Le Mouvement
Nos priorités
Découvrez nos propositions sur les sujets qui nous tiennent à cœur.
Une société unie et solidaire
Qu’est-ce qu’être français ? C’est se sentir solidaires pour lutter ensemble contre les déterminismes et les inégalités de destin. Il existe un imaginaire français partagé, et les sentiments d’appartenance (binationalité, attachement à telle ou telle région, à l’Europe) peuvent se renforcer mutuellement.
Soutenir le pouvoir d'achat
Donner à chacun la liberté de choisir sa vie, c'est l'un des défis les plus importants de notre société. Nous luttons contre la paupérisation et la marginalisation d'une partie de nos concitoyens. Tous, nous devons pouvoir vivre dignement de notre travail.
La véritable solution, c’est la question du partage de la valeur : participation, intéressement, actionnariat salarié. C’est bien lorsque les entreprises font des bénéfices qu’elles peuvent augmenter les salaires. Si on entre dans une économie où les salariés savent qu’ils ont une rémunération fixe et, en plus, une rémunération supplémentaire indexée sur la performance générale de l’entreprise, on fidélise les salariés, on les accroche à un projet collectif et… on augmente leurs salaires.
Le pouvoir d'achat en Outre-mer, insuffisant, est inférieur à celui de la métropole, ce qui constitue une injustice aggravée par la vie chère. Le chômage de masse est la conséquence d'une absence de politique économique adaptée aux spécificités ultramarines. Nous avons besoin de pragmatisme outre-mer. Un problème, une solution – et ces solutions doivent être construites territoire par territoire.
Ce que nous défendons :
- Pas de hausse d'impôt pour les classes moyennes
- Poursuivre les efforts en matière de revalorisation salariale et de mise en place de dispositifs d'épargne salariale, d'intéressement et de participation dans tous les secteurs
- Avantager les petites retraites, garantir un pouvoir d'achat inchangé aux petites retraites et remettre dans le droit commun les retraites les plus importantes
Des conditions de logement durables et dignes
Le confinement a mis en lumière les inégalités d'habitation, en particulier dans les grandes villes. L'accès à un logement décent pour tous fait partie de nos combats.
Le logement, c'est l'histoire d'une vie. De la naissance aux derniers jours, ce sujet est central pour chacun de nos concitoyens. Très peu de biens matériels répondent à autant de sens au-delà de la protection matérielle qu’il représente : la famille, l’économie, le secteur social, les territoires, l’histoire et la culture, il est le témoin d'une société.
On doit trouver un plus grand intérêt à travailler qu’à ne pas travailler. Ça signifie pouvoir avoir des fins de mois moins compliquées. Il faut que les actifs ne soient pas lésés et puissent trouver un logement. Aujourd’hui, on a davantage de turnover dans les logements sociaux et locatifs parce que les primo-accédants n’ont plus accès au crédit. Donc les banques doivent être davantage présentes. Donner du pouvoir d’achat, c’est permettre à des primo-accédants d’accéder à la propriété.
Ce que nous défendons :
- Augmenter la production de logements neufs
- Inciter les investissements afin de favoriser l’accès de tous au logement
- Poursuivre la rénovation du parc existant
- Faciliter l'accession à la propriété des primo-accédants
- Assouplir les conditions d'accès au prêt à taux zéro (PTZ)
- Établir une vraie mixité, incluant l’accession sociale à la propriété et un développement des logements intermédiaires
Réformer notre système de santé pour le préserver
La reconstruction de notre système de santé est une urgence. Nous proposons une réforme systémique, articulée autour d’une vision stratégique de long terme, qui place le patient au centre. L’accès aux soins doit être un bien commun. La lutte contre les déserts médicaux est une priorité.
Il est impératif d'assurer la soutenabilité de notre système de santé, percuté par les contingences démographiques et les maladies complexes qu'il faut financer, en travaillant à une plus grande maîtrise des dépenses. Nous devons réfléchir à une transformation des modes de financement ainsi qu'au renforcement de la prévention.
Ce que nous défendons :
- Regrouper l'offre de santé publique et privée et appuyer les structures de proximité
- Favoriser la reprise d'activité partielle des soignants retraités
- Développer le numérique au service de l'efficacité de notre système de soins
- Aller plus loin dans la mise en place du soutien proche aidant
- Faire de la santé mentale une grande cause nationale
- Supprimer le délai de carence en cas de fausse-couche
- Rembourser intégralement les fauteuils roulants
- Mise en place d'une politique de prévention active
La sécurité, première des libertés
Le sentiment de sécurité constitue notre liberté première. Il n'est pas normal de vivre dans la peur, au quotidien. Les violences se multiplient au sein de notre société. Faire confiance à notre police est le ciment de notre sécurité. Le travail de la police et celui de la justice doivent aller de pair, dans un souci commun d'apaiser les tensions sociales et sans discrimination d'aucune sorte.
