Élodie Jacquier-Laforge : "Il m’importe d’avoir cet équilibre entre intégration, et contrôle renforcé de l’immigration"

Antisémitisme : « C’est inacceptable dans notre démocratie »

Depuis le 7 octobre dernier, date de l’attaque du groupe terroriste Hamas contre Israël, plus de 1 500 actes antisémites ont été recensés en France. C’est trois fois supérieur au nombre d’actes antisémites enregistrés tout au long de l’année 2022.

Face à cette recrudescence, Élodie Jacquier-Laforge s’inquiète :

J’ai peur que l’histoire bégaie : on sait que quand l’antisémitisme monte, ça n’augure rien de bon.

Elle affirme qu’au-delà des juifs de France, ce sont « tous les Français qui sont concernés » pour lutter et agir contre ces actes que la députée de l’Isère qualifie « d’inacceptable dans notre démocratie ».

Un sursaut a eu lieu lors des marches « Pour la République, contre l’antisémitisme » organisées partout en France, dont Grenoble où « près de 4000 personnes se sont rassemblées » le rappelle la vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Il faut voir les milliers de personnes qui ont défilé. Désormais, il faut qu’on continue cette marche par une démarche.

Touchée par cet évènement, elle retient « l’émotion ressentie » et veux « croire que les Français et les Françaises sont mobilisés contre ces actes antisémites, antimusulmans ».

Projet de loi immigration : « Avec ce texte, nous sommes en capacité à mettre fin à des situations qui sont inadmissibles »

Le texte, adopté hier par les sénateurs, sera examiné en commission des lois à l’Assemblée nationale à partir du 27 novembre prochain. La porte-parole du MoDem assure qu’elle travaillera à l’équilibre du texte avec ses collègues députés.

Ma sensibilité est centriste, il m’importe d’avoir cet équilibre-là à la fois sur l’intégration, et à la fois sur un contrôle renforcé de l’immigration.

C’est ce travail d’équilibre que la députée souhaite, en soulignant que « la composition du Sénat n’est pas celle de l’Assemblée nationale », et confie ainsi :

Ça me semble aujourd’hui compliqué que les députés retiennent la version adoptée par le Sénat.

Certaines dispositions contenues dans le texte, auxquelles est attachée Élodie Jacquier-Laforge, permettrons de « mettre fin à des situations inadmissibles » comme la régularisations des travailleurs sans papier.