Christelle Carcone : son souffle nouveau pour Le Plessis-Robinson
Christelle Carcone se présente avec la double investiture du MoDem et de LREM à l’élection municipale 2020 du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), aux mains d’un maire LR, depuis plus de 30 ans. Elle est convaincue que l’échelon local est celui qui permet le plus activement de changer de paradigme. Elle souhaite voir sa ville entrer dans un équilibre nouveau, entre dynamisme économique, transition écologique et développement des solidarités.
Christelle Carcone a de l’élan, de l’optimisme et de la détermination. Entière elle ne fait pas dans la demi-mesure. Fin 2019, elle choisit de se mettre en disponibilité de son poste de cadre sup en RH dans une société de médias, pour se lancer - pleinement - dans la campagne municipale. Le Plessis-Robinson, elle l’a choisi. Comme beaucoup de jeunes couples, elle quitte Paris, il y a 7 ans, pour trouver un logement plus grand et y voir grandir son fils. Cette ville de proche banlieue parisienne "calme et agréable" est une ville familiale par excellence, composée principalement de familles avec enfants et de personnes à la retraite. Elle constitue son équipe de campagne de profils dans une volonté de représentativité : "je voulais que nous ressemblions à la population du Plessis : un mélange de compétences professionnelles – responsable associatif, enseignants, ingénieurs, maître-nageur – avec des actifs et des retraités". L’ancienne RH est convaincue de la force de cet équilibre pour amener sa ville à en retrouver un.
Ses objectifs pour le Plessis ?
- Instaurer une dynamique économique. "La ville compte plus de 2000 entreprises, mais beaucoup de Robinsonnais(e)s l’ignorent et effectuent 1h30 de transports alors qu’ils pourraient travailler à 5 minutes de chez eux".
- Assurer une transition écologique concrète, notamment en boostant les économies d’énergies et en freinant la densification urbaine.
- Créer des structures pour accompagner la jeunesse, les relations trans-générationnelles et accompagner la parentalité.
- Donner un nouveau souffle à la démocratie locale : " la démocratie, par définition doit être la même pour tous". Et tout le monde devrait s’engager, " les femmes notamment, qui voient encore beaucoup de frein à entrer en politique – car il reste difficile d’ajouter au temps consacré à sa vie active et à sa vie familiale, un temps pour la politique".
Son engagement politique
Son engagement politique à elle, remonte à il y a 20 ans. Toute jeune adulte, étudiante en droit public, "européenne convaincue et centriste par nature" : elle prend sa carte à l’UDF et milite à la campagne des européennes de 1999. Elle est vite repérée par les cadres du parti et est engagée en tant que collaboratrice politique. Métier qu’elle exercera 8 ans, d’abord au groupe UDF à l’Assemblée nationale puis elle participe au lancement du Mouvement Démocrate de François Bayrou. Elle y construit une certaine acuité à la chose publique et la conviction que la politique "et notamment l’échelon local permet d’agir et de changer la vie des gens".
L'humain : l'essentiel
Elle change de cap professionnel pour vivre l’expérience du privé, tout en restant militante au MoDem. Le monde des ressources humaines lui permet de garder ce lien avec l’humain – "essentiel". Mais l’intérêt général lui manque. "Entrée en campagne, j’ai retrouvé de l’exaltation et du sens. Beaucoup de citoyens réclame un renouveau, que je pense pouvoir incarner". Elle arpente sans relâche les marchés et les rues de sa ville, pour aller à la rencontre des Robinsonnais et des Robinsonnaises. Et y trouve beaucoup de générosité. A l’instar d’il y a quelques semaines, lorsqu’une femme vient à sa rencontre pour échanger au sujet de son programme. Elle finit par lui raconter son parcours, qui force l’admiration : femme de ménage à ses débuts de vie professionnelle, elle finit directrice d’Ephad. L’histoire émeut Christelle Carcone, qui issue d’un milieu modeste - une mère assistante maternelle et père immigré italien après-guerre qui gravit tous les échelons pour devenir en fin de carrière responsable d’une chaîne de production dans une usine du Val de Marne – croit énormément en la valeur travail. "Cette dame est revenue quelques minutes après la fin de notre conversation avec une rose orange en me disant – " je voterai pour vous". En politique on investit, on donne beaucoup de soi, mais ce que l’on reçoit humainement est plus immense encore ", conclut-elle.