"Les Français ne comprendraient pas une intervention en Syrie"

Malheureusement, "les députés indépendants comme moi sont une fois encore privés de parole dans l'Hémicycle". "Cette anomalie démocratique est insupportable", déplore-t-il. 

Depuis avril, Jean Lassalle a parcouru plus de 3.600km à la rencontre des Français. Ces dernières semaines, la Syrie s'est trouvée au cœur de ses discussions avec les citoyens. "Pas un seul ne m'a dit qu'il souhaitait une intervention militaire de notre pays. Pas un seul n'en comprend la finalité", témoigne-t-il avec authenticité, ses "cahiers de l'espoir" à la main.

Le vice-président du Mouvement Démocrate "regrette que le débat d'aujourd'hui n'ait pas été suivi d'un vote de la représentation nationale". "François Hollande doit maintenant s'adresser directement aux Français. Il doit leur expliquer son point de vue, donner ses arguments, justifier ses choix. Mais il doit aussi en retour entendre leurs interrogations, prendre en compte leurs craintes et accepter leur jugement", poursuit le vice-président du Mouvement Démocrate.

"La France n'a ni la vocation, ni les moyens de s'ériger seule en gendarme du monde. Elle n'a pas à imposer la démocratie par la force à d'autres nations, comme le tentaient les anciennes puissances coloniales. Le rôle de la France, c'est de convaincre par la diplomatie. Voilà ce que me disent aujourd'hui les Français que je rencontre sur le terrain", ajoute le député des Pyrénées-Atlantiques.

Pour aller plus loin : la marche de Jean Lassalle.