Les Ukrainiens résistants, qui ont enduré les tortures en captivité

Nataliia Pylypenko, réfugiée ukrainienne, a trouvé l'asile à Paris avec ses deux petits enfants grâce à une très généreuse famille française. Depuis leur arrivée en France, le 15 mars 2022, Nataliia, professeur de langues étrangères, écrit tous les jours sur les évènements tragiques qui se déroulent dans son pays où son mari est resté.
Les défendeurs d’Azov capturés et torturés plus de 100 jours, Mykhailo Dianov et Oleg Mudrak les commandants des régiments.
Bien sûr, on sait et on comprend qu’il y avait toujours des captifs des deux côtés pendant n’importe quelle guerre. Mais de nos jours, la captivité des orks au 21ème siècle, c’est impossible juste d’imaginer ce que les Ukrainiens ont dû endurer et survivre dans les mains inhumaines.
Oui c’est la guerre, mais il faut rester humains !
C’est impossible de lire ou d’écrire tout ce cauchemar réalisé par les Russes sans sangloter, sans la haine qui grandit envers les Russes avec chaque histoire entendue ou lue et sans la compassion pour nos vrai(e)s Héros et Héroïnes. On ne peut pas même imaginer les sentiments des leurs proches, des femmes ou des maris ou des enfants qui attendent et s’organisent avec d’autres familles de captifs et essayent de faire tout pour les libérer.
En lisant des vraies histoires que je voudrais vous citer on doit toujours penser à ceux et celles, qui restent encore en captivité russe et de faire tout possible et impossible pour libérer les Ukrainiens capturés.
Pourquoi j’ai choisi ce sujet ? Parce ce qu’IL FAUT CRIER CE SUJET POUR QUE TOUT LE MONDE SACHE QUE LA RUSSIE EST UN ETAT TERRORISTE QUI EXECUTE DES TORTURES ET DES MASSACRES, QUI NE RESPECTE PAS DES CONVENTIONS DE GENEVE, NE RESPECTE PAS DES DROITS DE L’HOMME ET SURTOUT EN CAPTIVITÉ. LA RUSSIE RUINE TOUT SUR SON CHEMIN ET N’A RIEN DE SAINT de toute son existence de CES MARES d’où elle provient.
Et bien sûr ce sujet est actuel car au début de février, les Ukrainiens ont réussi à libérer 160 captifs Ukrainiens !
Toujours la question arrive, pourquoi pas tous/toutes ? quand les autres seront-ils/elles à la maison ? Combien de temps faut-il endurer et souffrir? Pourquoi le monde civilisé garde le silence ?
Ce qu’on aperçoit premièrement, c’est leur vue, leurs yeux pleins de douleur, de tristesse et d’horreur qu’ils ont vécu. Et en regardant les photos de nos héros-victimes de la captivité, on voit que les Russes ne les nourrissaient pas normalement.
Il y a des récits de tortures réalisés par les inhumains Russes dont je voudrais citer et en remerciant pour le courage d’en parler :
Un des captifs libéré est en train de manger une pomme et c’est incroyable pour lui car il a déjà oublié son goût ; pendant ces 10 mois de captivité, il n’a jamais mangé de fruits.
On ne peut pas regarder ces photos sans les larmes. C’est Maksym Kolesnikov, un businessman de Kyïv mobilisé, qui a été capturé en mars 2022 en défendant la région de Kyïv et seulement hier (04/02/2023), il a été libéré et a goûté pour la première fois un fruit frais : une Pomme
Maksym est maintenant à l’hôpital. Sa sœur Iryna Metschiariakova a raconté son état maintenant et des conditions d’existence en captivité russe : « On ne s’est pas encore rencontré juste on a parlé par téléphone. De jour de la captivité on (la famille et les proches) n’a pas eu la possibilité de communiquer avec Maksym. Une seule fois, on a reçu une lettre écrite par Maksym, seulement 4 mots «vivant, en santé, tout va bien». Iryna dit qu’ils ont compris que Maksym a été capturé grâce à la vidéo transmise sur la télé russe et c’était par hasard. Sur cette vidéo, les occupants recherchaient Maksym et son vêtement.
