Ce jour-là : 15 mai, journée de la famille

Famille

Le 15 mai, les Nations Unies ont institué la journée internationale de la famille. Au Mouvement Démocrate, la famille constitue, depuis toujours, une question essentielle. 

Historiquement, la famille a toujours été au cœur de la pensée centriste. Sous la IIIe République, une fois la question laïque réglée, les centristes se sont consacrés à la question sociale. Dans les années 1920, les députés centristes, dont l’abbé Lemire, œuvrent pour les allocations familiales, pour le rôle des parents dans l’éducation. La famille est au cœur des politiques sociales, avec une succession de lois (loi Landry-Honorat en 1910, loi Loucheur en 1928, allocations familiales généralisées en 1932). 

La IVe République marque le temps d’une démocratie apaisée de la famille. Le centriste Paul Bacon (MRP) est au gouvernement sous la IVe République et au début de la Ve République : la question scolaire concentre alors l’attention. Puis c’est la loi légalisant l’IVG : le centriste Claudius Petit convainc les derniers démocrate-chrétiens résistants de voter la loi Simone Veil. Le centriste Jacques Barrot, au ministère du Travail et des Affaires sociales, s’est intéressé au sujet de la famille, coopérant notamment avec le ministère de la générosité entre les générations.

Pour soutenir les familles, les démocrates souhaitent un retour à l’universalité des allocations. Juridiquement, il est souvent question de la famille, à plusieurs endroits différents. Tantôt, le problème des familles monoparentales, tantôt la question des aidants familiaux, mais nulle part n’apparaissait une vision d’ensemble sur la famille. 

Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles en 2024, puis Haute-commissaire à l'Enfance depuis 2025, Sarah El Haïry s'est attachée à reconnaître et à protéger toutes les dimensions de la famille, dont il n’existe plus un modèle unique : cela peut être un homme et une femme, deux hommes, deux femmes, ou, bien souvent, des familles monoparentales. Il s’agit d'aller plus loin que les thèmes classiques de l’aspect fiscal et de la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. Sur ce point, les centristes sont favorables au quotient familial en matière fiscale, selon un principe de justice.

On doit construire un soutien à la parentalité qui ne soit pas jugeant. Aujourd’hui, les familles sont plurielles et peuvent avoir besoin d’être accompagnées à différents moments de leur vie : l’arrivée d’un enfant, une recomposition familiale...

Sarah El Haïry, pour La Croix, le 9 avril 2024.

La famille, cela comprend la démographie. Aujourd’hui, avec 1,87 enfant par femme, l’enjeu de la natalité est crucial. La famille, ce n’est pas seulement le temps de l’enfance, c’est une cellule qui existe tout au long de la vie. La question du grand-âge et de la dépendance entre naturellement dans la réflexion sur la famille. La famille, cela touche directement à la cohésion de la société et à la confiance qui se développe. C’est la confiance dans la vie. 

Trop souvent, politique familiale et politique sociale ont été confondues. C’est cette confusion qui a mené à la conditionnalité des allocations familiales. L’esprit de la mesure en est perdu. Le Mouvement Démocrate plaide pour un retour à l’universalité des allocations. 

Que ce soit pour favoriser la reprise de la natalité, pour accompagner les familles monoparentales ou en difficulté, ou pour reconnaître le statut et le rôle des aidants familiaux, le Mouvement Démocrate agit pour la famille, sous ses différentes formes, socle essentiel pour l'épanouissement de chacun.

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