Patrick Mignola : "Notre seule boussole doit être la santé des français." 

Le président du groupe Mouvement Démocrate et démocrates apparentés à l'Assemblée nationale et député de la Savoie, Patrick Mignola, était l'invité du 7h50 lundi 12 avril 2021 avec Daït Audouit. L'occasion de revenir notamment sur la tenue des élections régionales en juin. Extrait. 

Daïc Audouit : Bonjour Monsieur, merci d'être avec nous.

Patrick Mignola : Bonjour Daïc Audouit. 

Vous êtes président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale. Vous êtes très minoritaires dans le paysage politique et vous souhaitez un report des élections régionales qui sont normalement prévues en juin. Pourquoi souhaitez-vous ce report ? 

On est minoritaires dans le paysage politique, partisan sans doute. Mais dans le pays, je pense qu'on est largement majoritaires. La question n'est pas de savoir si oui ou non nous voulons reporter les élections mais de savoir si on peut organiser les élections dans le respect de la santé des français. 

Donc, vous dites que l'organisation des élections au moins de juin n'est pas possible ? 

Nous, nous avons fait une chose assez démocratique, je crois. On a demandé à nos maires dans toutes les circonscriptions où il y a des députés démocrates, c'est-à-dire près de 3 000 maires, et quasiment tous ont répondu que c'était compliqué pour eux d'organiser ces élections. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'un double scrutin : les départementales et les régionales avec des contraintes sanitaires très fortes. Le Conseil scientifique a eu raison de poser des contraintes pour protéger au maximum, pour rassurer les français. 

Il faudrait, si possible, que tous les assesseurs soient vaccinés. Peut-être faire des bureaux de vote à l'extérieur, allonger la durée d'ouverture des créneaux réservés pour les publics les plus vulnérables. Ça, ce n'est pas applicable ? 

Vous savez, j'ai été maire pendant 17 ans. J'ai donc organisé de nombreuses élections dans une ville de 8 000 habitants. Une ville où l'on avait donc les moyens de s'organiser. Et quand il fallait trouver les assesseurs, on les trouvait dans les derniers jours, les dernières heures. On demande le matin pour le soir pour savoir qui veut venir dépouiller. Or, je crois que ce serait une mesure salvatrice de vacciner les assesseurs, les dépouilleurs, éventuellement les candidats. Mais pour cela, il faut qu'on les connaisse la semaine prochaine. Et c'est plusieurs centaines de milliers de personnes. Alors comment on va faire ? Aujourd'hui, on a la chance d'avoir la campagne de vaccination qui s'amplifie mais est-ce qu'on va mettre en concurrence les assesseurs avec les enseignants, les candidats avec les policiers, les mandataires des candidats avec les caissières ? En réalité, la réponse est vite trouvée. Pour protéger la santé des français, la vaccination doit continuer de monter en puissance. Il faut qu'on donne une priorité au concept de première ligne plutôt qu'aux candidats aux élections. 

Retrouvez l'intégralité de l'interview ici. 

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