Après la captivité, l’apparence de Maksym a changé et c’est impossible de le reconnaitre. Le militaire des Forces Armées Ukrainiennes pendant plus de 10 mois de la captivité russe a perdu 30 kilos et des cheveux gris sont apparus sur sa tête. Il a raconté qu’on le nourrissait mal, à peu près 2 mugs de céréales cuits sur l’eau par jour pour une personne et un petit morceau de pain gris ou par une soupe qui contenait une demi-pomme de terre coupée en petits morceaux ou avec du choux et de l’eau. Pour 14 personnes, 3 fois par jour on leur apportait 4 tasses de boissons chaudes (du thé ou de kompote).
En plus, il y avait une pression psychologique. Ils disaient qu’il n’existait plus d’Ukraine et les Russes racontaient l’attaque sur la Pologne. Et ils aimaient poser la question pour les Ukrainiens « Pourquoi les Ukrainiens avez-vous commencé la guerre ? Pensez-vous nous combattre très vite ? »
L’Aide médicale a été faite tout de suite si nécessaire mais si un des militaires est tombé malade on ne savait pas si on obtient ou pas des médicaments. C’était la loterie, en général ça dépendait des médecins. D’après les mots de sa sœur Iryna, au début Maksym a été envoyé à la filtration et après ils l’ont mis au centre de détention en Russie où il a été jusqu’à la libération.
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Une autre histoire racontée par un autre militaire qui a enduré les tortures des barbares Russes :
« Ce jour-là il était un gel humide, aggravé par le vent. Nous étions entourés, les chars nous couvraient par des fragments explosifs, nous avons donc été remplis et couverts complètement dans la tranchée. On a passé 24 heures sous la terre sans l’eau, sans la nourriture, sans la lumière. Les rashistes lançaient des grenades à travers le capot. Certains gars ont été cassés (tués). Après 24 heures ils nous ont déterrés.
Au début, ils nous ont emmenés en Biélorussie et nous ont installés dans une grange. Il n'y a qu'un sol en béton et deux seaux au lieu des toilettes. Ensuite, le centre de détention provisoire n°2 de la région de Bryansk (en Russie). Ils nous ont déshabillés, coupé les cheveux, nous ont prélevé du sang avec une aiguille, nous ont conduits à travers tous les étages et nous ont battus jusqu'à l'évanouissement.
La cellule a été conçue pour 8 personnes. Il y a des lits superposés soudés au sol et une douce fenêtre sous le plafond. Une table, un bol, un mug.
Les premiers jours nous étions debout tout le temps. C’était interdit de s’asseoir. Ils nous ont distribué des papiers avec l'hymne russe et ils ont exigé de le chanter. En plus de l'hymne - "Katyusha"(la chanson militaire très populaire, après la Seconde guerre Mondiale) "Victory Day", les chansons du groupe "Lubé" (la bande musicale populaire aux années 90). La lumière était allumée le jour et la nuit. Sous la douche - rarement, pendant trois minutes. On se réchauffaient s'adossant l'un à l'autre. Les gardes, qui surveillaient 24 heures sur 24, inspiraient que la guerre était terminée depuis longtemps et que l'Ukraine n'existait plus.
Dès notre arrivée, les interrogatoires ont commencé. Je ne vous dirai pas comment ils m'ont battu, mais certains interrogatoires duraient à peu près dix heures. D'abord, l'enquêteur froissait les papiers, après les gars des forces spéciales travaillaient. Le plus important était de ne pas tomber et de ne pas commencer à pleurer. La phrase qui se répétait le plus souvent : "Eh bien, allons-nous continuer la conversation ou inviter à nouveau les combattants ?" Surtout on a eu cela avec les militaires et les civils d'Azov, les propriétaires de tatouages et moi. En conséquence, ils m’ont cassé la jambe. Elle est devenue noire, couverte de pus, et me faisait des tourments. Après l'opération, après chaque injection et chaque tour de pansement, il fallait crier "Gloire à la médecine russe". La nourriture était mauvaise, alors on parlait tout le temps de la nourriture. À propos des "bateaux" de pommes de terre et des saucisses (spécialité de la maison.) ; Dranyky (les petites galettes de pomme de terre ratés et mélangés avec du sel, du poivre, de la farine et un œuf frais et cuit sur l’huile et servie à la crème fraiche), le gelée fait de la viande, des boulets de poulet panés de Kyïv. A notre retour, chacun de nous rêvait d'acheter une machine à préparer du pain et de plusieurs sacs de farine pour cuisiner le pain de pomme de terre au four, le pain français, le pain de céréales etc.
