Reconnaissance du vote blanc : « une avancée démocratique majeure »

Marc Fesneau, secrétaire général du Mouvement Démocrate, « se félicite de la reconnaissance du vote blanc, cheval de bataille du Mouvement Démocrate depuis longtemps ».
La proposition de loi du groupe centriste visant à reconnaître le vote blanc a été définitivement adoptée ce mercredi 12 février 2014. Elle entrera en vigueur le 1er avril 2014, au lendemain des élections municipales. Les élections européennes constitueront donc le premier scrutin pour lequel les bulletins blancs seront décomptés séparément. Désormais, chaque électeur pourra voter « blanc » soit en introduisant dans l’enveloppe un bulletin blanc, soit en laissant cette enveloppe vide.
« C’est une victoire et une avancée pour notre démocratie » souligne Marc Fesneau. « Il faut rappeler que cette reconnaissance est un vrai serpent de mer de la vie politique française, quand on sait que 30 propositions de loi ont été déposées en 20 ans le sujet. Cela permettra aux électeurs déçus de l’offre politique de se tourner vers le vote blanc plutôt que de s’orienter vers un candidat par défaut. C’est un autre choix qui est proposé aux électeurs et dans un cadre constructif. Deux de nos priorités que sont la moralisation et la modernisation de la vie politique française s’en trouvent dès lors renforcées. Il faut s’en réjouir » ajoute-t-il. « Et il est symbolique que ce soit les centristes, au travers du groupe UDI, qui soient à l’origine de ce texte ».
Un regret toutefois : la date d’entrée en vigueur de la mesure. Initialement présentée sans date d’entrée en application, la proposition de loi ne sera effective qu’après les élections municipales, un regret pour Marc Fesneau : « Nous déplorons qu’il faille attendre les élections européennes pour voir le vote blanc reconnu. Quelque soit le scrutin, il est essentiel de pouvoir manifester son mécontentement ou son refus de choix de manière constructive » commente Marc Fesneau.
Par ailleurs, une loi organique est encore nécessaire pour que ce vote blanc soit reconnu aux élections présidentielles ainsi que lors de referendums locaux. « Nous souhaitons que cette loi puisse être promulguée au plus vite, avant 2017 »
« C’est une première avancée démocratique significative mais le combat pour la défense du pluralisme dans toutes les assemblées, pour la moralisation et la restauration de la confiance envers le monde politique reste encore largement à mener. C’est à cette seule condition que les Français retrouveront le chemin de la confiance en leur démocratie » a conclu le secrétaire général du Mouvement Démocrate.