Olivier Falorni : « N'oublions pas, n'oublions jamais toutes les victimes et tous les héros du 13 novembre »
Lors des Questions au Gouvernement de ce mercredi 12 novembre, le député du groupe Les Démocrates Olivier Falorni a interrogé le ministre de l'Intérieur sur les attentats du 13 novembre.
En premier lieu, si la nouvelle est confirmée comme je l'espère, je veux vous dire ma très grande joie d'apprendre la libération de Boualem Sansal.
[Applaudissements]
Monsieur le ministre de l'Intérieur, il y a dix ans, la France plongeait dans l'enfer d'une nuit de sang et d'horreur. Le 13 novembre 2015, le terrorisme islamiste attaquait notre République et ses valeurs avec une violence inouïe et une ampleur inédite.
Dix ans après, nous n'oublions pas, nous n'oublierons jamais. Nous n'oublierons jamais les 130 victimes, les 70 enfants orphelins, les centaines de blessés pour toujours.
Nous avons aussi le devoir de ne jamais oublier celles et ceux qui ont tout fait pour les sauver, souvent au péril de leur propre vie. Honneur à eux tous.
[Applaudissements]
Tout le monde a célébré à juste raison le courage et le professionnalisme des unités spécialisées de la BRI et du RAID qui ont libéré les otages du Bataclan. Mais beaucoup ignorent encore que ce sont des policiers de la brigade anticriminalité de nuit de Paris qui sont entrés en premier dans cet enfer absolu. Ils ont décidé d'entrer même s'ils n'avaient que de simples armes de poing face à des kalachnikovs. C'est leur commissaire et son équipier qui ont stoppé le massacre en abattant un des trois terroristes. Ce sont 17 policiers de la BAC 75 N qui ont immédiatement sécurisé la fosse et qui ont évacué eux-mêmes les premiers blessés.
Tant de vies sauvées et pourtant ils ont été les héros oubliés du Bataclan. C'est pour cela que je tenais à leur dire ici et aujourd'hui, et je l'espère aussi en votre nom à tous, toute notre admiration et toute notre gratitude. Monsieur le ministre, mes chers collègues, n'oublions pas, n'oublions jamais toutes les victimes et tous les héros du 13 novembre.
Je vous remercie.