Marc Fesneau : "La France est forte quand son agriculture est forte"

Marc Fesneau, Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, répondait en séance de Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale sur l'agriculture en France notamment suite au Salon de l'agriculture. Revoir son intervention.

Merci Monsieur le Député Mazars pour votre question, qui permet à la fois de faire un bilan du Salon de l'Agriculture et de donner des perspectives. 

Premier bilan du salon, c'est d'abord la grande affluence qu'il y a eu, qui a permis à de nombreux Français, à nombre d'entre vous et d'entre nous, de voir et de rencontrer les agriculteurs, de rencontrer leurs difficultés, mais de rencontrer aussi ce que sont leurs attentes et leurs innovations et leur volonté d'avancer dans les grandes transitions qui sont à l'œuvre.

Vous l'avez dit, on a pu, au cours de ce salon, évoquer la question de la souveraineté fruits et légumes avec l'annonce d'un plan de souveraineté, fruits et légumes. On a pu aussi avancer sur les questions de modernisation de l'appareil dans la ligne droite de ce qui a été fait dans le plan France 2030 et de France Relance préalablement, pour montrer à quel point nous voulons accompagner l'agriculture dans les grandes transformations qui sont à l'œuvre.

Vous l'avez dit aussi, on a besoin de donner un cap à l'agriculture. Si je devais donner un seul cap, c'est celui de la souveraineté.

La souveraineté, au fond, c'est quoi ? La souveraineté, c'est de donner les moyens de production.
Les moyens de production, c'est quoi ? C'est l'accès au foncier, c'est l'accès aux capitaux, c'est l'accès à l'eau, c'est l'accès aux moyens de production globalement qui permettront aux agriculteurs de faire face aux grands défis qui sont les nôtres.

Le deuxième élément de la souveraineté, c'est de faire face aux dérèglements climatiques et aux nouveaux besoins en terme environnemental. C'est de donner les moyens par la recherche par l'innovation, par l'accompagnement à l'investissement, à nos agriculteurs de pouvoir se transformer, d'évoluer.

Le statu quo en agriculture avec le dérèglement climatique serait une grande peur, une grande crainte et un grand défi si nous n'arrivions pas à le relever. Il me semble qu'on a besoin de travailler sur ce sujet.

Le troisième sujet, c'est le sujet aussi de la rémunération. C'est ce que nous avons commencé à faire dans Egalim, on en voit les premiers résultats, ne soyons pas trop péremptoires ou trop auto satisfaits, mais on a vu les premiers résultats.

On a besoin de rémunération parce que sans rémunération, il n'y aura pas d'attractivité des métiers, pas de capacité à investir pour les agriculteurs.

Voilà les éléments que nous avons. Et puis vous avez dit pas d'agriculture, on dit souvent pas d'agriculture, pas de paysans, pas de pays sans paysans. C'était la phrase de Raymond Lacombe.

Nous avons besoin de renouer avec une ambition agricole parce que la France est forte quand son agriculture est forte. Et c'est bien le cap que nous voulons tracer en terme de souveraineté.

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