Groupes fascistes : "Leur dissolution est obligatoire mais ne suffira pas"

"Ces groupes fascistes qui sont à la marge des manifestations et du Front national, sont des groupes identitaires que l'on a repéré depuis des années. Ce sont quelques centaines de personnes qui profitent d'une situation de crise et qui sont extrêmement dangereuses", a analysé le responsable centriste.

"Depuis quelques mois, ces groupes reprennent du poil de la bête : ils occupent des partis démocratiques, ils manifestent ici ou là et ils cherchent la violence. Tout d'un coup, devant ce magasin, ils ont trouvé un lieu de violence. Cela finit par ce qu'on peut appeler un assassinat, c'est dramatique", a-t-il déploré.

Pour lui, il ne fait aucun doute : "dissoudre ces groupes est obligatoire". "On verra ce que fait le ministre de l'Intérieur. J'ai entendu qu'il disait et c'était totalement juste. Mais la dissolution ne suffira pas. Il faudra continuer la surveillance, avoir une vigilance constante à l'égard de leurs membres. D'autant plus que ces groupes n'existent pas que sur Paris intramuros", a souligné l'eurodéputé.

"Malheureusement, c'est aussi un phénomène européen. Ces groupes existent de manière extrêmement violente en Grèce, en Hongrie, … Cela demande une vigilance encore plus accrue", a-t-il conclu.

Pour aller plus loin : l'émission sur le site de LCP (à partir de 12').