"La Gauche n'est pas au rendez-vous du redressement du pays"

François_Bayrou-FB

François Bayrou a jugé, mardi soir sur BFMTV, que "la gauche n'est pas au rendez-vous" des réformes pour redresser le pays. Une situation qui justifie la reconstruction "d'un Centre fort", qui incarne une opposition constructive.

François Bayrou a reproché au gouvernement "une attitude de non décision", en citant en exemple la réforme des retraites. "Il y a des millions de Français qui ont voté François Hollande, qui n'étaient pas de gauche, parce qu'ils avaient le sentiment d'une stagnation du pays (...) de quelque chose de trop clivant. Ils attendaient que la gauche fasse ce que des années et des années de décisions avaient éludé (...). Mes exigences demeurent les mêmes (...) Est-ce que la Gauche est au rendez-vous? Elle n'est pas au rendez-vous", a-t-il constaté.

À propos de son partenariat futur avec Jean-Louis Borloo, François Bayrou a fait valoir que "toutes les grandes familles politiques ont besoin d'avoir plusieurs leaders possibles". "C'est un grand espoir qu'il puisse y en avoir", a-t-il dit, en prévenant que c'était "possible à une condition : que ce que nous envisageons de faire, on le fasse pour une génération, pas pour une élection". Le président du MoDem a précisé à propos des municipales de mars prochain que Jean-Louis Borloo et lui étaient "d'accord dans 95% des villes de France".

Duel FN/PS aux municipales : "Impossible de soutenir le FN"

François Bayrou a par ailleurs jugé que la position de François Fillon, qui conseillerait de voter "pour le moins sectaire" en cas de duel FN/PS aux municipales, "ouvrait la porte" et que pour lui, cela était "impossible".

"Je ne sais pas ce que François Fillon avait en tête, mais si on prononce des phrases comme ça, ça veut dire: 'on peut, on ouvre la porte', et pour moi, c'est une limite impossible". "Le terme "sectaire n'est pas un critère adapté à un débat aussi important que celui qui existe entre le Front national, la droite républicaine et le centre. Il ne s'agit pas d'attitude personnelle mais de valeurs", a poursuivi le dirigeant centriste.

Comme on lui demandait s'il pensait que c'était une "maladresse" de l'ancien Premier ministre UMP, il a répondu: "J'imagine qu'il va s'expliquer". Mais, a-t-il ajouté, "ce n'est pas les mots qu'il faut et la pensée qu'il faut. En politique, il faut une pensée construite, ferme". "La question du Front national,  ce n'est pas la question de la sympathie de tel ou tel", a-t-il dit.

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