Chômage des jeunes : "Investissons dans de grands projets européens"

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Jean-Luc Bennahmias a proposé un véritable "New Deal européen", seul capable de libérer les "gisements d’emplois potentiels" et de créer "de nouveaux secteurs d’activité", au micro de France Inter.

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Dans l’émission Le Téléphone sonne, Jean-Luc Bennahmias débattait en présence de deux autres députés européens, sur le thème "Europe : que fais-tu de tes jeunes ?". Le vice-président du MoDem a plaidé pour un "véritable budget européen" et "des politiques globales", "à la hauteur de ce que nous pouvons attendre de la création d’emplois en Europe".

"LA RECHERCHE, LES TRANSPORTS ET L’ECOLOGIE PEUVENT GÉNÉRER DES EMPLOIS"

"Nous avons des possibilités pour créer de nouveaux secteurs d’activité, en France et dans le reste de l’Europe" a-t-il souligné. Parmi ces "gisements d’emplois potentiels", l’eurodéputé a cité les domaines de "la recherche", "des transports", et de tout ce qui a trait à "la transition écologique". "Il y aura un vrai New Deal lorsque nous aurons ces grands projets européens", a expliqué le parlementaire.

Faisant écho aux dernières déclarations émanant du FMI, Jean-Luc Bennahmias a regretté que "des plans d’austérité" aient été menés dans beaucoup de pays européens, "en Grèce, en Espagne, au Portugal" par exemple, et aient augmenté "les gouffres budgétaires". Il a appelé les Chefs d’Etat et de gouvernement à "se donner les moyens en Conseil européen d’avoir un budget de relance, notamment pour la recherche" afin d’influer "directement sur la création d’emplois au niveau européen".

MOBILITÉ : "L’EUROPE DOIT POUSSER AUX ÉCHANGES"

Interrogé sur le problème des jeunes diplômés partant à l’étranger, le vice-président du MoDem s’est d’abord réjoui que "l’Europe pousse à des échanges", citant l’exemple de Erasmus et du "programme Leonardo, pour les apprentis". "En soi, ce n’est pas un problème que les jeunes circulent dans le cadre européen s’il y a de l’emploi dans les différents pays", a précisé l’eurodéputé qui en appelle ainsi à des "politiques globales".

Concernant la jeunesse française en particulier, il a rappelé que le problème du chômage touchait surtout "les gens qui n’ont jamais obtenu de diplôme et n’ont aucun débouché". Pour les plus diplômés, Jean-Luc Bennahmias a pointé du doigt le "problème de la convergence entre leurs connaissances et le statut qu’ils pourraient avoir dans l’entreprise".

NOMBRE D’HEURES DE TRAVAIL : "SORTONS DES POSTURES IDEOLOGIQUES"

Le vice-président du Mouvement Démocrate a souligné la convergence entre "un taux de chômage des jeunes extrêmement important dans tous les pays européens", et "les entreprises où, dès que l’on a plus de 55 ans, on est souvent mis à la retraire ou en préretraite". Pour répondre à ces problèmes, "nous devons sortir des postures idéologiques sur la question du nombre d’heures travaillées", a-t-il plaidé.

Pour lui, "c’est branche par branche, corporation par corporation que les enjeux se font". "On voit que dans certaines branches on peut travailler 32 heures par semaine, et dans d’autres, 39 ou 41 heures". "C’est exactement la même chose par rapport à l’âge de la retraite", a-t-il ajouté. "Il y a des métiers extrêmement pénibles avec des horaires complètement incroyables, je pense aux caissières de supermarché, pour lesquels il est juste de s’arrêter à 60 ou 61 ans". Pour d’autres, comme "les cadres supérieurs et les cadres moyen", davantage de souplesse est nécessaire. "La sortie de l’emploi, à partir de 60 ans, doit être progressive" a-t-il résumé.

"IL EST FONDAMENTAL QUE LES JEUNES EN ALTERNANCE SOIENT MIEUX ENCADRÉS"

Regrettant qu’en France nous ayons du mal avec l’apprentissage, Jean-Luc Bennahmias a dénoncé "de grosses failles" dans notre système, notamment un "manque de suivi des jeunes en alternance, souvent âgés de 16 ou 17 ans". "C’est la responsabilité des lycées professionnels", mais aussi "celle des artisans et des commerçants qui ne doivent pas jouer avec les apprentis en ne les faisant pas bénéficier des acquis sociaux normaux",

"L’autre objet de notre défaillance", selon le député européen, c’est "la faiblesse de nos PME". "Par rapport aux Allemands qui ont un système extrêmement bénéfique, il y a une faiblesse structurelle de nos petites et moyennes entreprises" qui ne favorise pas le système en apprentissage, a-t-il conclu.

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