"François Bayrou est le seul et unique candidat libre de cette élection présidentielle"
Invitée de l'émission "Élysée 2012" sur I-Télé, Marielle de Sarnez, directrice de campagne de François Bayrou, a vertement dénoncé les allégations et les manœuvres du "Canard Enchaîné".
"Ce n'est pas parce que un journal satirique écrit n'importe quoi que vous devez vous en faire l'écho". Marielle de Sarnez a tenu à dénoncer fermement l'emballement du "microcosme médiatico-politique" après que le "Canard enchaîné" ait écrit dans son édition du 17 avril qu'elle aurait confié à Brice Hortefeux et Jean-Louis Borloo, que François Bayrou avait l'intention de voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielles. Des "révélations", symptomatiques du climat délétère de la campagne présidentielle pour l'eurodéputée : " Cela dénote d'une certaine fébrilité, mais cela incite également à l'optimisme. Ces tentatives de déstabilisation signifient que rien n'est encore joué. Le premier tour est stratégique : c'est le moment où les français peuvent décider de leur avenir mais aussi de leur destin." Et d'accuser les médias de vouloir passer-outre le premier tour de l'élection: "Vous, les médias avez presenté le premier tour comme une question déjà réglée. Or, le premier tour est, par essence, le fondement de l'espoir. La France est un grand pays, et donc je suis optimiste et confiante. Dimanche, il peut y avoir des surprises. Je suis convaincue que la cohérence, le courage et le volontarisme de François Bayrou seront payants.
"Nous avons la responsabilité de favoriser l'émergence d'un grand pôle central en France"
Interrogée ensuite au sujet du ralliement de plusieurs personnalités politiques avec François Hollande, Marielle de Sarnez a déploré cet "opportunisme électoraliste" à quelques encablures du premier tour : "François Bayrou a comparé ces ralliements à la transhumance des moutons qui rejoignent les alpages l'hiver et redescendent dans la vallée l'été. C'est une belle image qui, de surcroît, a le mérite d'être juste. Heureusement qu'en France, avec François Bayrou, il reste des hommes politiques respectueux d'une certaine éthique". Le moment idoine pour Marielle de Sarnez pour louer la constance et l'opiniâtreté de François Bayrou : "Je vais vous livrer le fond de ma pensée : droite et gauche ont les mêmes méthodes. Ils placent les proches, et font de la politique politicienne. La fin ne justifie pas tous les moyens. François Bayrou est le seul candidat libre de cette élection. Le seul qui ne soit pas soumis à la pression des extrêmes et qui ne se soit jamais départi de ses convictions au gré des sondages. Nous avons la responsabilité de faire renaitre un grand pôle central dont la France a besoin". Une ambition qui ne pourra pas voir le jour sans l'instauration d'un certain nombre d'orientations, défendues par Marielle de Sarnez : " On ne redressera pas la France sans de nouvelles règles politiques. Chacun doit conserver sa sensibilité, mais nous n'aurons pas pour autant recours au débauchage. Notre pays regresse après année". Et de conclure : "L'homme du sursaut, c'est François Bayrou"