À la rencontre de Jean-Luc Lagleize, candidat dans la 2ème circonscription de Haute-Garonne

Jean-Luc Lagleize

Député de la deuxième circonscription de Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize est candidat à sa réélection à l'occasion des élections législatives.

Au micro de Jean-Baptiste Houriez, il explique ses combats menés notamment durant le dernier quinquennat pour rendre le logement accessible aux Français.

La Croix-Daurade est un ancien quartier de Toulouse, en plein coeur de la partie toulousaine de la circonscription. Vous voyez qu'il y a encore beaucoup de maisons qui sont encore en briques rouges et en brisques roses du style toulousain. Ces maisons sont en général conservées quand elles ont du cachet, sinon il y a d'autres maisons effectivement qui sont vendues parce qu'il y a une forte pression immobilière.

Il faut savoir que Toulouse et la Haute-Garonne accueillent 20 000 nouveaux habitants par an depuis les années 80, donc ces personnes là, il faut les loger.

À l'Assemblée, vous avez donc fait beaucoup pour le logement ?

Oui, c'est un de mes chevaux de bataille, notamment la lutte contre la spéculation foncière. Trouver des outils, des méthodes pour rendre le logement accessible financièrement aux Français. J'ai fait une cinquantaine de propositions au Gouvernement, et il y en a déjà quatre-cinq qui ont été mises en oeuvre :

C'est le cas du "Fonds Friches" : nous avons souvent au centre de nos villes des friches industrielles, commerciales ou administratives, qui peuvent être intelligemment transformées en logements.

Par contre économiquement, c'est toujours difficile pour un promoteur de s'en sortir : il faut racheter, démolir, réhabiliter. Ca coûte plus cher que d'aller construire sur un terrain nu. J'ai donc proposé qu'on mette en place le Fonds Friches. Jean Castex l'a mis en place, Emmanuel Macron l'a pérennisé et donc maintenant il faut continuer à l'utiliser.

Le logement, ça fait partier de l'une des principales dépenses des Français

Oui et le mal-logement est l'une des causes, en 2018, des Gilets Jaunes. C'est notamment parce que des gens n'arrivaient plus à se loger en ville qu'ils sont allés à 10, 15 ou 20 kilomètres pour trouver un logement accessible financièrement. Ce qu'ils n'avaient pas imaginé, c'est qu'ils n'auraient plus de transports en commun, et donc ils ont acheté une voiture souvent diesel, souvent d'occasion, deux voitures s'ils ne travaillent pas au même endroit, trois voitures s'il y a un grand ou une grande à la fac.

Toute augmentation du prix des carburants devient extrêmement sensible et pèse sur le budget des ménages. On a donc bien vu que les premiers Gilets Jaunes, je ne parle pas des Blacks Blocs, mais les premiers Gilets jaunes sont des gens qui travaillent mais sont toujours en limite de budget.

Jean-Luc Lagleize est candidat aux élections législatives dans la 2ème circonscription de Haute-Garonne. Suivez l'actualité de sa campagne sur les réseaux sociaux @JeanLucLAGLEIZE sur Twitter et Jean-Luc Lagleize sur Facebook.

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