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UR 2025 : Revivez le discours de clôture de Maud Gatel

Absent(s) lors de notre Université de rentrée ? Retrouvez l'ensemble des discours de clôture de cette édition 2025 !

Seul le prononcé fait foi.

Chers amis, 

Je veux vous dire combien je suis ravie de ce week-end à l’Isle-sur-la Sorge. 

A l’image de ce que sont nos Universités de rentrée : 3 jours de rencontres, d’échanges et de convivialité. Seule singularité cette année, la pluie s’est invitée, ce qui évidemment n’arrive jamais à Guidel. 

Aux Sudistes, ne m’en veuillez pas. C’est un peu de mauvaise foi bretonne… 

Un week-end dense, et non chargé Monsieur le Président, où nous avons accueilli près de 100 intervenants dans 16 plénières, et plus de 50 ateliers.

Vous le savez, une telle organisation relève toujours d’un petit miracle. D’autant plus sur un nouveau site.

Et il n’y a pas de miracle sans une équipe extrêmement engagée et je voudrais que par nos applaudissements, nous puissions les remercier.  

Je voudrais dire d’abord un mot pour les locaux de l’étape, pour leur aide précieuse, et notamment pour Sylvie Viala, Myriam-Henri Gros, Marie-Florence Bulteau-Rambaud, Sylvie Brunet, et Arnaud Targat.

Sous la direction d’Anne-Caroline Berthet, la directrice générale du Mouvement Démocrate :

  • les collaborateurs du siège : Dimitri, Virginie, Manon, Lélio, François, Alexandra, Mae, Vangelis, Jean-Baptiste, Thomas, Olivia. Sans oublier Martin, Gina, Franck, Laura ;
  • les bénévoles : Ugo, Catherine, Filomena, Quentin, Lola, Florian, Victor ;
  • tous les conducteurs Daniel, Gautier, Ludovic, Geoffroy ;
  • notre partenaire IFED : Fabien avec Ariane, Sébastien ;
  • nos prestataires : Vincent, Pierre, Jacques-Laurent, Eric, les magiciens de Dimmer ;
  • et toute l’équipe du Belambra qui nous a fait nous sentir comme à la maison. 

Et mes remerciements vous sont aussi destinés. A vous, élus d’aujourd’hui et de demain, venus des 4 coins de la France, laissant de côté vos obligations, notamment municipales. 

A vous qui venez de nous rejoindre - et vous êtes nombreux - et qui nous avez dit au cours de ce week-end que vous avez eu la confirmation de ce que vous étiez venus chercher. 

A vous tous : merci. 

C’était précieux de se retrouver après cette année.. chargée. Et très particulière pour notre mouvement. 

Il y a 10 mois, François Bayrou accédait à Matignon. A la tête d’un pays sans majorité, et sans budget. 

En 9 mois, le gouvernement de FB, avec Jean-Noël et Patrick, est parvenu : 

  • à doter la France d’un budget et à enclencher une trajectoire de réduction du déficit public,
  • à remettre la démocratie sociale au cœur de l’action publique et les partenaires sociaux autour de la table,
  • à s’attaquer à la réforme de l’État et aux difficultés des services publiques.

Ces avancées, acquises de haute lutte, s’inscrivent désormais dans le paysage politique. Et nous serons là pour les défendre. 

Mais nous nous sommes aussi heurtés à la sclérose politique actuelle. Au dévoiement du politique qui consiste à nier le réel comme si cela permettait d’enterrer les difficultés.

Nous sommes ceux qui ont mis depuis des décennies le sujet de la dette au cœur de notre action. Pas pour une question d’orthodoxie budgétaire ou de lubie démocrate. Mais parce que c’est une question de liberté, de solidarité, de souveraineté, de capacité à agir pour relever les multiples écueils qui sont devant nous. 

