Fabien Robert nommé Secrétaire général adjoint du Mouvement Démocrate

Mouvement Démocrate - Qu’est-ce qui lie votre parcours à celui du Mouvement Démocrate ? Quelles sont les valeurs auxquelles vous êtes attachées et que vous retrouvez au sein du courant démocrate ? 

Fabien Robert - Tout d’abord, je veux remercier François Bayrou pour sa confiance, elle me touche et elle m’engage.

Ce lien est une histoire ancienne : j’ai adhéré au mouvement centriste à l’âge de 16 ans grâce à François Bayrou. Il m’a convaincu avec une idée simple qui guide toujours mon engagement politique : aucun camp n’a le monopole des bonnes idées. En politique, pour acquérir une forme d’humanité, je crois qu’il faut être capable de reconnaitre la part de vérité chez l’autre. 

Je déteste l’esprit de système, et si notre pays a accumulé 30 ans de difficultés, c’est précisement à cause de cette opposition stérile droite/gauche.

J’ai traversé les déserts et les oasis aux côtés de François Bayrou avec le même enthousiasme car j’étais sûr de la solidité et de la véracité de nos convictions. Et, grâce à la détermination de tous, François et Marielle en premiers de cordée, nous avons contribué d’une manière décisive à l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire politique de notre pays avec l’élection d’Emmanuel Macron et l’émergence d’une majorité centrale. De cela, je suis extrêmement fier. Cela ne doit pas être une parenthèse de 5 ans mais au contraire le début d’un mouvement de rassemblement des français pour réformer le pays. Et d’ailleurs, si l’on regarde l’histoire du Centre, ce fut notre responsabilité à plusieurs reprises lors de moments décisifs de notre histoire. 

Le MoDem, c’est ma famille politique, et ce n’est pas le mot politique qui est le plus important, c’est le mot famille.

Proximité, humanité et liberté :  voici les valeurs qui guident mon engagement en politique (dans la vie d’ailleurs) et que je retrouve au sein du MoDem. Au-delà des valeurs, je crois que les personnes comptent au moins autant : j’ai plaisir à travailler avec Marc Fesneau, Jacqueline Gourault, Sarah El Haïry, Jean-Noël Barrot et Richard Ramos.

Quelles sont les missions qui vous ont été confiées et quels sont les chantiers que vous souhaiteriez entreprendre dans le cadre de ce nouveau mandat de Secrétaire général adjoint ?

Le Secrétariat Général du mouvement pilote la coordination de nos actions de terrain, sous la houlette de Jean-Noël Barrot. C’est, en vérité, essentiel : un mouvement politique ne peut se limiter à un club de réflexion. Nous devons aussi entretenir et développer notre organisation territoriale, à la fois pour convaincre nos concitoyens lors des élections, mais également pour ne jamais se couper du terrain.

Hélas, les crises économiques, sociales et démocratiques que nous traversons ébranlent tous les piliers de la société et les mouvements politiques n’échappent malheureusement pas à ce mouvement de fragilisation. Pourtant, je n’ai jamais cessé de les défendre car ils sont essentiels au pluralisme qui est l’une des conditions d’existence de la démocratie. Depuis bientôt 15 ans, le Mouvement Démocrate représente un pôle de stabilité dans ce paysage mouvant. Nous sommes identifiés et considérés par l’opinion publique. Nous prenons pleinement part à l’action du Gouvernement et du Parlement, sans jamais renoncer aux principes qui nous sont chers, à notre idéal de justice et d’humanité ainsi qu’à la défense d’une Europe forte. Et parfois, nous faisons entendre notre différence. 

Néanmoins, dans le moment particulièrement sensible que traverse notre pays, et à l’aube des élections présidentielles et législatives, nous devons rassembler nos forces pour aller de l’avant. C’est la raison pour laquelle je veux aider à bâtir un MoDem fort dans une majorité présidentielle forte, grâce notamment au lancement du mouvement voulu par François Bayrou, « Ensemble citoyens ! ». Au-delà de ce principe général, je suis resté un militant, et je souhaite donc être utile, en collant des affiches comme en aidant la formidable équipe des permanents du MoDem qui, depuis 133 le bis, oeuvre avec loyauté, professionnalisme et conviction au service de nos idées. Parmi les chantiers que j’ai plaisir à piloter, avec l’équipe : restructurer des mouvement départementaux en croissance, organiser nos évènements internes, préparer 2022, améliorer nos outils militants avec notamment l’application Cité Démocrate...

Comment abordez-vous les échéances politiques à venir ?

Avec envie et humilité. 

J’éprouve de la fierté, notamment à l’égard de nos député(e)s (souvent élu(e)s pour la première fois !), quand j’observe le bilan de cette majorité : quel boulot ! Sans compter la gestion d’une crise inédite et la relance du pays qui est l’une des plus dynamiques d’Europe. Mais surtout, au-delà des actes en faveur de la justice sociale, c’est l’état d’esprit du Président de la République et du Gouvernement qui est à saluer : contrairement aux quinquennats passés, on n’oppose plus les français les uns aux autres.

Néanmoins, rien n’est gagné ! Rien. C’est la raison pour laquelle je veux m’engager à fond dans ce combat, je pense que le Président de la République doit faire un second mandat, dans l’intérêt de la France et de l’Europe.

Pour cela, nous devons faire preuve de trois qualités selon moi : l’unité, le terrain et un projet optimiste pour la France. Je crois que les Français ne cherchent pas des coupables, ils attendent de connaître le cap et les moyens pour y parvenir. Je suis sûr qu’Emmanuel Macron est le bon capitaine dans le moment que nous vivons.