François Bayrou : "Nous avons besoin d'un Plan Marshall"

François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate, était l'invité de 8h30 France Info (radio et télévision) jeudi 25 février 2021. Il répondait aux questions de Jean-François Achilli et Lorrain Sénechal. Retrouvez ici la retranscription de son entretien. 

Bonjour, François Bayrou.

Bonjour.

Nous allons évoquer en longueur les propositions que vous avez remises hier au Conseil Économique Social et Environnemental sur la dette. Vous proposez de la cantonner et de ne commencer à la rembourser qu'en 2030. Vous allez nous expliquer tout cela, mais d’abord, Jean Castex va s'exprimer ce soir, ce sera à suivre sur France Info à 18 heures et, hier, le ministre de la Santé Olivier Véran s'est rendu à Dunkerque après Nice, il a annoncé le confinement pour les deux prochains week-ends au moins à partir de demain soir avant éventuellement d'autres décisions territoriales :

« La situation épidémique se dégrade sans notre pays. La percée du variant britannique est telle que le nombre de diagnostics augmentent désormais jour après jour. Nous avons effacé, en une semaine, les deux semaines de baisse consécutive que nous avions enregistrées jusqu’ici. Certains départements restent en dessous des seuils d’alerte. Plusieurs se situent au-dessus du seuil d’alerte et même nettement au-dessus. Pour ces départements, je le dis, ces prochains jours seront cruciaux, voire décisifs. »

Il y a donc une inquiétude maintenant nationale. François Bayrou, qu'est-ce que vous attendez de Jean Castex le Premier ministre ce soir ?

Il me semble que la ligne du gouvernement est assez claire. Au fond, on sent bien que le Président de la République a choisi de ne pas reconfiner aussi longtemps que cela sera possible.

Naturellement, les yeux du gouvernement et des responsables sont fixés sur l'épidémie, sur ce qui se passe, sur l'aggravation, parfois petite aggravation, parfois importante aggravation que l'on observe dans les départements français et je crois que le gouvernement est prêt à prendre des mesures ciblées, locales, pour ralentir, freiner autant que possible la propagation.

Par département ?

Ou département ou métropole, ou zone urbaine. C'est à voir.

Je trouve que la ligne de la souplesse en face des réalités locales, en face de la réalité de l'épidémie, de la transmission du virus comme elle est observée, est une bonne et juste ligne.

C'est une ligne qui est apparue il y a seulement quelques jours. Pourquoi ne pas l'avoir utilisée plus tôt ?

Je crois qu'elle a été utilisée plus tôt.

Vous avez observé que, le ministre de la Santé vient de le dire à l'instant, l’on a connu des semaines de répit et c'était bien.

J'ai trouvé que le choix du Président de la République était respectueux de cette attente que les Français ont de pouvoir tout de même conserver une vie en commun, on ne peut pas mettre tout un pays sous cloche in æternam.

Ce n'est plus possible aujourd'hui, les Français ne l'accepteraient plus.

Ce sera peut-être nécessaire ; vous voyez bien que tout le monde conserve cette arme s'il le fallait, mais si on peut l'éviter, c'est mieux. Pensez aux enfants et pensez aux étudiants, pensez à tous ceux qui ont besoin d'aller travailler. Pour tous ceux-là, il faut maintenir cette possibilité de rencontre qui fait la vie d'un pays.

L'argument contre le traitement à la carte, c'était de rendre au fond la lutte contre la crise sanitaire illisible ; souvenez-vous, c'est-à-dire un côté oui un côté non, c'était compliqué.

J'ai beaucoup de compréhension à l'égard de ceux qui ont la responsabilité entre les mains car personne ne peut dire que c'est facile et personne ne peut dire que, où que ce soit dans le monde, on a trouvé la réponse

Cela va très vite, il y a quelques jours on était optimiste et, maintenant on est inquiet.

Cela va très vite. Le virus mute, il y a des variants comme vous dites qui viennent peu à peu compliquer l’épidémie.

Vous pensez qu'il faut de la solidarité, je pense aux vaccins, c'est-à-dire donner aux régions les plus touchées les vaccins disponibles ?

