Mobilisation générale pour l'entrepreneuriat féminin ! 

Jean-Noël Barrot - Appli

Passer de 40 à 50 % des créations d'entreprises par les femmes relève d'un double impératif de justice et d'efficacité économique. Retrouvez la tribune de Jean-Noël Barrot Secrétaire général du MoDem et Marlène Schiappa, Ministre chargée de la Citoyenneté, dans Les Echos. Extraits.

Les réformes mises en oeuvre dès les premiers mois du quinquennat d'Emmanuel Macron ont conduit les créations d'entreprises, qui stagnaient depuis sept ans, à augmenter fortement pour atteindre cette année un record historique : 83.000 entreprises ont été créées au mois de juin 2021, soit 35.000 de plus qu'au mois de juin 2017. La France est redevenue en quatre ans une grande nation entrepreneuriale.

Si les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à aspirer à l'entrepreneuriat, elles sont à l'origine de moins de 40 % des créations d'entreprises. Et les créatrices ont presque 30 % de chances de moins que les créateurs de lever des fonds pour financer leur développement. Ceci s'explique par des réflexes d'autocensure, des problèmes d'accès aux ressources, un défaut d'accompagnement ou la persistance de certains préjugés.

Impératif de justice

Passer de 40 à 50 % des créations d'entreprises par les femmes relève d'un double impératif de justice et d'efficacité économique. De justice, d'abord car l'entrepreneuriat et l'innovation constituant un levier d'émancipation et d'indépendance, les femmes doivent pouvoir y accéder aussi aisément que les hommes. Et car les entreprises fondées par des femmes étant plus respectueuse de la parité que les autres, elles contribuent à la réduction des inégalités femmes-hommes.

Un impératif d'efficacité économique, ensuite, les études attestant que les entreprises dirigées par les femmes affichent des performances équivalentes ou supérieures à la moyenne, et sont moins susceptibles de faire faillite. Pourquoi se priver d'un tel gisement de talents ? Comment imaginer que les entreprises de France puissent attirer clients, collaborateurs et investisseurs si leurs dirigeants ne reflètent pas la société française ?

« Grande cause nationale »

En faisant de l'égalité entre les femmes et les hommes la « grande cause nationale » du quinquennat, Emmanuel Macron a levé beaucoup d'obstacles qui se dressent sur la route des femmes entrepreneurs. Pour réduire les inégalités d'accès au crédit, France Active et le gouvernement ont lancé en mars 2018 la garantie EGALITE Femmes destinée aux entrepreneures demandeuses d'emploi ou en situation de précarité qui leur permet de voir leur financement garanti jusqu'à 80 % du montant du prêt.

La grande consultation citoyenne « Agir pour l'égalité femmes-hommes dans l'économie » que nous avions lancée avec Bruno Le Maire et qui avait, en deux mois, mobilisé 79.400 participants et suscité 549.000 votes, soit trois fois plus que les consultations équivalentes sur Make.org légitime à elle seule, s'il en était besoin, les autres grandes mesures pour l'égalité professionnelle mises en oeuvre au cours du quinquennat. Pour briser le plafond de verre et faire éclore une génération de femmes exerçant les plus hautes responsabilités au sein de l'entreprise, la loi PACTE a réduit de 500 à 250 salariés le seuil à partir duquel les conseils d'administration des entreprises doivent compter au minimum 40 % de femmes. Et pour accélérer la réduction des écarts de rémunération, toutes les entreprises de plus de 50 salariés doivent, depuis le 1er mars 2020, publier un index d'égalité femme-homme suffisamment élevé, sous peine de sanctions financières.

La suite de la tribune dans Les Echos

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