Portrait de candidat - Etienne Panchout : Blois droit au but
Etienne Panchout est le candidat investi par le Mouvement Démocrate à Blois, avec la liste LIBRE(S), acronyme de Liste Innovante pour les Blésois·es : Réussir EnSemble. Portrait.
C’est l’histoire d’un mordu de football, un temps gardien passé milieu défensif « mais toujours capitaine », devenu mordu de politique. Le lien entre ces deux passions ? Un sens du collectif hors norme. Hors norme, Etienne Panchout l’est à de nombreux égards. Kinésithérapeute à la tête d’un cabinet comptant une dizaine de soignants, directeur adjoint d’une école universitaire de kinésithérapie, doctorant en sciences de l’éducation, heureux père de 4 enfants : rien n’arrête ce trentenaire curieux, jovial et plein d’ambitions pour servir l’intérêt général, la mairie de Blois en tête.
Après avoir grandi et étudié dans les Yvelines, il emménage à Blois il y a 13 ans avec son épouse médecin, pour y installer leurs cabinets respectifs. Il garde encore l’émotion de la première image qu’il a eue de sa ville en découvrant ses toits en ardoises, son centre-ville remarquable et la lumière qui se reflète sur la Loire au soleil couchant. Mais sa passion du ballon rond l’amène vite à la rencontre de l’ « autre Blois », celui de la périphérie, des quartiers populaires, où le taux de chômage dépasse les 20%, où la jeunesse a peur du déclassement (25% de taux de pauvreté chez les jeunes), où le bitume cabossé des trottoirs ne laisse même plus circuler les poussettes.
En tant que kiné, il soigne, mais il écoute beaucoup aussi. « Un cabinet de soignant, de kiné en particulier, à quelques points avec un café associatif : on y parle de son quotidien, de ses maux, de ceux qui rongent la société et on y refait aussi parfois le monde », explique Etienne Panchout. Alors, lorsqu’il rencontre - il y a 10 ans - Jacqueline Gourault, à l’occasion d’une cérémonie récompensant son équipe sportive, il lui fait part de sa désillusion, de celle de toute une génération, vis-à-vis de la politique. Lui, qui a pourtant « toujours voté François Bayrou aux élections présidentielles » lance cinglant à la sénatrice d’alors – aujourd’hui ministre - « vous, les politiques, vous ne servez à rien ». La professeure d’histoire géographie lui rétorque : « c’est un peu facile ! Pourquoi ne pas vous engager ? ». Elle le convainc, il s’engage et trouve au MoDem une richesse des échanges et une grande liberté.
Une équipe jeune et renouvelée : LIBRE(S)!
Pour Etienne Panchout : « la liberté est une valeur inhérente au MoDem, ce n’est pas un parti qui impose des éléments de langage mais qui recherche la concorde ». Et c’est dans cet esprit qu’il conduit après 10 années de militantisme la liste « LIBRE(S) ! ». L’acronyme de Liste Innovante pour les Blésois·es : Réussir EnSemble.
Derrière cette liste, il y a une équipe jeune, avec une moyenne d’âge de 50 ans, et renouvelée qui a trouvé ses talents et construit son programme en organisant des réunions publiques très tôt dans la campagne. « Nous souhaitons permettre aux Blésoises et Blésois de mieux vivre leur ville, en la rendant plus attractive pour l’emploi et en leur donnant accès à des services », explique Etienne Panchout. Après avoir travaillé de manière quasi scientifique sur le budget de la ville, l’équipe LIBRE(S) ! propose de faire baisser la taxe foncière, de ne pas multiplier les projets pharaoniques – une marque de fabrique du maire sortant- et de se recentrer sur le patrimoine existant. « On peut avoir de l’ambition en menant d’importants projets de rénovation du patrimoine et de la voirie », précise-t-il. Car pour lui, il faut rendre de la superbe à cette ville royale pourtant méconnue des touristes. « C’est un véritable atout, aujourd’hui trop peu exploité ». Mais l’humain reste au cœur de son projet : « rendre les bus gratuits pour que la mobilité soit la même pour tous, donner accès à la culture, miser sur l’éducation populaire et le sport, développer des modes de garde adaptés aux horaires décalés des familles – de plus en plus souvent mono-parentales d’ailleurs, avoir une police de proximité à l’écoute de la population pour lutter contre les incivilités, développer l’autonomie alimentaire en favorisant les circuits-courts ». Car pour Etienne Panchout, Blois est une ville à taille humaine et non une métropole, une ville qui a son identité, son art de vivre, qui doit retrouver de l’ordre, de la propreté, un contact avec la nature.
Il se projette comme un maire « facilitateur de projets », proche des gens, la main toujours tendue, l’oreille toujours ouverte. Et quand on lui demande la raison pour laquelle il a choisi de se lancer en politique, il s’amuse qu’on lui pose la même que ses parents et son frère qui y voient « beaucoup de soucis et des coups à prendre ». Avant de répondre avec aplomb et conviction : « je veux juste changer les choses, pour les autres ».