Podcast PDE : Vers le second tour des élections présidentielles françaises 

PDE

Découvrez le nouveau numéro du podcast "La fenêtre sur le monde" du Parti démocrate européen, consacré pour cette édition au scrutin du second tour de l'élection présidentielle française. Vous pouvez également retrouver directement ce podcast sur le site du PDE democrats.eu.


Intro 

Bienvenue dans le septième épisode de "Fenêtre sur le monde".

Nous sommes aujourd'hui le vendredi 22 avril, et dans ce podcast nous allons parler : 

  • des dernières mises à jour, sur le conflit russo-ukrainien
  • des élections ‹ françaises,
  • de la démission, du leader de Di Linke en Allemagne
  • d'espionnage téléphonique, contre des politiciens catalans
  • Ensuite ... les meilleurs éditoriaux et articles d'opinion, sur :
  • le débat entre les deux candidats à la présidence française
  • et sur changement climatique et à la transition écologique

Comme d'habitude, nous commençons par les nouvelles les plus importantes de la semaine.

Section actualités

La première nouvelle du jour, concerne les derniers développements dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Il a été signalé cette semaine, que les forces armées russes concentrent, leurs efforts dans l'est de l'Ukraine, dans la région du Donbass.

Le Donbass est une région russophone de l'Ukraine, où des affrontements entre les séparatistes, soutenus par le gouvernement russe, et les militaires ukrainiens ont lieu depuis 2014.

Mais changeons maintenant complètement de sujet, et parlons des élections présidentielles françaises.

Cette semaine a eu lieu le débat tant attendu, entre les deux candidats qui s'affronteront au second tour : l'actuel président Macron et l'opposante Le Pen.

Le second tour, qui déterminera, qui sera le président français pour les cinq prochaines années, aura lieu le dimanche 24 avril.

Selon les sondages publiés par Le Figaro, Macron est en tête avec 56% des voix, contre 44% pour Le Pen.

Nous restons en Europe continentale, mais nous traversons la frontière allemande. 

Susanne Hennig-Wellsow, La chef du parti de gauche Die Linke, a démissionné. Cette décision est motivée non seulement, par des raisons personnelles, mais aussi par les accusations de violences sexuelles, portées contre plusieurs membres du parti, dont la coprésidente Janine Vissler.

"Je présente mes excuses aux personnes concernées, et je soutiens tous les efforts visant à faire de Die Linke, un parti où le sexisme n'a pas sa place", a déclaré désormais l’ancienne chef du parti.

Traversons maintenant la Manche, pour nous rendre au Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s'est excusé devant le Parlement, pour l'amende qu'il a reçue, à la suite des fêtes organisées pendant le confinement.

"Je n'ai pas réalisé, ni à l'époque ni plus tard, que cette réunion pouvait constituer une violation des règles. C'était mon erreur, et je m'en excuse sans réserve", a déclaré Johnson.

Les excuses n'ont pas été appréciées, ni par l'opposition, ni par son propre parti. L'ancien chef de file du parti conservateur a déclaré, que M. Johnson n'était "plus digne du poste qu'il occupe".

Nous retournons maintenant en Europe, et nous nous rendons en Espagne, pour parler d'espionnage contre les politiciens indépendantistes catalans.

Selon une étude publiée par le centre de recherche Citizen Lab, les téléphones de 27 politiciens indépendantistes catalans, ont été mis sur écoute, à l'aide du logiciel espion Pegasus.

Parmi les victimes les plus notoires de l'espionnage, figurent l'actuel président catalan Per, Aragonès, ainsi que les anciens présidents régionaux, Quim Torra, Carles Puigdemont et Artur Mas.

Tribunes libres #1

Nous abordons maintenant, les premiers éditoriaux de la journée. Nous continuons à suivre les élections présidentielles françaises, et lisons certaines des réactions de cette semaine.

Le premier éditorial de la journée, est venu du journal espagnol El Diario. Le chroniqueur Marco Schwartz, a suivi de près le débat, et en a analysé, la forme et le contenu. Selon Schwartz, Macron "n'a pas fait d'erreurs majeures dans ses discours, mais a également été beaucoup plus efficace sur le plan dialectique". Il note cependant qu'il reste, "la question de l'impact que son style arrogant peut avoir sur le public". Les critiques à l'encontre du président français fusent de toutes parts. En revanche, Marine Le Pen "a conservé une attitude modérée, pour se présenter comme une femme d'État prête, à devenir présidente". Mais c'est lorsqu'il s'agit du contenu, selon le journaliste espagnol, que le masque de Le Pen tombe. Si elle condamne l'invasion ukrainienne, elle ne veut pas couper les importations de gaz russe, et a soutenu l'annexion de la Crimée il y a sept ans. Si elle dit vouloir rester dans l'UE, elle affirme également, que Bruxelles devrait "respecter les choix des sociétés des pays". Mais pour Schwartz, cela signifie "ne pas agir, contre les gouvernements qui adoptent des politiques homophobes et racistes". Macron, conclut l'éditorial, a gagné le débat, et gagnera l'élection, mais la question est "de combien" ?

