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"François Bayrou est le seul candidat qui pense profondément et qui fera ce qu'il dit"

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Invité d'Élysée 2012 sur iTélé, Philippe Douste-Blazy s'est attristé d'une "campagne qui ne ressemble à rien" et où seul François Bayrou "est sérieux et dit ce qu'il pense", mardi 3 avril.

Le secrétaire adjoint aux Nations unies a d'abord dénoncé "une campagne qui ne ressemble à rien". "En dehors de François Bayrou, personne ne parle des vrais débats. C'est une campagne de diversion totale", a-t-il dénoncé prenant l'exemple de l'écologie, sujet fortement éludé de la campagne. "François Bayrou est le seul qui a accepté de signer la charte de Nicolas Hulot", a-t-il noté. "Aujourd'hui, personne ne parle d'écologie, même pas la candidate écologiste", s'est-il amusé en expliquant que le cap que garde François Bayrou finra par payer : "Être sérieux, dire jusqu'au bout les vrais sujets sera payant. François Bayrou est quelqu'un qui pense profondément ce qu'il dit. Il parait peut-être un peu anachronique dans cette campagne", a-t-il ironisé.

L'ancien ministre a déploré le fait que "les Français ne croient plus à la classe politique". Pour remédier à cela, il a mis en avant les propositions de moralisation de la vie publique de François Bayrou, qui tenait à ce sujet une conférence de presse pour présenter son projet de loi-cadre. Concernant l'affaire du financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy, Philippe Douste-Blazy a expliqué que "si les faits étaient avérés et que ces propositions étaient appliquées", alors Nicolas Sarkozy risquerait de n'être "plus éligible pendant 10 ans".

Enfin, il a vivement dénoncé la réticence de Nicolas Sarkozy et de François Hollande à venir à un grand débat public et télévisé entre les dix candidats. "On trouve tout à fait normal que les deux candidats disent 'Joker, je ne viens pas'. On se fout de la gueule de qui ?", a vivement critiqué Philippe Douste-Blazy, qui pense connaître les raisons d'un tel délitement : "Je pense que c'est normal que Nicolas Sarkozy ait peur que Marine Le Pen lui pose des questions gênantes et qu'il est normal que François Hollande ait peur que Jean-Luc Mélenchon lui en pose également.

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