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UR 2025 : Revivez le discours de clôture de Jules Pasquier

Absent(s) lors de notre Université de rentrée ? Retrouvez l'ensemble des discours de clôture de cette édition 2025 !

Seul le prononcé fait foi.

Chers amis,

Quelle université de rentrée nous venons de vivre !

Une fois encore, au Mouvement Démocrate, nous avons choisi le dialogue, l’écoute et le débat d’idées. Dans cette période politique si tourmentée, marquée par la violence, ce choix peut sembler anachronique. Et pourtant, il dit tout de notre conception du débat public : confronter les idées plutôt que chercher à écraser l’autre.

En parlant de débat, je dois vous dire qu’en tant que jeune engagé en politique, il m’arrive souvent, au détour d’une soirée ou d’un café avec des amis, que la conversation dévie sur la politique dès lors que l’on apprend mon engagement. Alors oui, parfois avec curiosité, parfois même avec un sourire moqueur parce que reconnaissons-le : quand on a la vingtaine, s’engager au centre n’est pas forcément, hélas, le chemin le plus attendu.

Mais presque toujours, au fil de ces discussions, surgit une convergence, une idée qui rassemble, le fameux « au moins là-dessus, on est d’accord » ... Cela peut sembler un simple moyen d’éviter le conflit. Mais moi je crois au contraire que c’est bien plus révélateur : cela dit quelque chose de la façon dont les Français vivent leurs désaccords.

Je suis convaincu que cette réalité — celle d’une société qui, dans ses rapports quotidiens, cherche le compromis plutôt que le conflit — reflète bien plus fidèlement l’âme de notre pays que l’hystérisation des réseaux sociaux ou la brutalité du monde politique.

Alors oui, peut-être suis-je optimiste, mais je crois profondément que ce que nous portons, cet idéal démocrate, résonne avec force chez nos concitoyens. Et si la vie politique française est trop souvent devenue un champ d’affrontement stérile, nous avons plus que jamais raison de défendre notre exigence de dialogue et de compromis.

Et cette responsabilité, nous, militants démocrates devons l’assumer chacun dans nos actes, dans notre manière d’agir. Vous, Monsieur le Président, cher François Bayrou, en avez donné l’exemple à Matignon : dans les moments les plus tendus et difficiles qui ont été les votre, jamais les mots « dialogue », « discussion » ou « compromis » n’ont disparu de vos discours. À vos côtés, Jean-Noël Barrot et Patrick Mignola ont incarné cette exigence de responsabilité au Gouvernement. 

Nos parlementaires, cher Marc Fesneau, portent eux aussi cet état d’esprit avec constance. Et je sais combien notre groupe Démocrate, par son comportement comme par la profondeur de ses propositions, incarne ce que doit être un groupe parlementaire ambitieux et responsable. Nos députés européens, chère Laurence Farreng, portent cette même exigence dans un cadre où le compromis est la condition même de l’action politique. Ils y démontrent combien notre culture démocrate trouve naturellement sa place au cœur des institutions européennes.

Alors oui, parfois, il est parfois difficile de se faire entendre dans le tumulte actuel. Mais nous savons qu’ensemble — grâce à cet esprit d’équipe, de famille et d’entraide qui fait la force de notre Mouvement, chère Maud Gatel — nous pouvons déplacer des montagnes.

Ces montagnes, nous les déplacerons aussi avec les Jeunes Démocrates, toujours plus nombreux, toujours plus enthousiastes, inspirés et portés par nos racines démocrates, pour proposer des idées et bâtir un avenir à la hauteur de notre énergie et de notre ambition. 

Et c’est une très grande fierté de présider ce mouvement de jeunesse qui fait le choix de placer la réflexion et le fonds au-dessus de tout. Une fierté décuplée je dois le dire ces derniers mois, lorsque vous, cher François Bayrou, avez porté avec force le discours qui est le vôtre depuis toujours : celui de la vérité sur le poids de la dette, cette charge écrasante qui pèse sur les générations à venir, sur nos générations, trop souvent ignorée par ceux qui continuent pourtant à se dire responsables politiques. Vous avez fait le choix de la franchise envers les jeunes, à qui l’on ment bien trop souvent. Alors soyez-en ici remercié. 

Cette exigence de vérité et de responsabilité, nous voulons, nous Jeunes Démocrates, la faire vivre dans nos communes : en 2026, aux élections municipales, je souhaite que nous ayons partout des jeunes candidats et, j’en suis convaincu, de nombreux élus.

Alors, chers amis, soyons confiants, soyons optimistes, et surtout n’ayons peur de rien parce que je crois que nous sommes, précisément, au rendez-vous de notre époque.

Je vous remercie.

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