Marc Fesneau : "Sans dogmatismes, trouvons des solutions pour une meilleure gestion de l'eau." 

Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, était l’invité de Jean-François Achilli et Céline Asselot dans la matinale de franceInfo ce mardi.

Gestion de l’eau dans un contexte de sécheresse, relations au Parlement : notre Premier Vice-Président revient sur l’actualité politique du moment. 

Sécheresse : "Repenser l'usage et la gestion de l’eau" 


Interrogé sur la question de l’utilisation de stockage d’eau pour l’agriculture et ses critiques faites par les écologistes, Marc Fesneau invite à regarder la réalité en face :

Sans eau, il n’y a pas d’agriculture. Vous regardez un certain nombre de régions, et je peux en témoigner après être allé dans les Alpes-de-Haute-Provence début août, s’il n’y avait pas un certain nombre de réserves en eau, on se retrouverait dans une situation de pénurie.


Si le ministre estime que certaines régions comme la Provence-Alpes-Côte-d’Azur avaient déjà anticipé à l’époque et qu'elles avaient déjà cette conscience de ces risques de sécheresse, il tient à rappeler : “Étant un pays tempéré, nous n’étions pas à penser l’eau comme denrée rare et denrée à réguler.”

Pour combler cela, Marc Fesneau rappelle le travail débuté par Julien Denormandie, celui de développer trois axes : le système assurantiel, le changement des pratiques et la création de réserves en eau. "Quand il y a trop d’eau, il faudrait pouvoir la stocker pour pouvoir la restituer quand il y a des périodes de pénurie."

Face aux critiques des écologistes à l’encontre des réserves d’eau, le ministre prend l’exemple des autres pays européens : "Avec les autres pays européens, on travaille sur les questions d’eau sans dogmatisme en essayant d’avancer sur le sujet. "

Il insiste : “La souveraineté alimentaire est un bien commun. La capacité qu’on a à se nourrir est un bien commun. Quand les agriculteurs prennent de l’eau, ce n’est pas pour eux, c’est pour alimenter des végétaux en eau pour qu’ils puissent pousser.”

Parlement : "Sortir du temps court et penser au temps long"


Ancien Ministre chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, Marc Fesneau a été interrogé au sujet des dissensions à l’Assemblée nationale.  

Comme je l’ai dit le lendemain des élections législatives, c’est la responsabilité de chacun. Nous, en tant que gouvernants, c’est de notre responsabilité de pouvoir réformer, de pouvoir légiférer quand c’est nécessaire.

Selon lui : “Ce n’est pas une question d’être prêts à dialoguer, à réformer, à régler les problèmes des Français. Les Français nous regardent. On est prêt à avancer, à réformer. Est-ce que d’autres le sont ? On verra bien. Il faudrait sortir du temps court et penser au temps long, notamment sur les questions de transition écologique et de grands dérèglements géopolitiques.”


Lui de conclure : "La main tendue, il faut qu’il y ait deux mains et qu’il y en ait une pour la saisir. Les Français seront juges, c’est cela qui se passera."

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