Portrait MoDem : Salomé Fontaine-Garcia, vigneronne et militante du MoDem dans l'Aube
Découvrez le portrait de Salomé Fontaine-Garcia, une vigneronne productrice de champagne dans l’Aube qui s’engage en faveur d’une agriculture responsable et œuvre à défendre notre démocratie et ses institutions. Elle raconte son histoire au MoDem et les engagements qu’elle défend.
Qui est Salomé Fontaine-Garcia ?
Vigneronne de 38 ans, maman de 3 enfants, Salomé Fontaine-Garcia vit à Polisot, une commune de 350 âmes dans l’Aube. Très engagée pour défendre sa filière, elle est élue à la Chambre d’Agriculture de l’Aube dans le collège des exploitants agricoles, également vice-présidente du syndicat agricole la Coordination Rurale-FIDDA de l’Aube, mais aussi membre du Conseil d’Administration des Vignerons Indépendants de Champagne.
Son métier, elle le défend corps et âme, tout comme les valeurs du MoDem qu’elle a rejoint dès le début.
Quand Salomé Fontaine-Garcia rencontre la politique
Sensibilisée dès son plus jeune âge par son grand-père, militant syndical, adhérent au parti communiste et ancien résistant, elle a été très rapidement intéressée par le débat public.
Mais le déclic se fait à Angers, en 2006, au meeting de François Bayrou :
J’ai eu l’impression d’avoir trouvé mon maître à penser, celui qui savait mettre en forme ce que je pensais et ressentais.
Un sentiment qui ne s’est jamais éteint depuis, les valeurs fondamentales d’humanité et de démocratie lui correspondant totalement. Elle milite pour qu’elles soient pleinement intégrées dans la politique.
Dans cinq ans ? Elle se voit toujours adhérente au MoDem, loyale, avec si possible un mandat local.
Des engagements naturels : l’agriculture et l’éducation
Elle appelle ça « une déformation personnelle » : Salomé tient à défendre sa filière et plus largement les agriculteurs, dans un temps où la transition et l’écologie sont sur toutes les lèvres. Elle déplore aujourd’hui une opposition à l’agriculture au nom d’une idéologie écologique par pure ignorance :
Dès qu’on est éloigné d’un sujet, cela suscite de la méfiante, de la crainte, de la peur, voire un phénomène de rejet.
Dans son engagement agricole, elle s’est d’ailleurs récemment mobilisée dans le programme des « Villages » du MoDem, qui sont des outils de réflexion. Instinctivement, elle a rejoint le cercle avec pour thèmes l’alimentation et l’agriculture.
Maman de deux filles de six et neuf ans et d’un garçon de 12 ans, elle attache aussi beaucoup d’importance à l’éducation, dont la situation la préoccupe : baisse du niveau, absentéisme des enseignants, découragement dans la profession, enfants abandonnés qui trainent leurs lacunes d’année en année… Elle rappelle aussi que le livre de François Bayrou, « La décennie des mal-appris », est toujours d’actualité.
Son combat : défendre et expliquer notre démocratie
Salomé est partie d’un constat très simple qu’elle a réalisé lors des dernières élections locales :
Les gens ne connaissent pas leurs droits, ne connaissent pas le fonctionnement des institutions.
Et cela ne date pas d’hier. Une situation inquiétante, provoquant méfiance et hostilité de la part des habitants qui finalement, ne savent pas pourquoi ils votent.
Face à cela, la jeune vigneronne souhaite agir en apportant sa pierre à l’édifice : elle a créé une association proposant l’organisation de conférences informatives sur le fonctionnement des institutions tels qu’une commune, un département, une région etc.
En associant pédagogie, information et proximité, l’Auboise espère que son initiative fera des émules et souhaite, humblement, réussir à former quelques citoyens plus éclairés qui découvriront une appétence pour la politique locale.
Son plus grand regret : la méfiance envers le politique
Salomé l'affirme :
Le désintérêt d’une grande partie des électeurs pour les urnes doit nous interpeller.
Pour rappel, plus de la moitié des électeurs n’ont pas voté au 2d tour des élections législatives de juin 2022.
Pour elle, les outils informatiques sont une porte de sortie honorable avec un but clair : permettre davantage de consultation de la population.
Enfin, et en écho à son action au sein de son association, elle souhaite une simplification des messages politiques accompagnée d’une information plus accessible afin de favoriser une communication plus fluide et compréhensible entre les pouvoirs politiques et la population.