5 ans pour le pouvoir d'achat 

Jerretie

Le pouvoir d’achat est un sujet primordial car il touche au cœur et le quotidien de la vie de chacun d’entre nous. Mener une politique en faveur de son augmentation est un enjeu majeur. Depuis cinq ans, l’action du président s’est inscrite dans ce sillage.

L'observatoire français des conjonctures économique (OFCE) est communiqué des données chiffrées à ce sujet : le pouvoir d’achat a augmenté, en moyenne, d’environ 1% par an, entre 2017 et à l’aube de 2022. 

Éléments de réponse avec Christophe Jerretie, député de Corrèze. 

Les mesures prises par le gouvernement (chèque énergie et indemnité inflation) sont-elles à la hauteur ? 

Le sujet n’est pas de savoir si elle est à la hauteur mais de bien mesurer son objectif et son utilité. En cela, elle est utile car elle contribue à aider des familles. L’objectif sera atteint car il va aider à payer les factures.  Sur le fond, je suis surtout favorable à des mesures économiques d’envergure, structurelles et pour toute la population. 

Qu’implique le fait de bloquer les prix du gaz durant toute l’année 2022, tant sur les dépenses et recettes de l’État que dans le porte-monnaie des Français ? 

Il s’agit d’une mesure d’anticipation qui va entraîner, selon les estimations une perte de recette de 5 milliards d’euros (avec la limitation de la hausse du prix de l’électricité). En revanche, pour les Français, il permet d’être moins soumis aux aléas économiques et politiques. Lors d’une reprise économique, il y a inflation et croissance. Ce sont des sciences économiques. 

Les indicateurs économiques (OFCE, INSEE) montrent que le pouvoir d’achat a augmenté durant le quinquennat. Pouvez-vous nous expliquer comment et pourquoi ?

Le pouvoir d’achat a augmenté pour plusieurs raisons cumulées :

  • Les baisses d’impôt pour les ménages (fin de la taxe d’habitation pour 80% des Français et pour l’ensemble d’ici 2023, baisse de l’impôt sur le revenu pour certaines tranches)
  • Les baisses des cotisations sociales pérenne
  • Un faible taux d’emprunt 
  • La hausse de certains minima sociaux
  • Hausse de la prime d’activité pour les bas salaires

Il est à la fois lié aux nombreuses mesures prise au cours du quinquennat et au contexte économique favorable. Pendant la crise, les mesures économiques du « quoi qu’il en coûte » ont permis de maintenir et sauvegarder le pouvoir d’achat (salaires toujours versés malgré la chute de la consommation). 

Est-il réaliste d’augmenter les salaires et de baisser les impôts, comme le proposent de nombreux candidats à la présidentielle ?

Durant le quinquennat, des allègements d’impôts ont été décidés à hauteur de 50 milliards d’euros. Nous devons garder une part de recettes car il y a beaucoup de services à financer. 

Ensuite, la hausse des salaires, oui bien sûr : tout le monde veut gagner plus mais cela passera forcément par plusieurs mesures telles que l’intéressement salariale à la réussite économique des entreprises, la distribution de la valeur ajoutée dans les branches, la baisse ou, tout du moins, la stabilisation des cotisations sur les salaires. Enfin, certains ajustements dans les dépenses de la sécurité sociale seront nécessaires.

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