Connexion
Archives

"Face à la tourmente, ma position est claire et précise: je suis le candidat de la vérité"

François Bayrou était ce matin l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 où il s’est présenté "comme le seul candidat capable de répondre aux attentes des Français".

"Je suis à la place où je dois être". François Bayrou n’en démord pas et refuse d’entrer dans le jeu de la politique spectacle et de l’annonce de mesure nouvelle chaque jour, à l’instar des deux principaux candidats, afin d’occuper l’espace médiatique. Aux antipodes d’une telle stratégie, le député des Pyrénées-Atlantiques érige la constance et la cohérence comme valeurs cardinales de son programme : "Ma position est claire est précise. Je suis le seul candidat de la vérité. J’échappe aux deux camps qui ne répondent à aucune question du pays. Je crois avoir vu juste depuis longtemps. Aujourd’hui, tout ce que j'avais prédis est un fait avéré pour tout le monde". François Bayrou déplore notamment que la question du chômage ne soit pas au centre des débats, dans un pays qui va de mal en pis: "Nous sommes dans un pays qui est pris dans une tourmente qui va se développer dans les semaines à venir", souligne François Bayrou qui prend notamment l’exemple de l’Espagne, qui a elle-même changé de gouvernance ces derniers mois sans pour autant que la situation ne s’améliore : "On a cru que les choses étaient arrangées en Espagne avec les élections, mais la tourmente est bel et bien de retour chez nos voisins", déplore le candidat à la présidence de la République.

"Je ne crois pas que ce soit dans les deux partis que nous trouverons les solutions pour les France" 

Interrogé ensuite sur la "couleur" politique de son éventuel Premier ministre s’il accédait à l’Elysée, François Bayrou s’est montré sans équivoque : "Je choisirai une personnalité d’expérience qui n’appartiendrait à aucun des deux principaux partis". François Bayrou en profite également pour évoquer la feuille de route de  François Hollande, symptomatique selon lui, d’une césure profonde entre le candidat socialiste et les vrais préoccupations des Français : "Qui y-a t-il dans ces ses mesures qui créent de l’emploi pour les Français ? Qui y-a-t-il concernant le fait que la création d’entreprises va se développer dans les mois qui viennent ?", a regretté François Bayrou. Et de mettre en exergue son propre cahier des charges pour la France, avec des objectifs clairs et précis : "Je proposerai une loi de suppression des cautions pour les jeunes,  qui permettrait d’assurer contre les risques locatifs et cette mesure ne coûterait pas un euro à l’Etat. J’élaborerai ensuite une loi cadre concernant la production dans notre pays. Enfin et je l’ai présenté ce mardi, je soumettrai à référendum un texte relatif à la moralisation de la vie publique dans notre pays".

"Nous sommes la seule proposition politique qui échappe à la pression des extrêmes"

Lorsqu’on évoque l’hypothèse de sa nomination à Matignon en cas de victoire des deux principaux candidats, François Bayrou esquisse un sourire mais le ton se veut ferme : "A aucune de ces manœuvres je ne me prête". Et de rappeler : "Nous sommes la seule proposition politique qui échappe à la pression des extrêmes". François Bayrou a également réitéré sa volonté indéfectible de voir un débat s’organiser entre tous les candidats avant le premier tour de l’élection présidentielle : "Ce débat doit avoir lieu sur une chaîne publique dont je rappelle que c’est la mission. Les questions de forme que prendra ce débat ne sont pas encore tout à fait réglées mais soyez certain que j’irai partout où les Français seront présents et à l'écoute pour défendre leur avenir".

 

Filtrer par