Participer à la modernisation et à la valorisation de notre système judiciaire est une chance pour rendre notre société plus équitable et plus sereine.
L'insécurité gâche la vie des Français. Ils réclament que nous agissions pour leur sécurité au quotidien. C'est la promesse de 2017 et nous avons agi avec la création de 10 000 puis 8 500 postes de policiers et gendarmes supplémentaires pour renforcer la présence des forces de l'ordre au contact des Français dans nos villes et nos villages. Il y a un enjeu considérable à restaurer l'autorité et le respect de la loi. En complémentarité avec la police nationale, les polices municipales ont un rôle fondamental pour assurer la sécurité de proximité des Français.
Ce que nous défendons :
- Poursuivre l’augmentation des moyens financiers et humains de nos forces de l'ordre et de notre justice
- Généraliser le dépôt de plainte en ligne pour les infractions simples
- Multiplier les opérations « place nette » contre les trafics de drogue
- Renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes : déploiement de bracelets anti-rapprochement et de téléphones grave danger
Refaire de l’école le creuset de l’égalité
Depuis des décennies, François Bayrou porte une vision exigeante et juste de l'éducation. C'est à l'école, en premier lieu, que les inégalités de destin doivent être combattues. Nous défendons l’excellence de l’éducation qui favorise l'esprit critique, la coopération entre les enfants et la transdisciplinarité. Nous sommes convaincus que l'éducation se poursuit à tous les âges et que chacun doit avoir une seconde chance.
« Il n’y a pas de sujet plus important que les fondamentaux, que la culture générale, dans ce monde en mouvement, où il faut constamment se réorienter. »
« Proposer aux Français une voie d’espérance, qui donne sens à ces efforts, c’est aussi refonder notre Éducation nationale. »
Interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, c’est protéger, pas punir. Notre priorité : accompagner avec l'éducation au numérique et le soutien aux parents.
Le monde virtuel a des conséquences sur le monde réel.
Le principe de la laïcité est un pilier de notre société. Pour nos enfants, l'école est un lieu de son apprentissage. Et ils doivent accepter d'y construire leur esprit critique, mais ne doivent pas rejeter ce qu'ils apprennent au nom de leur religion, quelle qu'elle soit.
Ce que nous défendons :
- Donner la priorité absolue aux apprentissages fondamentaux
- Lutter inlassablement contre toutes les formes de harcèlement scolaire
- Poursuivre la revalorisation financière du métier d'enseignant
- Mieux former et accompagner les professeurs
- Renforcer l’égalité filles-garçons à l’école
- Encourager la pratique de sports variés à l’école
- Poursuivre le recrutement d’accompagnants pour les élèves en situation de handicap
- Développer davantage le mentorat
Ne pas laisser payer la dette à nos enfants
Dès 2007, François Bayrou alertait sur le danger de la dette. Il n'a cessé de rappeler depuis que c’était un sujet à la fois vital pour la souveraineté de notre pays, et moral, à l’égard des plus jeunes générations. Continuer de creuser la dette, c’est renoncer à son indépendance et faire peser sur les plus jeunes les conséquences de décisions qu’ils n’ont pas prises. François Bayrou a proposé un chemin de redressement, sur 4 années, mettant à contribution l’Etat, à travers sa réorganisation, les entreprises et les citoyens, selon leurs possibilités. Il n’est pas encore trop tard et l’effort est atteignable. Et pour que chacun prenne sa part, l’effort doit être juste.
Cette dette est une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social. Quand on est héritier dans une famille, on peut toujours refuser l’héritage qui comporte trop de dettes. Mais quand on est citoyen d’un État, on ne le peut pas !
Ce que nous défendons :
- Objectif : 3 % de déficit public en 2029
- Mieux organiser les services de l’Etat, simplifier, pour faire des économies
- Renforcer la lutte contre la fraude
- Des efforts demandés à tous les Français, selon leurs capacités
- Informer chaque année tous les Français du coût réel de leur accès aux services publics et au système de santé, et de leur contribution à la solidarité nationale
Focus sur le Plan anti-solitude
Une société ne tient debout que par ses solidarités, comme un corps vivant qui a besoin de chacun de ses organes. Ainsi, les générations doivent davantage se connaître, vivre ensemble et s'enrichir mutuellement de leurs expériences. L'isolement touche tous les âges. Les plans anti-solitude, comme celui de Pau, doivent être mis en place partout en France.
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