?? Avec Max Orville, nous voulons recentrer les Outre-mer au cœur de l’UE.
Le Mouvement Démocrate est particulièrement heureux et fier de la présence de Max Orville, conseiller municipal de Schoelcher et directeur d’école, sur la liste Renaissance. A la 24eplace, Max Orville a de bonnes chances de devenir député européen, ce qui renforcerait l’action de l’UE pour les territoires ultra-marins. Notre porte-parole, Sarah El Haïry, s’est rendue vendredi 17 mai à Schoelcher, près de Fort-de-France, aux côtés de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, pour soutenir chaleureusement Max Orville.
Comment recentrer les Outre-mer au cœur de l’Europe ? Le sentiment d’appartenance des Antillais à l’Europe est-il fort ? Aux Antilles, le taux d’abstention aux élections européennes est traditionnellement élevé, l’éloignement géographique rendant les problématiques européennes plus abstraites.
Et pourtant, malgré une terminologie souvent maladroite, ces territoires ne sont pas des périphéries, ils occupent une place bien réelle. C’est au niveau de l’Europe que se décident des projets innovants de recherche, des créations d’entreprises, le développement de nouvelles technologies. Les infrastructures routières, éducatives, hospitalières, la politique agricole commune, sont en grande partie financés par l’UE.
Ces enjeux sociaux, économiques et politiques, Max Orville les connaît bien, lui qui a œuvré pour la politique scolaire et pour la lutte contre toutes les formes d’addiction. Il entend faire comprendre aux ultra-marins que l’Europe est leur quotidien. Max Orville a fait visiter à la ministre des Outre-mer et à la député de Loire-Atlantique une centrale biomasse, qui produit de l’électricité par la vapeur d’eau que dégagent des combustibles végétaux ou animaux. La sensibilité des Antillais aux enjeux écologiques est vive.
Lors des deux réunions publiques pour défendre les propositions de notre liste pour les Antilles, l’orientation des fonds de la future Banque Européenne pour le climat a été présentée comme une nécessité. Le financement d’activités de l’économie bleue et verte est impératif. L’objectif étant d’accompagner, au plus près des territoires, la transition écologique.
La visite d’une bananeraie a également permis de saisir un enjeu économique de poids : face à un accord commercial UE-Equateur, il s’agit de défendre la banane antillaise. Notre liste Renaissance propose en effet de mettre en place une Union pour la Caraïbe : sur le modèle de l’Union pour la Méditerranée, cette Union renforcera la coopération dans la région et s’inscrira dans une politique européenne de voisinage, qui articule réellement les échelles locale et européenne.
Très vivantes, les deux réunions publiques ont permis d’exposer en détails nos idées. Des élus locaux, ainsi qu’un sénateur honoraire, ont participé à nos réflexions communes pour les Antilles : en matière de sécurité, nous visons à assurer une meilleure gestion des flux migratoire. Il faut coupler cette action avec une extension des pouvoirs du Parquet Européen : ainsi, les politiques anti-drogues et de grand banditisme seront mieux coordonnées.
Comment redonner du sens à l’Europe ? C’est évidemment par l’éducation que le sentiment européen naît et se renforce. Max Orville le sait mieux que personne, lui qui a dirigé une école pendant 27 ans. Aux Antilles, les jeunes n’imaginent même pas profiter d’Erasmus. Développer des échanges Erasmus + avec des pays anglophones, hispanophones, lusophones à 2h d’avion seulement constituerait une belle solution. En créant une Université Caribéenne Européenne, nous ferons rayonner les Outre-mer.
Le Mouvement Démocrate a pleinement conscience de la nécessité de recentrer aux territoires ultra-marins au cœur de l’Europe.