Richard Delepierre : « Quand on travaille en politique, on sait que ce n’est pas un métier. C’est quelque chose de fragile. C’est ce qui fait toute la beauté de l’exercice »

Richard Delepierre

Homme d’action et attaché au travail d’équipe, Richard Delepierre occupe depuis juin dernier le poste de maire dans la ville du Chesnay-Rocquencourt. Face à la crise sanitaire actuelle, il ne se laisse pas abattre et entend apporter de la modernité à sa ville en plaçant l’humain au centre du débat. Portrait.

Richard Delepierre a beaucoup voyagé  dans sa vie. Né à Paris, il se retrouve embarqué en Algérie à l’âge de 6 ans. Il gardera du pays nord-africain des souvenirs magiques entre les senteurs des orangers et les Noël à 25 degrés. Richard Delepierre a vécu en Algérie pendant 3 ans, période où le pays était dirigé par le « socialisme soleil », une période d’ouverture et de paix où les questions économiques et sociales étaient au cœur des réflexions. Il déplore les années qui ont suivi et qui ont vu le pays basculer dans une grande violence dans laquelle il s’est enlisé.

À 9 ans, Richard Delepierre retrouve l’Hexagone à Nantes où il effectue toute sa scolarité, avant d’achever ses études à Toulouse, et d’entrer dans la vie active à Paris.

S’il a fait une grande partie de sa carrière à la SNCF où il finit patron de la gare de l’Est à Paris, Richard Delepierre ne s’est jamais trop éloigné du chemin politique. Son engagement naît d’ailleurs avec la campagne de Raymond Barre en 1988. Homme dont il loue le discours de vérité. Il faut attendre 1997, après la dissolution de l’Assemblée nationale, pour que Richard Delepierre s’engage à nouveau en politique en intégrant Force démocrate, l’ancien parti de François Bayrou. Centriste de cœur, humaniste, il trouve en cet homme des qualités certaines qu’il partage profondément.

Prônant des valeurs d’ouverture et de tolérance, Richard Delepierre considère l’humain avant tout. Passionné de débats, il voue un intérêt tout particulier aux longues discussions politiques à table : lui-même a une mère de gauche et un père de droite. Cette vision se retrouve également dans sa vie professionnelle, à la SNCF :

Je considère que le patrimoine d’une grande boîte comme celle-là, c’est avant tout ses 125 000 agents et non ses kilomètres de rails et ses locomotives.

Spécialiste avant tout des questions de défense nationale, il s’intéresse également à la place de l’Homme dans la société, à la place des femmes, ou encore au rapport au travail.

L’histoire de Richard Delepierre avec la ville du Chesnay-Rocquencourt remonte à l’époque où il finalisait sa dernière année d’études à Dauphine et logeait chez des habitants au Chesnay.

Après des années de campagne et de militantisme, il accède en 2014 à la fonction d’adjoint à la voirie et à l’assainissement. Poste qu’il occupera pendant 5 ans, avant d’incarner la relève.

Le Chesnay-Rocquencourt possède un cadre de vie très agréable puisque la ville est enchâssée au nord-ouest de Versailles, bordée par la forêt et un grand parc, et compte de nombreuses résidences.

Pour autant, le maire qualifie sa ville de « belle endormie ». Réputée pour son centre commercial Parly 2, qui fut le premier centre commercial à l’américaine en France, et pour sa copropriété de 7500 appartements qui est la plus grande d’Europe, elle a été très pionnière il y a 50 ans mais vit aujourd’hui dans ce passé et a besoin d’un nouveau souffle.

Et ce nouveau souffle, Richard Delepierre souhaite pleinement l’incarner en apportant de la modernité. Développer les mobilités douces, rénover l’éclairage public, se doter d’équipements modernes et adaptés, réintroduire des conseils de quartiers... Tels sont les projets portés par le nouveau maire du Chesnay-Rocquencourt. Et rien ne peut entacher la détermination de Richard Delepierre, pas même la crise de la Covid-19.

Malgré le contexte actuel, il est important de garder le lien avec les 33 000 habitants de la commune, mais aussi avec les 750 agents au service de la ville et les 43 élus municipaux :

Le maire ne doit pas se laisser dévorer par le quotidien et rester en contact avec le réel et anticiper la suite. Les journées sont très denses mais passionnantes.

Grâce à son expérience professionnelle et managériale, notamment en tant que directeur des gares de Paris-Est et Marne-la-Vallée TGV, il reconnaît les similitudes avec son parcours politique.

Diriger une grande gare c’est comme diriger une petite ville dans la ville.

La politique pour lui? 

Quand on travaille en politique, on sait que ce n’est pas un métier. C’est quelque chose de fragile. C’est ce qui fait toute la beauté de l’exercice.

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