Face à l’impasse du comment avant le pourquoi, François Bayrou a mis les formations politiques devant leurs responsabilités. Car comment agir sans partager un constat du réel et de l’impérieuse nécessité d’agir ? 

D’autant plus lorsque les déséquilibres du monde se sont accélérés ces dernières années et exigent de redoubler nos capacités d’action. Aux défi climatique et social s’est ajouté le défi géopolitique. La tentation ilibérale, la négation du droit international et le retour de la loi du plus fort remettent en question les fondements même de nos sociétés démocratiques. Les mensonges érigés en vérité absolue, la remise en cause de l’équilibre des pouvoirs et la brutalité dans les rapports humains affaiblissent chaque jour l’Etat de droit. 

Alors que la situation exige que la France, mais aussi l’Union européenne se renforcent, il est inconcevable que nos responsables politiques soient si peu responsables. 

Il y a ceux qui ne savent toujours pas, 3 ans après, condamner la Russie et la qualifier d’agresseur. Et je veux redire notre solidarité et notre engagement total à l’égard de la population ukrainienne victime cette nuit encore de la foudre russe. Ceux qui considèrent que la Chine a des leçons de démocratie à nous donner. 

Ceux qui préfèrent le chaos pour servir leur agenda politique ou judiciaires. Ceux qui instrumentalisent les prochaines échéances qu’elles soient municipales ou présidentielle aux dépens de l’intérêt général du pays. 

Les partis républicains de gauche, de droite et centre relèvent de courants de pensée bien différents mais lorsque l’essentiel est en jeu, nous devrions être en mesure de nous accorder pour continuer à faire avancer le pays, et nous confronter aux grands enjeux :

  • la préservation de notre modèle social malgré la crise démographique,
  • la lutte contre le dérèglement climatique,
  • l’efficacité de nos services publics.

Agir et ainsi démontrer aux Français que leurs inquiétudes, leurs colères aussi, sont entendues. Qu’il est encore possible d’agir. Avec et pour eux. Car la défiance et le sentiment d’impuissance sont les carburants pour les extrêmes. 

Au MoDem, nous ne serons jamais de ceux qui préfèrent le confort des postures au courage de l’action. 

Et la difficulté des temps ne nous enlèvera pas notre foi en notre pays et dans les Français. Ni notre détermination à agir. 

Vérité, courage, responsabilité : c’est le chemin, exigeant et difficile que nous avons choisi. 

Et que nous allons continuer de tracer. 

Au niveau national et européen. Nos parlementaires qui n’ont de cesse d’affirmer ce que nous sommes, ce en quoi nous croyons. Je veux vous dire combien nous sommes heureux et fiers de pouvoir d’être représentés par nos députés présidés par Marc Fesneau, et au Sénat - je salue Isabelle Florenne et Denis Saint-Pé. Et bien sûr Jean-Marie Vanlerenberghe que nous avons célébré hier. Ainsi qu’au Parlement européen sous la houlette de Marie-Pierre et Laurence. 

Mais aussi dans les territoires, avec nos élus locaux. Qui seront l’an prochain encore plus nombreux grâce au travail considérable que nous avons effectué. 350 chefs de file ont été désignés dans les communes de plus de 10 000 habitants. 350 personnalités formées et accompagnées. Des élus qui porteront partout en France des projets humanistes grâce au travail conjoint des villages, des élus et des militants. 

Cette proximité, cette capacité d’écoute et de dialogue qui nous caractérisent, nous en aurons bien besoin au regard des temps difficiles qui sont devant nous. 

Au cours de ce week-end, nous avons démontré, une fois encore, la solidité de ce qui unit : une certaine vision de l’homme et de l’action publique ; la capacité à ne renoncer à rien, jamais. 

Je veux vous dire notre fierté, ma fierté, à travailler avec vous, au service de nos concitoyens. 

Merci à tous pour ces moments partagés, ces combats menés et que nous allons continuer à mener ensemble. 

Merci d’être là. 

 

 

 

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