"L'action conjointe de l'UE et de la Ligue arabe serait de nature à faire bouger les choses en Syrie"

"Si j'étais élu président, j'essayerais d'organiser un sommet Ligue arabe Union Européenne", a-t-il proposé en expliquant que "l'action conjointe ou le soutien de l'Union Européenne a une action de la Ligue arabe serait de nature à changer le climat, à faire bouger les choses".

Le député de Pyrénées-Atlantiques a fait part de ses doutes quant à une action onusienne : "Je crois assez peu à l'efficacité de l'ONU, même si j'espère me tromper, parce que la Syrie semble loin de New York et parce que cette institution est paralysée", a-t-il analysé. "Je ne pense pas non plus que l'exemple libyen puisse être réédité comme ça en claquant des doigts", a-t-il affirmé en alertant sur les conséquences qu'a dû subir la Libye. "On voit bien les conséquences aujourd'hui et ce qu'elles pourraient être dans le cas de la Syrie avec toute la puissance de l'armée Syrienne, avec l'intervention de la Russie et de la Chine qui pour des raisons géostratégiques font cause commune et s'instaurent en protecteur du régime de Monsieur Bashar el-Assad", a-t-il analysé, en décrivant une intervention qui pourrait se révéler "explosive" et le risque ne pourra être pris aisément. 

Pour le candidat à la présidence de la République, la coopération avec la Ligue arabe est donc le "seul choix stratégique qui pourrait faire avancer la situation, devant l'horreur que Monsieur Bashar el-Assad, qu'on avait invité à présider le défilé du 14 juillet, perpètre contre son peuple".