De l'Espagne, nous passons à la France, et au journal Le Figaro. Même pour le journaliste Vincent de Viller, le vainqueur du débat était Macron. "Emmanuel Macron a montré une nette supériorité dans la maîtrise des questions économiques", note le chroniqueur. Marine Le Pen, en revanche, "n'a jamais réussi à imposer une domination claire, à renverser l'impression collective de légitimité d'Emmanuel Macron". Toutefois, selon M. De Villers, ce qui ressort le plus du débat, c'est l'absence d'une vision, plus unifiée de l'avenir de la France. "Les mesures catégoriques se sont empilées, sans jamais développer une vision, qui ordonnerait ce gros tas de propositions", explique le journaliste, selon qui cela risque de lui aliéner une grande partie de ses concitoyens. En conclusion de son éditorial, M. De Villers ne doute pas, que M. Macron remportera l'une ou l'autre victoire, mais souligne qu'"il aura la tâche difficile, de réconcilier le pays".

Pour le dernier commentaire de la journée sur le sujet, nous nous rendons en Italie, et nous nous tournons vers le journal La Repubblica. Les pages du journal italien, accueillent le commentaire du journaliste Bernard Guetta. Guetta tente d'imaginer une éventuelle victoire de Le Pen : "Je devrais avoir honte, car la moitié des Français, de toutes les classes sociales, et de tous les niveaux d'éducation, soutiennent désormais l'extrême droite". "C'est une résurrection, car cette extrême droite n'a jamais cessé d'exister", explique Guetta. Une résurrection, due au fait qu'elle se cachait dans d'autres forces politiques, dit-il, et que nous l'avons ignorée. Nous devons donc cesser, de faire comme si de rien n'était, et lutter ouvertement contre ce phénomène. Contre son retour, tous les hommes désireux de paix et de liberté doivent se mobiliser", affirme le chroniqueur en conclusion.

Tribunes libres #2

La deuxième série d'éditoriaux de la journée, portera sur le changement climatique, et le débat autour des énergies renouvelables.

Nous commençons par les pages du journal français Le Monde, qui analyse, l'absence du débat sur le climat dans la campagne électorale présidentielle française. "Comment expliquez-vous que l'environnement et le climat, ne soient pas entrés dans le débat ? Question qui, selon le journaliste Stéphane Foucart, a souvent été posée aux candidats. Selon un chiffre cité par Foucart, les questions sur le climat n'ont occupé que 5% du temps, dans les interviews et les débats menés par les médias. "Cette absence a de grands effets, sur notre perception collective des risques réels du changement climatique en cours", explique le journaliste. Mais dans le même temps, bien que "marginalisés sur la scène politique nationale, le climat et l'environnement tendent, au contraire, à s'enraciner au niveau local". Ce dernier fait, analyse Foucart, motiverait la victoire des partis écologiques locaux, aux élections locales françaises. C'est comme si, conclut le chroniqueur, "toute marge de manœuvre consiste désormais, à tenter de s'adapter à l'inexorable, alors que le changement est arrivé à la porte".

Comme nous venons de le voir, le changement climatique est un problème mondial, mais aussi un problème local. Tournons-nous maintenant, vers les pages du Financial Times britannique, pour voir comment certaines entreprises, s'adaptent au changement climatique. L'utilisation du charbon pour produire de l'énergie, a été qualifiée de "dépendance mortelle", par le secrétaire général des Nations unies, c’est en tout cas ce que note la journaliste Helen Thomas. Elle rappelle que la société anglo-suisse Glencore, a déclaré que 40 % de ses bénéfices, proviendraient de l'extraction et de la vente de charbon. Pour Thomas, c'est la preuve, que "beaucoup d'entreprises ne se rendent pas compte, de la rapidité du changement d'opinion sur cette question". Les entreprises individuelles et leurs investisseurs doivent également agir, conclut-elle, car s'ils veulent que les entreprises auxquelles ils s'intéressent, restent en activité, "ils devraient aussi faire pression chaque année, pour que les combustibles fossiles disparaissent rapidement".

Revenons maintenant en Europe, et déplaçons-nous vers un autre pays francophone, plus précisément la Belgique. "L'hydrogène fossile est-il sur son lit de mort ? " c’est le titre d'un éditorial, du journal belge Euobserver. L'auteur de l'article, Dominic Eagleton, de l'ONG Global Witness, explique que "de grandes quantités de gaz fossiles, sont nécessaires pour produire de l'hydrogène fossile". L'hydrogène fossile est donc, une "fausse énergie verte", car il "aide les compagnies gazières, à rester en activité, même si leur activité détruit le climat". On parle beaucoup, du remplacement du gaz russe, poursuit l'activiste, qui prévient qu'il s'agit d'une solution temporaire, alors que le véritable objectif, devrait être de passer aux sources renouvelables. L'éditorial se conclut par une feuille de route claire, sur la manière dont l'UE pourrait, se détacher des combustibles fossiles russes, tout en luttant contre le changement climatique : "L'UE pourrait éliminer les importations de gaz russe d'ici 2025, éliminer complètement le gaz d'ici 2035, et ce sans faire de nouveaux investissements, dans l'hydrogène fossile.

Outro

Nous sommes à la fin du septième volet de la rétrospective, et de la revue de presse "Fenêtre sur le monde". 

Avant de conclure, nous aimerions vous rappeler, que le second tour du scrutin présidentiel français aura lieu dimanche. Nous vous tiendrons informés du résultat des élections, la semaine prochaine.

L'éditorial de cette semaine a été rédigé par Daniele Ruzza, avec Safouane Abdessalem au micro.

À bientôt

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