François Bayrou : "Aucune des grandes lois adoptées depuis 4 ans ne l'a été sans qu'il y ait des votes favorables des autres tendances de l'opposition. Ce qui compte, ce n'est pas la majorité numérique : c'est de rassembler."

François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate, était l'invité de l'émission Bourdin Direct jeudi 18 février 2021. Proportionnelle, laïcité, covid-19 : retrouvez l'intégralité de son interview en replay sur BFMTV et sa retranscription ci-dessous.

Jean-Jacques Bourdin - Bonjour François Bayrou.

François Bayrou - Bonjour.

Maire de Pau, président du Modem, Haut-commissaire au plan, nous allons évidemment parler proportionnelle, vous y tenez, votes anticipés, séparatisme, relance économique, islamo-gauchisme, mais mollesse de Marine Le Pen aussi. Mais je voudrais commencer par l'épidémie Covid-19, stable pour l'instant. Le Président de la République a fait le bon choix ?

Il a fait un choix très courageux et contre beaucoup de « spécialistes » qui recommandaient au contraire le confinement.

J'ai toujours pensé que l'on ne peut pas mettre un pays sous cloche, sauf condition extrême.

Cela a été fait au printemps dernier.

Peut-être fallait-il à cette époque.

Vous vous souvenez au printemps dernier, on pensait que cette épidémie c'était une épidémie qui ensuite allait s'arrêter, une épidémie en une seule vague.

Puis on s'est aperçu que ce n'était pas vrai et on s’aperçoit aujourd'hui que peut-être on est devant une question que nous avons étudiée avec le Commissariat au plan qui est : et si le Covid-19 durait ?

On voit bien en tout cas qu'il y a une issue et une seule à cette épidémie, c'est la vaccination.

On voit bien que la question de la vaccination est une question au fond extrêmement simple, elle dépend uniquement du nombre de doses de vaccins disponibles.

Donc de la production industrielle du vaccin ?

Oui. Un pays comme le nôtre a tous les moyens de vacciner aussi largement qu'on le voudra dès l'instant que les doses de vaccin existent.

Donc à nous de les produire.

Je prends un exemple simple. Il y a 22000 pharmaciens d'officines en France.

Si chacun de ces 22000 fait 100 vaccinations par mois, on se trouve à, d'un seul coup d'un seul, 2 200 000 de plus qui sont vaccinés. Et tout cela sans compter les hôpitaux, les cliniques.

Alors produisons les vaccins, en France et en Europe le plus vite possible.

Produisons les vaccins. Je suis heureux car nous allons avoir à Pau une unité de production des vaccins réalisée par une entreprise française de production, de mise en condition et de conditionnement des vaccins.

Il y aura 3 ou 4 sites en France et je suis très heureux que l'on puisse à Pau en produire des centaines de milliers.

François Bayrou, pour l'instant la situation est sous contrôle, enfin sous contrôle, l'épidémie est stable.

En tout cas, les chiffres sont encourageants.

Mais si par hasard, comme le disent beaucoup d'infectiologues, l'épidémie remontait, s'il y avait une poussée épidémique, que faire ? Confinement national ou des confinements locaux ?

C'est une stratégie, la stratégie 0 Covid-19, l'Allemagne est en train d'épouser cette stratégie, c'est ce qui se fait en Australie, en Nouvelle-Zélande, je ne sais pas, au Vietnam.

C'est ce que l'on annonce qui va se faire. Après tout, c'est une bonne stratégie. Cela consiste à isoler les zones dans lesquelles il n'y a plus de contamination et à rendre ces zones le plus étanche possible.

C'est une bonne solution ? C'est la solution ?

Je ne dis pas que c’est la solution. Pour moi, la solution, c’est le vaccin, pour la réouverture, pour que la vie reprenne et je pense en particulier aux universités et à la culture, à tout ce qui est événementiel.

Justement allez-vous rouvrir les musées à Pau ?

Je ne veux pas que l'on ait des décisions locales qui ne soient pas en phase avec l'échelon national, mais nous sommes prêts à le faire, nous en avons parlé avec les responsables.

Vous n'allez pas faire ce qu'a fait Louis Alliot à Perpignan ?

Non. Vous comprenez, si l'on n'est pas solidaire dans une période et une crise comme celle-là si l’on ne réfléchit pas tous ensemble, si l’on essaie de faire de la communication locale, je trouve que l'on n'est pas responsable.

Est-ce que le festival d’été de Pau aura lieu l'été prochain ?