Un, je pense que la seule issue c'est la vaccination et je l'ai défendu à votre micro suffisamment souvent. C'est la seule issue possible et, deux, pour l'instant, ce qui freine la vaccination, c'est uniquement la production de doses de vaccin.

Mais si dans quelques semaines ou quelques mois, ce problème va être réglé. On est en train d'installer à Pau en particulier une unité de production de vaccin qui va produire un million de doses par semaine et, chaque flacon, c'est 20 doses de vaccin.

Toutes ces doses ne sont pas forcément destinées aux Français.

Bien sûr que non.

Ce sont des doses qui sont mises en commun au niveau européen ensuite.

C'est tout à fait normal et légitime. On ne va pas nationaliser les vaccins en pensant que c'est bien qu’on les ait nous et les autres pas. Tout cela est une œuvre de solidarité à l’intérieur de la société française et entre les sociétés européennes et même entre les pays du monde.

Ursula von der Leyen, l’Europe, l’Union, très critiquée dans sa gestion vaccinale, sur les stocks, les contrats avec les laboratoires.

Si vous trouvez dans la situation actuelle des gens qui ne sont pas critiqués, c'est probablement qu'ils ne font rien.

Ou l'inverse, les dirigeants israéliens par exemple sont félicités pour la rapidité de leur campagne. Ils ont pris des risques puisque le contrat qu'ils ont passé avec Pfizer, cela a été de dire : les données vous sont ouvertes celles des millions d'Israéliens vaccinés.

C'est la preuve que c’est un gouvernement qui a fait face à l'urgence, c'est plutôt un bon modèle.

J'espère que d'ici quelques semaines. Est-ce que vous avez observé combien la France a rattrapé ce que l'on appelait son retard en vaccination ?

On est au même niveau que l'Allemagne ou l’Italie, quasiment.

En six semaines.

Le niveau européen dans son ensemble semble assez faible comparé aux États-Unis, au royaume Uni qui est sorti de l'Union Européenne, c'est cela aussi ce décalage qui est critiqué.

Je ne participe pas aux critiques, il y aurait trop à faire.

François Bayrou, On évoquait à l’instant Israël, vous êtes favorable pour nous, en France, à un passeport vaccinal ?

Je l'ai toujours été alors, je ne sais pas si c'est le bon terme.

C'est quoi le bon terme ?

Un certificat de vaccination.

Qui ouvre des droits, des libertés supplémentaires ?

Oui, je pense à la société française, je pense aux salles de spectacle, à la culture, aux universités, à tout ce qui touche à l'école et à la jeunesse et à la possibilité pour les plus âgés de ressortir sans crainte, tout cela dépend de la vaccination et je cite toujours en exemple le fait qu'en France, même pour aller en Guyane qui est la France, on a besoin d'une vaccination contre la fièvre jaune et, si vous n'avez pas la carte de vaccination, vous n'entrez pas en Guyane.

Personne ne s'en plaint et chaque bébé français reçoit je ne sais pas combien 10, 11 vaccinations.

Onze obligatoires.

Onze vaccinations et cela ne choque personne.

C'est comme cela que l'on a fait reculer des maladies terrifiantes comme la poliomyélite.

On va continuer de parler du vaccin qui est en ce moment en discussion au sein de l’Union Européenne, de la réponse face à cette pandémie et de vos propositions sur la gestion de la crise et l’après crise, juste un coup d’œil sur le fil info.

Fil info…

Vous êtes Haut-commissaire au plan et vous avez fait hier devant le Conseil Économique Social et Environnemental des propositions sur la dette, la gestion de cette dette qui est générée en ce moment par la réponse apportée à la crise.

Vous dites : « il faut ne commencer à rembourser cette dette générée par le quoi qu'il en coûte en quelque sorte qu'à partir de 2030. »

C'est possible cela ?

Il y a une très grande inquiétude des Français sur la dette ; inquiétude parce qu’incompréhension. Au fond, les Français disent, et à moi en particulier en raison des combats que j'ai menés sur ce sujet : vous nous avez expliqué pendant des années que l'on n'avait pas d'argent et tout d'un coup vous en trouvez comme vous en avez trouvé il y a douze ans sur une autre crise financière.