La matinée commençait par l’observation des captifs sur le terrain dehors. Si tu as tourné la tête pas comme il faut ou si tu as crié «Gloire à la Russie» sans dévouement – tu as un coup puissant. Plusieurs craignaient ces moments. J’essayais de remonter le moral: "Maintenant, je vais compter mon pouls, si c'est normal, ils ne me battront pas." Les compagnons de cellule me croyaient. Pendant mon temps libre, je résumais que le livre de Viktor Frankl, qui prétend que le manque de sens est le principal stress pour une personne. Moi-même, je méditais chaque minute libre, je faisais du yoga, des exercices physiques. De temps en temps, je me laissais plonger dans le désespoir, mais pas plus de trente minutes par semaine. Je faisais des jours de jeûne. Parmi nous il y avait un diabétique, donc, par son propre exemple, il a démontré les bienfaits du jeûne.
Mon enfer durait six mois. Le réveil le matin, l’interrogatoire, le sang des oreilles et du nez, les rares promenades dans une salle spéciale au plafond transparent. Le déjeuner, 100 redressements assis, la chanson "Katyusha", une série de coups avec un coup de pied en caoutchouc. Un mince rayon de soleil, un pistolet paralysant sous le genou, un chien qui aboie frénétiquement.
Le 20 septembre, ils sont venus me chercher. Ils m'ont donné des vêtements de rechange, ils m'ont bandé les yeux, m’ont fixé les mains derrière mon dos et m’ont fait aller à l'aérodrome. Le décollage – l’atterrissage, le décollage – l’atterrissage. Koursk - Taganrog - Sébastopol. Des gars ont été ajoutés dans chaque ville de Tchernigov, de Kyïv, de Lviv. Deux jours plus tard, nous nous sommes retrouvés en Biélorussie et c'est seulement là qu'ils nous ont annoncé l'échange. Ils ont enlevé les bandages, coupé les liens de nos mains et ils nous ont montré où aller.
Ma fille de onze ans, quand elle m'a vu, a eu peur (j’ai perdu 25 kilos). La femme (une femme forte) n'a même pas levé un sourcil. Seules les larmes ont coulé. Le lendemain, nous sommes allés au magasin, et là – l’abondance.
- Cher, que veux-tu ?
- Bouillie d'orge.
J'ai repris au service. La liberté et l'indépendance de l'Ukraine sont avant tout. »
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Les femmes libérées de la captivité
Un autre échange de capturés entre l'Ukraine et la Russie, 108 femmes Ukrainiennes sont rentrées chez elles le 17 octobre 2022. 108 femmes Ukrainiennes - parmi lesquelles des soldats des Forces Armées Ukrainiennes, de la Garde Nationale, du régiment Azov, des gardes des frontières et des civils.
Elles ont parlé pour la première fois de la façon dont les Russes les traitaient. La plus âgée des femmes libérées a 62 ans, la plus jeune a 21 ans : "Ils nous ont traitées comme des animaux. Je vais vous en dire plus: même les animaux ne se comportent pas comme ça. Ils ont battu les filles, ils ont torturé les filles avec du courant électrique, les ont battues avec des marteaux, c'est le plus facile. Ils m'ont pendue. Je ne parle pas du tout de la nourriture, parce que c'était aigre. Même les chiens on ne les nourrit pas comme nous", c'est ainsi qu'elles se souviennent de la captivité.
