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"La croissance en France dépendra aussi de la capacité des Français à changer leur économie"

L'eurodéputé Robert Rochefort a répondu aux questions de Christophe Barbier sur iTélé, lundi 16 avril, où il a rejeté toute idée d'une recherche de "boucs émissaires" dans la situation dans laquelle se trouve le pays.

Robert Rochefort a écarté toute projection de second tour. "Je vous dis qu'on est encore dans le premier tour. Dimanche prochain, les scores vont compter et le score de François Bayrou comptera. Il comptera pour dimanche, mais il comptera également pour la suite", a-t-il expliqué. Il a également fustigé ceux qui parlent de vote utile pour l'un des deux favoris: "Le vote utile, c'est François Bayrou pour une raison simple : quel que soit le président qui sera élu au soir second tour, il aura le lendemain sur son bureau les vrais problèmes de la France", a-t-il souligné en précisant que "ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande n'ont pour l'instant des réponses et des solutions à cela". "François Bayrou, lui, les propose. Le vote Bayrou est au cœur de l'actualité politique de ces prochains jours. C'est le centriste qui est le plus en rupture et qui dit une chose inédite pour un centriste : il faut un changement radical et fort", a-t-il précisé.

Pour l'ancien directeur du CREDOC, "la croissance en France dépendra de la capacité des Français à se mobiliser pour changer leur économie" fustigeant les candidats qui passent leurs temps à "toujours chercher des boucs émissaires ailleurs". "Vous croyez que l'Allemagne a eu besoin de la BCE pour se refaire son économie il y a 10 ans ? Vous croyez que l'Italie a besoin de la BCE pour continuer à avoir une filière textile ? Tant qu'on ira chercher des solutions à l'extérieur de l'hexagone, on ment aux Français", a-t-il revendiqué. L'eurodéputé a enfin rappelé l'importance de relancer l'économie et l'emploi en France tout en prenant en compte le problème de la dette. "On peut créer des centaines des milliers d'emplois tout de suite sans dépenser un euro supplémentaire de dépense publique. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont des plans qui ne sont pas réalistes quant au retour à l'équilibre budgétaire", a-t-il affirmé avant de prévenir : "Le mur de la dette on va le retrouver dans quelques semaines".

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