"La relance partira de la base : des PME, des TPE, de la capacité à produire et à réindustrialiser!"

Robert Rochefort a défendu une relance de l'économie au travers des TPE et PME,
Alors que François Hollande et Nicolas Sarkozy se renvoient la responsabilité de la situation, Robert Rochefort a tenu à rappeler l'importance de sortir d'un débat "dans l'invective" pour se concentrer sur les propositions qui sortiront le pays de la crise. "Je dis simplement à tous les Français qui ne veulent plus de Nicolas Sarkozy, qui ne veulent pas d'un deuxième mandat, que la crise ne s'en ira pas avec son simple départ et que les propositions de François Hollande ne sont pas satisfaisantes", a-t-il affirmé.
Pour l'eurodéputé, les propositions du candidat François Hollande "sont finalement des propositions assez classiques de la gauche" qui "ne consistent qu'à dire 'on va faire des dépenses publiques supplémentaire et on va créer des postes de fonctionnaires dans différents endroits', comme il l'a annoncé sur TF1". Pour Robert Rochefort, cela n'est pas raisonnable dans un contexte de déficits déjà particulièrement importants. "Moi, j'aimerais bien en créer, mais le problème c'est qu'on est arrivé à un niveau de dette publique qui est considérable".
"Le président n'est pas un magicien !"
"Nous devons échapper au sort de la Grèce en élaborant un programme de recréation de l'emploi, de mobilisation de l'économie", a revendiqué l'ancien directeur du CREDOC pour qui la relance du pays se fera par le bas : "Cela doit partir de la base et pas de décisions qui sont prises d'en haut par un président qui serait une sorte de magicien, mais par les PME, par les TPE, par la capacité de produite en France et de réindustrialiser".
Robert Rochefort a également rappelé que l'appel aux valeurs du président sortant n'est qu'un "moyen de passer sous silence son bilan" et a réaffirmé son désaccord quant au choix de ces valeurs. "Nicolas Sarkozy, dans son interview au Figaro Magazine de la semaine dernière, a précisé deux sujets : la question du statut et du traitement des chômeurs et la question des immigrés. Ça, excusez-moi, c'est quelque chose qui est à l'opposé même de ce qu'on peut appeler une valeur démocratique. Cela revient à stigmatiser un groupe de population, à mettre la France dans une situation de quasi-guerre civile intérieure", a-t-il dénoncé. "En tout cas, c'est quelque chose qui est incompatible avec nos valeurs citoyennes et républicaines", a-t-il réaffirmé.
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