🎥 Grands Débats : Jean-Marie Vanlerenberghe pour son livre « Meneur de jeu »

C’est un esprit familier du lieu que le Mouvement Démocrate a reçu mercredi 19 juin 2019 : Jean-Marie Vanlerenberghe est venu raconter son parcours politique dans l'amphithéâtre baptisé Jean Lecanuet, grand homme du centre, qu’il a personnellement connu.

Ingénieur, maire d’Arras, député européen, sénateur aux Affaires sociales, Jean-Marie Vanlerenberghe a exercé différentes fonctions, fidèle à la même ligne. Pas une ligne droite, plutôt une jolie courbe, faite d’un cap à tenir et de rencontres providentielles.

Meneur de jeu, le sénateur du Pas-de-Calais l’est toujours. C’est en passeur d’expériences et de valeurs qu’il nous parle, soucieux de transmettre, et de viser un but essentiel : œuvrer pour la justice sociale, dans cette optique centriste qui refuse les rivalités partisanes stériles et recherche le compromis, la raison

Il ne s’agit pas de ressasser un passé révolu : ses expériences, le vice-président du Mouvement Démocrate nous les livre pour que nous en tirions un enseignement. L’histoire du centre, ou des centres, nous permet de saisir l’élection inédite de 2017, qui vient en fait de beaucoup plus loin. Car nous, au centre, on vient de loin, comme aime à le rappeler François Bayrou. Ce soir, espiègle et bienveillant, il ouvre la porte de l’amphithéâtre pour faire « juste un coucou ». Un peu comme, quarante ans en arrière, il a poussé cette porte du CDS pour rencontrer son premier interlocuteur centriste : Jean-Marie.

Les grandes figures du centre

C’est frappant : Jean-Marie Vanlerenberghe ne parle pas tant de lui que des autres : ceux qu’il a admirés, ceux qui l’ont formé, son père, ardent syndicaliste de la CFTC, ses professeurs lorsqu’il était élève ingénieur, son père spirituel Roger Poudonson, Jules Catoire, hommes des terres du Nord. Mais aussi Jean Lecanuet, Jacques Barrot, François Bayrou, fervents inspirateurs du centre. Sans oublier les grands hommes européens, Bronislaw Geremek, belle rencontre débutée, sans se connaître encore, dans un compartiment de train. Lech Walesa, à qui il dédiera une rue à Arras. Simone Veil, avec laquelle il dialoguera longuement. Jacques Delors, inoubliable président de la Commission. C’est de leaders de cette trempe que l’Europe a aujourd’hui besoin. Député européen avant d’être parlementaire national, Jean-Marie Vanlerenberghe voit le Parlement européen comme un modèle de consensus, dont on ferait bien de s’inspirer.

Les idées ne sont pas séparables des hommes qui les incarnent et les portent. Certes, Jean-Marie Vanlerenberghe est pétri d’intelligence stratégique. Mais c’est bien au service de l’humain qu’il applique ce sens politique. Façonné par une éducation chez les Jésuites, engagé au centre pour les valeurs de la démocratie chrétienne, Jean-Marie Vanlerenberghe conçoit l’action politique comme un souci de l’autre. Au sens ricoeurien de « sollicitude ».

L’implantation locale, l’écoute, l’attention portée aux autres, c’est la première qualité d'un élu.

Alors, oui, la vie politique se joue sur des alliances, des cas d’école habilement réfléchis. Mais cela ne vaut rien sans la vocation qui imprime cet élan : « en politique, il faut être enraciné quelque part et aimer les gens. Nous le verrons dans les municipales qui s’ouvrent. L’implantation locale, l’écoute, l’attention portée aux autres, c’est la première qualité d'un élu ».

Aujourd’hui, rapporteur du budget de la sécurité sociale, Jean-Marie Vanlerenberghe se passionne pour les questions de santé. Crûment, il se demande pourquoi, au problème des déserts médicaux, les étudiants en médecine de 8e année hésitent à trouver une solution simple : effectuer un stage de 6 mois chez un généraliste. Comme si le sens du métier, l’homme, était oublié derrière la somme des examens universitaires.

A la question, importante, du député Cyrille Isaac-Sibille sur le déclin des partis politiques, Jean-Marie répond par une interrogation plus large : le problème, pour la vie démocratique, c’est surtout le défi posé par la puissance des GAFA, qui en viennent à concurrencer les Etats, les unions, et même la monnaie.

Une seule voie : se battre. Et tenter, toujours, l’union des centres.

En savoir plus : critique du livre « Meneur de Jeu », de Jean-Marie Vanlerenberghe

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