Relations UE/Maroc : "Une opportunité pour le développement économique du Maghreb"

A l'occasion du lancement à Rabat des négociations d'un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), Marielle de Sarnez salue les relations étroites entre l'Union européenne et le Maroc, visant à "faciliter les échanges et les investissements".
"Ces négociations commerciales sont hautement symboliques. Elles approfondissent encore davantage les relations étroites qui existent entre l'Union européenne et le Maroc. Elles sont aussi le signal que l'Europe reste un partenaire économique de premier plan pour le Maroc, deux ans après le début d'importantes réformes dans ce pays. La conclusion d'un tel accord devrait faciliter les échanges et les investissements entre le Maroc et l'Union européenne, en permettant une harmonisation des législations marocaine et européenne dans de nombreux domaines, notamment en matière énergétique, de services et de marchés publics. Nous espérons aussi que cet accord se traduira par de nouveaux progrès démocratiques au Maroc", a analysé la secrétaire générale du Parti démocrate européen.
Selon elle, "ces négociations devront se dérouler dans le respect des priorités marocaines et européennes. L'ouverture du marché marocain aux produits agro-alimentaires européens ne devra pas nuire à la viabilité de la pêche et de l'agriculture marocaines, vitales pour le développement économique de ce pays. A l'inverse, alors que les producteurs agricoles européens respectent des normes environnementales, sociales et sanitaires élevées, il est essentiel que le futur accord comprenne des dispositions qui garantissent que les produits marocains qui entrent sur le marché européen respectent des normes équivalentes".
"Le bon déroulement des négociations de cet accord de libre-échange est crucial car elles serviront d'exemple pour les autres pays du Sud de la Méditerranée. Cet accord devra aussi permettre sur le long terme une meilleure intégration régionale des pays du Maghreb. Enfin, il est nécessaire que le Parlement européen soit mieux impliqué dans ces négociations commerciales menées par la Commission et puisse améliorer les textes en amont avant d'avoir à donner un avis conforme sur l'accord final", a conclu la rapporteur pour les relations commerciales UE/Maghreb au sein de la commission parlementaire du Commerce international (INTA).