Jean-Noël Barrot : "L’objectif du plan très haut débit est atteint"

Jean Noel Barrot

Notre ministre délégué chargé du numérique, Jean-Noël Barrot, était en Gironde et en Dordogne ce jeudi 14 décembre pour faire le point sur l'avancement du plan France très haut débit. A l'occasion de ce déplacement, il s'est entretenu avec Sud Ouest.

Dix ans après le lancement du plan France très haut débit où en est le pays sur le plan du déploiement de la fibre ?

Le plan a permis à 20,6 millions de foyers français d'accéder au très haut débit.

À ce jour 36,9 millions de locaux sont désormais éligibles à ce réseau qui offre 100 fois plus de débit que le réseau cuivre et donc l'ADSL.

Par rapport aux objectifs du Plan, la France est-elle dans les temps ?

Ce plan qui a été lancé il y a dix ans, grâce à un accord entre l'État, les collectivités et les opérateurs, représentait un investissement total de 36 milliards d'euros. L'État a injecté 3,5 milliards, les collectivités ont investi 25 % de cette somme, le reste a été pris en charge par les opérateurs.

Ce plan a considérablement accéléré le déploiement du très haut débit. Pour mémoire il y a cinq ans, seuls 12,5 millions de foyers français étaient éligibles...

L'objectif du plan, qui visait 80 % de foyers éligibles, est atteint en termes de déploiement et sur le plan budgétaire.

(...)

L'an prochain, 162 communes vont expérimenter l'arrêt définitif du réseau cuivre et basculer sur la fibre optique 98,5 % de foyers et entreprises raccordés à la fibre à l'horizon 2025, un objectif demandé par le président de la République, est-ce tenable ?

Oui et cela relève de ma responsabilité que d'y parvenir et que chacun puisse accéder au très haut débit dans les meilleures conditions possibles.

Je m'emploie depuis un an et demi à faire en sorte qu'un droit au très haut débit pour tous soit garanti et effectif dès 2025 pour permettre à tout foyer qui le souhaite d'accéder à la fibre dans des conditions abordables et avec le maintien, par les opérateurs, des tarifs sociaux.

Pourquoi ce déplacement en Dordogne, qui n'a pas la réputation d'être le département le mieux « doté » ?

Je vais à Montrem en Dordogne, territoire qui fait l'objet d'un investissement très significatif de la part de la collectivité et de l'État. Cela représente 105 millions d'euros qui, en soutien avec le syndicat mixte Périgord numérique doivent permettre de couvrir l'intégralité du territoire en fibre.

Il reste du travail car actuellement, 55 % des foyers et entreprises sont raccordables alors qu'on atteint 84 % au niveau national. En Dordogne, grâce à la mobilisation de l'État et du syndicat mixte, les déploiements se sont accélérés. En six mois, ils ont progressé de 50 % par rapport à l'an dernier.

Le réseau cuivre va s'arrêter techniquement en 2030, la commercialisation des offres ADSL sera stoppée à l'échelon national dès 2025, sommes-nous prêts à basculer sur la fibre ?

On s'y prépare.

L'an dernier, sept communes ont fermé définitivement leur réseau cuivre pour passer à la fibre. Ces tests ont permis d'anticiper les écueils, de gommer tous les irritants possibles et de lancer les expérimentations à plus grande échelle. Elles auront lieu en 2024 et concernent 162 communes (dont 4 communes de Charente-Maritime : Chermignac, Écurat, Pessines et Saint-Sulpice-de-Royan, NDLR).

📰 Retrouvez l'entretien complet dans Sud Ouest

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