Portrait de Richard Ramos dans le journal La Croix

Richard Ramos

Retrouvez le portrait de notre secrétaire général adjoint et député du Loiret, Richard Ramos, sur le site du journal La Croix.

Par amour du goût

À l’Assemblée nationale, Richard Ramos, député du Loiret, s’est fait ambassadeur du « bien manger ». Défenseur des terroirs, il multiplie les combats pour que chaque individu puisse être libre de « décider du goût des choses ».

par Marion Lecas

Richard Ramos chérit les asperges de saison. Il les aime arrosées d’une sauce mousseline légère, et d’une poignée de noix torréfiées. Il pourrait en parler des heures durant, et assume son emphase. « Manger transcende les gens », affirme ainsi le député MoDem du Loiret. Il profitera d’ailleurs du confinement pour lancer une chaîne YouTube dédiée à la cuisine.

Je défends l’alimentation qui a du sens, d’autant plus importante dans un monde qui manque, justement, de sens.

Récemment à la tête d’une mission parlementaire destinée à prouver « la dangerosité mortifère » des nitrates injectés dans la charcuterie industrielle, hier défenseur de l’AOP camembert, Richard Ramos rend l’assiette politique. « Décider du goût des choses, c’est être un homme libre »,considère ce père de trois jeunes filles.

Lui l’a embrassée tôt, sa liberté. Encore à l’aube de l’adolescence, il ploie les genoux, ramasse cassis, tomates, fraises et cornichons par kilos, braconne girolles et faisans, qu’il vend aux restaurateurs alentour. « Avec cet argent de poche, je déjeunais à de bonnes tables », se souvient-il. Les yeux pétillants et les mains agitées, il raconte ses repas chez Michel Bras, à Laguiole (Aveyron), trois étoiles Michelin, ou chez Bernard Robin, doublement étoilé.

Le député fronce d’épais sourcils bruns lorsqu’on lui fait remarquer que les plus pauvres n’ont parfois pas le luxe de la qualité. « C’est un schéma à repenser, s’exclame-t-il. Par exemple moins de viande, mais de meilleure qualité. » Puis il rappelle ses propres origines, modestes : 

Je suis né dans une cité où l’on se contentait de biscuits langues de chat trempés dans du lait pour le goûter. Ce n’est pas à moi qu’on apprendra qu’on est parfois à 10 € près.

Il naît à Blois (Loir-et-Cher), en 1968, d’un père ouvrier, pied-noir d’origine espagnole, qui excelle aux fourneaux. Richard Ramos grandit dans une HLM, biberonné aux couscous et paellas. « J’aurais aimé être cuisinier, lâche-t-il. Mais mes parents me trouvaient trop bon élève pour un métier de bouche. »

Il rejoint Orléans à 18 ans, devient serveur puis s’enrichit dans la communication, notamment en proposant aux restaurateurs de traduire leurs menus en diverses langues. Plus tard, il lance Feuille de chou, un magazine jeunesse qui parle de « bien manger » et décroche sa propre chronique, gastronomique toujours, sur France 3 Centre, qu’il gardera jusqu’à son élection, en 2017.

Pour lire la suite du portrait de Richard Ramos, rendez-vous sur le site du journal La Croix

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