"Celles qui avaient des tatouages... ils voulaient nous couper les mains, couper les tatouages, nous ébouillanter avec de l'eau bouillante juste parce que vous êtes, parce que vous êtes dans la Marine, parce que vous parlez Ukrainien", raconte une femme.
Elle dit que "le rêve que nous rentrerons chez nous" l'a aidée à endurer la captivité.
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La Russie nie avoir torturé ou maltraité des captifs, bien que des responsables Ukrainiens affirment que des combattants ont été maltraités en captivité russe.
En plus l'Armée Ukrainienne a déclaré que les militaires qui avaient été capturés blessés s'étaient aggravés pendant leur détention, tous souffraient de maladies chroniques qui s'étaient aggravées.
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Et on n’oubliera jamais le massacre de captifs à Olenivka qui est un acte terroriste commis pendant la nuit du 28 au 29 juillet 2022 par les forces d'occupation russes au village de Molodizhny du conseil de colonie d'Olenivka contre les prisonniers de guerre – les Ukrainiens - défenseurs de "Azovstal" à Marioupol. En juillet, une explosion dans la prison d'Olenivka a coûté la vie de 53 de captifs Ukrainiens et plus de 130 captifs blessés. La Russie a déclaré que l'Ukraine avait tiré sur la colonie, mais le gouvernement Ukrainien l'a qualifié de cynique, accusant la Russie d'essayer de détruire les preuves de torture et de meurtres. La Russie a négligé les règles de la guerre. "Ils se fichaient de Genève (Conventions), ils se fichaient de la vie des gens."
"Le caractère planifié de ce crime et sa commission par les Russes sont indiqués par de nombreuses preuves documentées: en particulier, le transfert délibéré de combattants dans de nouveaux locaux peu avant l'explosion, l'analyse de la nature des dégâts et le déplacement des ondes de choc, l’interception des conversations téléphoniques des combattants, l’absence de bombardement à l'endroit indiqué et autres"
Le commandant en chef des Forces Armées d'Ukraine, Valery Zaluzhnyi dit que les atrocités des russes provoquent la rage. "Nous nous vengerons de chaque frère mort ou mutilé", a-t-il écrit sur Facebook.
Selon Zaluzhnyi, contrairement à la Russie, l'Ukraine respecte les normes du droit international humanitaire.
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Il y a encore les témoins d’un officier russe qui a refusé de tuer et prendre part dans la guerre et il était présent pendant les tortures et il a réussi à s’enfuir et de ne pas être tué par ses compatriotes.
"Je n'ai aucun droit moral de demander pardon aux Ukrainiens." L'histoire d'un officier russe qui ne voulait pas se battre
Konstantin Yefremov officier russe (À l'aide de photographies et des documents militaires fournis par Yefremov, la BBC a pu confirmer qu'au début de la guerre, il se trouvait bien en Ukraine - dans la région de Zaporozhye, y compris dans la ville de Melitopol.)
YEFREMOV
Il affirme que des hommes Ukrainiens ont été brutalement interrogés en captivité, abattus et menacés de viol.
« Une fois le colonel a demandé à un captif, dites-moi les noms de nationalistes, qui connaissez-vous dans votre régiment, peloton. Et le gars n’a pas compris la question, nous- il a dit – nous sommes les officiers de l’Armée de Mer des Forces Armées Ukrainiennes. Pour cela, le colonel l'a battu, a fait tomber plusieurs dents. »
"Il a mis un pistolet sur la tempe d'un militaire qui avait un bandage sur les yeux, et il a dit: je vais compter jusqu'à trois maintenant, et ensuite je te tirerai une balle dans la tête."
"Il a compté, puis il a tiré près de la tête. À gauche ou à droite de la tête. Ça va tirer près d'une oreille, puis de l'autre. Il l'a assommé, et le prisonnier n'a pas entendu les questions que le colonel posait. Et il a commencé à crier. Je dis, camarade colonel, il ne vous entend pas, vous l'avez assommé. Il me dit : il nous trompe. Ces interrogatoires et ces tortures ont duré une semaine. Chaque jour ou chaque nuit, parfois deux fois par jour".