Et je pense très important que l'on essaie de fixer avec les Français, c'est la proposition que je fais, une méthode pour prendre en charge cette dette.

Qu'est-ce que cette dette ?

Premièrement, c'est une réponse d'urgence, je dis une réponse de guerre, qu'il fallait apporter, car nous étions devant une menace de mort. C'était une question de vie ou de mort pour la société française.

C'est comme dans une guerre. Quand il y a une guerre, vous ne faites pas des comptes, vous achetez tout le matériel qu'il faut, toutes les armes qu'il faut, vous équipez les forces armées pour repousser l'envahisseur et sauver le pays.

C'est ce que l'on a fait.

On a dépensé quelque chose comme, 90 milliards disent les chiffres officiels, 86 je crois exactement en 2020 pour faire face, pour aider les commerçants à traverser cette crise, les industriels à traverser cette crise, prendre en charge des salaires, des charges sociales proposées des emprunts.

C'est l'enveloppe.

Et ce n'est pas fini.

Aujourd'hui, deux mois après, on a sans doute dépensé encore une vingtaine de milliards, quelque chose comme cela. On est donc au-dessus des 100-110 milliards.

On va dépenser encore au moins autant jusqu'à la sortie de la crise à mon appréciation, un peu plus de 200 milliards. C'est naturellement une estimation.

Ce sont des chiffres vertigineux.

Oui, parce que la situation est vertigineuse.

Vous dites qu’il faudra les rembourser.

C'est la première chose. La guerre qu'il a fallu faire dans cette situation où notre vie était menacée.

Deuxième obligation que je propose de mettre au même niveau sur l'agenda. On a découvert pendant cette crise à quel point la France, il y en avait qui le disait depuis longtemps, était désarmée dans un certain nombre de secteurs.

On a failli manquer de produits pharmaceutiques. On voit aujourd'hui les difficultés avec le vaccin ; il y a des branches entières de l'industrie qui sont atteintes et il y a surtout, en France, une absence sur des marchés essentiels de notre vie nationale de tous les jours qui fait que, par exemple, nous avons un déficit du commerce extérieur qui fait peur : 70-75 milliards de déficit du commerce extérieur alors que les Allemands ont un excédent de 200 milliards et que d'autres pays sont au moins à l'équilibre.

Et cela, il va falloir le corriger.

Il n'est pas possible pour moi d'accepter cette situation.

C'est ce que vous appelez la reconquête de l'appareil productif.

C'est exactement cela et nous devons donc nous fixer comme impératif, et je ne dis pas seulement comme objectif, de reconquérir la capacité de l'appareil productif français.

C'est un plan Marshall ?

Pour moi c'est un plan Marshall. Nous avons eu une guerre et il faut assumer la charge de cette guerre contre le virus. Nous avons besoin aujourd'hui d'un Plan Marshall pour reconstruire et je considère qu’il faut 10 ans.

Pourquoi ? Parce qu’il y a une chose qu'il ne faut pas perdre de vue et avoir à l'esprit tous les jours c'est que nous avons en France le contrat social le plus généreux de tous les pays du monde, au moins aussi généreux qu'aucun des pays du monde. Aussi, quand on a le contrat social le plus généreux, il faut alors avoir l’appareil productif pour soutenir ce contrat social qui est payé par les impôts et les cotisations sociales.

S'il n'y a pas d'activité, on est mort !

Comment on va le financer ce Plan Marshall ?

Précisément, nous pouvons emprunter, car qu’aujourd’hui l'emprunt dans des pays comme le nôtre, grâce à la BCE est à 0 %. Il n'y a pas de génération qui avant nous, ait eu cette chance incroyable de pouvoir se reconstruire en empruntant en 0 %. À condition que l'emprunt soit pour l'investissement.

Il y a quelque chose dans lequel on s’est laissé entraîner, c’est une espèce de chute de l'esprit de responsabilité que l'on a vécu pendant des décennies en France.
L'emprunt est justifié quand il faut investir, préparer l'avenir, préparer notre économie et préparer nos investissements. En revanche, l'emprunt n'est pas justifié, quand on veut faire payer à l'emprunt nos dépenses courantes.

