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"Je dis aux Français emploi, emploi, emploi et éducation, éducation, éducation"

François Bayrou était l'invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL, jeudi 19 avril, où il a rappelé que "résumer l'élection à la seule critique de Nicolas Sarkozy est une erreur".

François Bayrou a voulu mettre le monde médiatique devant ses responsabilités en s'adressant en Jean-Michel Aphatie. "Vous devriez dire, la seule question qui se pose, c'est : quel candidat dit la vérité ou pas. En ne le faisant pas, vous passez à côté des responsabilités qui sont les vôtres", a-t-il affirmé. "Et pourtant, je suis particulièrement d'accord avec vous : cette campagne est nulle !" a-t-il dénoncé en précisant qu'elle ne pose aucune des vraies questions. "François Hollande a dit : la seule question de cette élection, c'est continuer ou changer. Résumer l'élection à la seule critique de Nicolas Sarkozy est une erreur. La vraie question, c'est : est-ce qu'on veut s'en sortir ou ne pas s'en sortir. Pour les gens ce n'est pas une simple question de politique", a-t-il revendiqué en rappelant ce qui sont, selon lui, les vrais sujets de cette campagne. "Il faudrait dire que premièrement, le modèle social est en danger, car notre modèle économique fait qu'il n'est plus financé. Et que, deuxièmement, la relance du pays se fera par deux approches : emploi, emploi, emploi et éducation, éducation, éducation", a-t-il martelé.

Quand il a été interrogé sur le ralliement d'anciens proches de Nicolas Sarkozy au candidat du PS, il a rappelé qu'elle "avait depuis très longtemps abandonné notre chemin" avant de se fendre d'une comparaison animalière. "Par ailleurs, j'ai remarqué qu'elle a également abandonné beaucoup d'autres chemins. Cela me rappelle un peu la course des gnous vers les points d'eau. Attention quand même, car dans les points d'eau, il y a parfois des crocodiles", a-t-il plaisanté en précisant : "J'aime les gens qui ne changent pas d'avis quand le vent tourne".

Le candidat à la présidence de la République a tenu à montrer que son engagement était intact à 3 jours du premier tour. "Je regarde la réalité des rapports de forces et je dis que notre intérêt à tous, c'est de changer le deuxième tour auquel on veut nous obliquer", a-t-il insisté. "J'étais hier soir à Lille, la veille à Nantes, le jour avant à Lyon, entouré de gens qui me disent : 'c'est avec vous que nous voulons être'" a-t-il souligné avant de conclure sur le fait qu'il se sentait "en pleine forme" car "comme Victor Hugo l'a écrit, ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent".

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