« Le colonel a continué interrogeant à nouveau le captif, il a tiré dans son bras sans toucher les os, et dans sa jambe droite, lui brisant l'os. Mes gars l'ont aidé, l'ont emmené au garage. Je me suis approché des officiers, pas du colonel, il est fou, j’ai dit : il faut emmener le blessé à l'hôpital. A quoi ils m'ont dit qu'il ne lui arriverait rien, tu le prendras demain matin."
Konstantin dit : "Je m'excuse auprès de tout le peuple Ukrainien d'être venu chez vous comme un invité non invité avec une arme dans les mains. Je ne peux même pas demander pardon pour moi-même, et je ne m'attends pas à ce qu'ils me pardonnent. Je ne voulais jamais et ne participerai pas à une telle folie."
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Il faut crier ce qui se passe en captivité russe car il y a des exemples affreux.
Un militaire russe qui était au service d'Akhmat - c'est une force spéciale subordonnée à la Garde Nationale et à Kadyrov en parallèle qu'il n'était pas seul, il y en avait au moins trois complices du FSB ; un homme de Touva, la plus pauvre des régions de la Russie. Et ce massacre s’est passé à côté du sanatorium "Privolye"(région de Severodonetsk, région de Lougansk).
Les chaînes affirment que la vidéo montre, qu’un combattant Akhmat, selon d'autres informations, il est membre du bataillon de volontaires Nord formé en Tchétchénie. Lorsque le soldat Ukrainien tente de résister, il reçoit un coup de pied sur la tête et est maintenu au sol.
Auparavant, l'organisation internationale de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW) avait publié un rapport sur les crimes de guerre commis par l'armée russe dans les territoires occupés dans le sud de l'Ukraine. Le document fait référence à la torture, à l'enlèvement et au meurtre de civils et de prisonniers de guerre dans les régions de Kherson et de Zaporizhzhia. Des dizaines de personnes de Kherson, Melitopol, Berdiansk, Skadovsk et de dix autres villes ont confirmé aux militants des droits de l'homme les faits de torture et la possible implication des militaires dans la disparition de civils.
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Et je ne peux pas garder la silence des terribles actions des russes …je dois décrire cela :
Le magazine TIME a publié en couverture une photo d'Ukrainiens capturés à Yagodnoye (région de Tchernihiv)
"Dans le sous-sol, où tout un village Ukrainien a passé un mois terrifiant en captivité", lit-on dans l'annonce de l'émission du 27 février au 6 mars.
Pendant les premiers jours de l'occupation, 368 habitants du village de la région de Tchernihiv, dont des enfants et des retraités, ont été parqués dans un bâtiment scolaire d'une superficie de 90 mètres carrés. Les gens étaient obligés de dormir debout et d'aller aux toilettes dans des seaux. Il n'y avait pas de ventilation normale dans le sous-sol et il fallait se procurer de la nourriture.
En conséquence, certains habitants sont morts dans des conditions inhumaines.
Il y a même les récits des gens survécus qui donnent des preuves de tortures des russes
Et tout cela il y avait plusieurs exemples terribles des tortures et des massacres à ma Boucha où j’ai passé plus de 12 ans, puis Izium, Kherson, Kharkiv etc.
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Les militaires qui ont enduré la captivité soulignent qu'ils ne diront pas encore grand-chose sur la capture, car cela pourrait nuire à leurs frères, et sœurs qui sont toujours détenus par les russes, ainsi que traumatiser leurs proches.
Et ceux et celles qui ont passé un horreur de la captivité continuent à lutter avec une seule
Pensée : les Russes - ce sont nos ennemis, nous sommes l'Armée Ukrainienne.
Un des militaires libéré a dit « Je suis né en 1993, en Ukraine indépendante, et je combattrai quiconque attaque mon pays »
On fait tout notre possible pour que tous et toutes captifs soient libérés le plus vite possible et on attend le Tribunal pour chaque crime réalisée par les Russes, par les barbares.
Paris 17/02/2023
Nataliia Pylypenko