L'argent pas gratuit, mais à taux 0, est-ce que cela va durer ? Et imaginons ! Il serait dramatique que d'autres épidémies et du moins cette épidémie qui rebondirait pendant des années. Est-ce qu’il tient votre Plan Marshall ?

De toute façon, vous qui me posez la question, essayez de trouver une autre réponse que celle que je fais !

C'est vous qui…

Oui il faut des plans audacieux, parce que nous ne pouvons pas laisser la France dans la situation où elle est. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je dis cela, vous le savez bien. J'ai fait une campagne présidentielle entière sur le thème du "produire en France" et on n'a rien fait.

On a laissé peu à peu partir les productions. Or on est aujourd'hui à un moment absolument clef parce que les modes de production sont en train de changer partout dans le monde.

Vous dites quoi dans le Plan Marshall François Bayrou ?

Je mets la reconquête de tous les secteurs ou des secteurs dans lesquels nous sommes absents par négligence, si j'ose dire.

Des exemples clairs ?

J'en donne deux à grands traits.

Un pays qui sait produire des satellites, des fusées, des avions, des sous-marins nucléaires, une construction navale de haut niveau, une maîtrise de tout ce qui est numérique, des datas, des algorithmes de la robotique : ce pays-là a tout ce qu'il faut au sommet de sa pyramide de production et n'a pas ce qu'il faut en bas.

Si vous savez produire des fusées etc., normalement vous devriez savoir produire, je ne sais pas, des appareils électroménagers…

Il ne faut plus les importer de Chine ?

En tout cas, il faut avoir des accords qui nous permettent d'imaginer d'implanter sur notre sol des unités de production.

Vous savez que le problème, c'est le coût du travail vous parliez du social.

Non, c'est ce que l'on dit depuis des décennies. Il se trouve qu'aujourd'hui les coûts du travail sont en train de décroître dans la production des projets ?

Pourquoi ? Vous avez dans la robotique, des robots qui travaillent 24 heures sur 24 avec une précision absolue.

Je vais prendre un deuxième exemple très simple : nous sommes un des premiers producteurs en Europe de pommes de terre. Cependant, nous vendons les pommes de terre à l'étranger et rachetons des pommes de terre sous forme de chips et de flocons de purée, tandis que nous sommes gravement déficitaires par centaines de milliers sur le secteur des pommes de terre transformées. Cela fait un peu économie de pays en voie de développement où l’on vient vous prendre les matières premières et on vous en renvoie des produits facturés.

Non pas du tout ! Nos amis belges voisins (j'ai des enfants belges donc je ne peux pas dire le contraire), ce sont des amis ! Ils n'ont pas de meilleurs moyens de production que nous.

Simplement avec le temps nous avons laissé s'en aller un très grand nombre de productions.

Dernier point, sur le bois : nous avons la deuxième forêt en Europe. Eh bien nous importons tous les produits, tous les meubles tout le bois façonné de l'étranger ; nous vendons parfois du bois qui nous revient sous forme de meubles. Eh bien l'idée est que tout le pays, Gouvernement, État et entreprises, les grandes et moyennes entreprises, se dotent d'un pacte qui nous permettra d'être offensifs en face d'une situation inacceptable. Cela est rendu possible parce qu’on peut aujourd'hui le financer grâce à ce que la BCE nous permet en emprunt à 0 %.

Vous nous direz dans un instant si vous avez présenté ce plan au chef de l'État, parce que c'est cela qui est important aussi et surtout ce qu'il en pense…

Le Haut-commissaire au plan vient de présenter sur France info son projet sur la gestion de la dette de l'après-crise. Sur ce Plan Marshall que vous appelez de vos vœux, est-ce qu’Emmanuel Macron a d’accord avec vous, a-t-il votre blanc-seing.

Je ne m'exprime jamais au nom du président de la République et ne rapporte jamais les conversations que je peux avoir avec lui, mais je lui ai évidemment présenté le plan depuis déjà plusieurs semaines avant de le rendre public.

