"Nous sommes les seuls à nous fonder sur une hypothèse réaliste de croissance"

La Cour des Comptes a rendu public son rapport annuel, ce jeudi, qui alerte sur le niveau des déficits et recommande une baisse significative des dépenses de l’État. L'ancienne secrétaire d’État au Commerce extérieur a remarqué que "lorsque l'on regarde le rapport de la Cour des comptes, c’est du Bayrou dans le texte".

"Dès son ouverture, le rapport dit 'il y a urgence', donc 'état d’urgence'. Cela fait directement écho au titre du livre de François Bayrou, publié en août dernier. La prise de conscience est extrêmement importante", a-t-elle souligné. Pour l'ancienne députées des Yvelines, il est indispensable d'avoir aujourd'hui "une vision réaliste de l’objectif de croissance" et d'arrêter "de faire la course poursuite avec des plans de rigueur successifs". "Nous sommes les seuls à dire qu’il faut prendre la croissance à une hypothèse extrêmement raisonnable, c’est-à-dire 1,5%, tous les autres imaginent qu’elle sera au-dessus de 2%", a-t-elle détaillé.

"L’homme honnête, l’homme tenace, l’homme sérieux, l’homme qui se concentre sur la production et la vente des produits français, l’homme qui attache de l’importance à l’instruction, l’Europe et la démocratie, trace des décisions extrêmement claires", a estimé Anne-Marie Idrac, en réaffirmant son soutien à François Bayrou.

Pour aller plus loin

Revivez l'interview de Anne-Marie Idrac en vidéo, sur le site du journal Le Figaro, en cliquant ici.

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