Démocrate Hebdo Jeunesse avec Maud Petit et Erwan Balanant

Mercredi 16 février, notre Démocrate Hebdo était consacré à la jeunesse, avec Maud Petit, députée de la 4e circonscription du Val-de-Marne (commission des affaires culturelles et de l’éducation) et Erwan Balanant, député de la 8e circonscription du Finistère (commission des lois). Pour l’animer, Jules Pasquier, secrétaire général adjoint des Jdems.

La jeunesse constitue les forces vives de demain. Ce sujet tient particulièrement à cœur à notre mouvement. Rappelons que notre porte-parole, Sarah El Haïry, est secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement.

Co-présidente d’un groupe de travail sur la protection de la jeunesse, Maud Petit s’est intéressée à toutes les jeunesses, en visitant notamment des mineurs incarcérés au CES de Marseille. Nos deux députés considèrent en effet que les fragilités de la jeunesse doivent faire l’objet d’une extrême attention. Un enfant ou un adolescent battu, violé, traumatisé, garde souvent des traces à vie.

Erwan Balanant s’est battu pour faire prévaloir l’éducatif sur le répressif, révisant l’ordonnance de 45, en ces temps où l’on parlait encore de « délinquance coupable ». Le temps de la justice, encore trop long, doit être assorti d’accompagnements adaptés, pour les délinquants comme pour les victimes. Il faut faire en sorte que la réponse soit rapide. Parfois, un jeune de 13 ans est jugé quand il en a 16 et qu’il est alors considéré comme « discernant ».

Dès les débuts de son mandat, Maud Petit a choisi de lutter contre les violences éducatives ordinaires. Avec l’interdiction de la fessée, portée par le groupe MoDem, c’est le refus de tout type de violence, physique ou verbale, contre l’enfant qui est acté. On n’a pas le droit de frapper une personne âgée, un prisonnier, un animal, pourquoi aurait-on le droit de battre un enfant ? Il faut être fier de ce texte humaniste et, surtout, en fairel la promotion. Une loi vit quand la population la connaît et peut s’en servir.

Le texte sur le harcèlement scolaire, porté par Erwan Balanant, a été adopté en 1ere lecture à l'Assemblée nationale, à l'unanimité. Après le passage au Sénat, on a souhaité revenir devant l'Assemblée, le texte passé en Commission et en hémicycle, va revenir au Sénat puis à l'Assemblée et il sera, normalement, adopté avant le 24 février. Un long travail, collectif, pour une grande satisfaction. Le texte repose sur 3 piliers : Prévention / Accompagnement / Protection et trouve son équilibre par cet ensemble. Un enfant ne peut pas libérer sa parole s’il ne connaît pas ses droits, c’est la prévention. L’accompagnement consiste à former les adultes en lien avec le monde scolaire. Quant à la protection, il s’agissait de faire entrer le délit de harcèlement scolaire dans le code de l’éducation, mais aussi dans le code pénal, comme cela a été le cas pour le harcèlement moral au travail, inscrit dans le code du travail et dans le code pénal. Le harcèlement scolaire, observable depuis une bonne dizaine d’années, s’amplifie avec les réseaux sociaux. Désormais, l’espace de la chambre n’est plus un refuge contre les harceleurs. Si l’affaire Mila est devenue virale et de portée internationale, la question du cyberharcèlement date de plus loin.

Ce sujet est délicat. Aux affaires culturelles, Maud Petit travaille actuellement sur un texte sur le contrôle parental des outils connectés, afin de simplifier le contrôle. A un texte, également, sur la protection des mineurs influenceurs, pour éviter leur exploitation et leur premettre un droit à l’oubli. Au sujet des « ficha », l’affichage de photos dénudées par des ex. Maud Petit est la première à avoir, au sein de l’hémicycle, prononcé le mot d’ « inceste ». Saluée par une ovation, son interventiona montré que l’Assemblée était prête à traiter ce sujet.

Si la protection est une question essentielle, l’éducation ne l’est pas moins. Quelles chances, quelles perspectives pour notre jeunesse ? Erwan Balanant tient moins au volume de l’apprentissage qu’à sa qualité : apprendre la bienveillance, le vivre-ensemble, le civisme. La jeunesse, ce sont aussi les sujets de santé : la secrétaire d’Etat à l’éducation prioritaire Nathalie Elimas a mis en avant le sujet des cancers pédiatriques. Le député David Corceiro propose notamment d’abaisser à 16 ans le droit de vote pour les élections municipales. Maud Petit alerte sur la situation de la jeunesse dans les outre-mer, dont on parle trop peu.

Nos députés Maud Petit et Erwan Balant seraient-ils la reine et le roi des Bisounours ? Affirmatif, et ils l’assument pleinement. Une école de la bienveillance, de la confiance est indispensable pour panser les blessures d’une société fracturée.

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