Il est intéressé ?

Je pense qu'il est intéressé.

Est-ce qu’il signe aussi pour votre proposition de la proportionnelle aux législatives l'année prochaine ?

Vous voyez bien que le Président de la République fait en sorte qu'il y ait une réflexion sur ce sujet et il a raison.

C'est du langage diplomatique.

Non, c'est du langage absolument direct et factuel, comme j'aime.

Pourquoi ? À mon avis on devrait être désespérés de voir le décrochage entre les pouvoirs, le sommet de la pyramide ou ceux qui se croient au sommet de la pyramide : les institutions, le parlement, le gouvernement. Le décrochage entre ce sommet-là et la base des citoyens du pays qui ne s'y reconnaissent pas et ne participent plus aux élections et se détournent de tout cela. On devrait être obsédé par le fait d'en chercher les causes.

Quelle est la cause première ? La cause première est qu'ils ne se sentent pas représentés.

Il y a des dizaines de millions de Français qui ont des opinions politiques, sont peut-être en désaccord assez fortement avec ces opinions ; ils ont des opinions politiques et n'ont pas de représentation dans les institutions.

Cela veut dire une crise démocratique assurée et garantie. Ma proposition est toute simple : les Français sont égaux devant la représentation et seront tous représentés au parlement, qu'ils soient des partis majoritaires ou des partis minoritaires.

100 élus RN à l'Assemblée cela ne vous fait pas peur ?

Il peut y avoir des élus d'extrême-droite ou d'extrême-gauche ou écologiste nombreux ou du centre que s'il y a des électeurs et ceux que l'on représente, ce ne sont pas les parties, ce sont les électeurs.

Ce sont ceux qui en conscience, parfois douloureusement chez eux, disent : « mais moi je voudrais que cela change » or aujourd'hui on ne représente que les majorités.

Je suis en confrontation avec Marine Le Pen depuis longtemps qui a été au deuxième tour de l'élection présidentielle et a fait 35 % des voix. Elle est revenue avec 1 % des sièges à l’Assemblée Nationale : est-ce que vous trouvez que c'est normal ? Et ce n’est pas qu’elle. Les premiers signataires de la lettre que j'ai proposée que nous envoyions tous au chef de l'État, ce sont les écologistes.

Pourquoi ? C'est un courant qui n'a pas la représentation à la hauteur de ce qu'il est.

Vous proposez fortement aujourd'hui, une proposition de loi déposée par votre groupe MoDem. Emmanuel Macron vous le sentez candidat pour 2022, vous pensez qu'il peut valider ce projet ?

Vous lui poserez la question. Cependant, je sais avec certitude qu'en 2022 cela doit être une nouvelle étape qui s’ouvre et pas la poursuite inchangée de l'étape précédente.

Je le dis comme citoyen et je suis sûr que le Président de la République investit des responsabilités qui sont les siennes, et avec une conscience aiguë de tout cela. Vous rappeliez qu'en effet c'était déjà le thème de sa campagne de 2017 et c'est la raison pour laquelle, je prends les engagements qui ont été les siens au sérieux. Je suis certain que c'est le moyen de faire changer les choses par exemple le rapport entre le gouvernement et le parlement.

Vous avez vu que des responsables y compris LR ont signé cette proposition. Je pense à Gérard Longuet par exemple en disant c'est le seul moyen de changer les rapports entre ceux qui gouvernent et ceux qui représentent les Français.

En tous les cas ce combat proportionnel c'était le vôtre depuis longtemps et c'était aussi celui de Marielle de Sarnez.

Oui, c'est celui de notre famille politique et elle était un visage, un pilier infiniment précieux de cette famille politique.

Merci à vous. On garde en tête cet hommage à Marielle de SARNEZ qui était votre bras droit au sein du MoDem, mais également dans votre parcours politique et qui nous a quittés il y a quelques semaines, quelques mois maintenant.

Merci beaucoup

En savoir plus sur la note du Haut-Commissariat au Plan "Face à la dette covid, une stratégie de reconquête"
 

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