Il y a plusieurs festivals. Si l’on peut, oui, évidemment et je répète que, selon moi, c'est lié à la vaccination.

À une forme de quoi ? De passeport vaccinal ?

Est-ce que vous êtes pour ou contre ? Je n'aime pas trop cette expression, mais cela peut être un certificat de vaccination digitalisé.

J'ai toujours défendu cette idée que, comme la vaccination est la clef, on pourra rouvrir rapidement, j'ai indiqué des secteurs d'activité dès l'instant que l'on s'assurera que sont vaccinés tous ceux qui veulent y participer.

On dit passeport, certificat, carte de vaccination.

Vous savez, quand vous voulez aller en France en Guyane, vous êtes obligé de produire une carte de vaccination pour la fièvre jaune et personne n'a eu le sentiment que la vaccination pour la fièvre jaune était une atteinte aux libertés individuelles.

Pourquoi n'ouvre-t-on pas ce débat en France ?

Je l'ai ouvert, si vous permettez, ouvert, soutenu, je me suis fait copieusement prendre à partie et même insulté assez sévèrement sur les réseaux sociaux, mais bon, c'est cela le lot de ceux qui essaient de penser un peu à la suite.

Le gouvernement semble très réticent.

Le gouvernement tient compte de l'opinion publique. Il y a des avis différents en son sein, mais la chance qui est la mienne, c'est que je ne suis pas le gouvernement.

Justement, vous n'êtes pas le gouvernement et je pense que nous allons le constater parce que sur certains points… Tiens, par exemple, le fameux vote par anticipation.

C'est une bêtise d'avoir comme cela introduit rapidement un amendement au Sénat lors d'une procédure accélérée sur l'organisation de la présidentielle de 2022 ?

Sûrement, cela part de bons sentiments.

Nous sommes d'accord !

Notez que j'ai fait la phrase de consensus, mais je n'arrive pas à comprendre la manière dont ces débats naissent en France.

On est devant une question que, vous savez, j'ai soulevée, que nous avons soulevée avec le Mouvement Démocrate depuis des mois et des années qui est la recherche de nouveaux moyens d’exprimer le vote alors que l'abstention explose.

L'épidémie a fait que beaucoup de gens ne sont pas allés au bureau de vote et pendant ce temps, quand on regarde ce qui se passe dans toutes les autres démocraties du monde, on s'aperçoit qu'aux États-Unis il y a plus de 100 millions d'électeurs qui ont voté par correspondance pour l'élection présidentielle sur laquelle le monde entier avait les yeux fixés et on n'a pas pu trouver une seule suspicion. En Allemagne et en Suisse, les élections locales se sont tenues, tandis que nous repoussions les nôtres, parce qu’ils ont le vote par correspondance.

Il n’y a rien de plus simple et de plus sain, sur les principes, que cette expression du vote. Il y a le vote par Internet, le Président de la République s'était prononcé sur ce sujet, le vote par anticipation, je ne sais pas si cela a un avantage ou pas, j’ai plus de points d'interrogation que de réponses dans mon esprit.

Pourquoi est-ce qu’on n'a pas une réflexion globale sur ces sujets ?

Pourquoi ?

Parce que je crois que tout cela est lié au fait que nous n'avons pas de bonnes règles de représentation, que l'on croit que, pour être efficace, il faut être hégémonique.

Il faut avoir tous les pouvoirs et toutes les majorités et, en réalité, si vous avez tous les pouvoirs et toutes les majorités, le pays n'adhère pas et vous ne pouvez pas entraîner, proposer ou imposer une seule réforme.

Il y a donc un mauvais fonctionnement de la démocratie.

C'est un fonctionnement de la démocratie qui est absolument nuisible, mauvais.

Aujourd'hui, le pouvoir est concentré entre une seule main, celle du Président de la République et de sa majorité, mais, François Bayrou, c'est le cas.

J'ai toujours été défenseur de la fonction présidentielle.

Peut-être en deux phrases, on peut revenir à l'idée qui était celle du Général de Gaulle quand il a créé la Ve République.

Il a dit : « nous allons enlever l'exécutif aux manœuvres et combinaisons parlementaires, nous allons le confier à un Président de la République élu et, ensuite, il formera son gouvernement - écoutez bien cette phrase - en tenant compte des nuances de l'Assemblée Nationale. »

Il voulait dire que, quand vous avez un président élu qui a la légitimité du pouvoir, après il lui est loisible d'élargir, de tenir compte.

J'ai compris, mais regardez ce qui se passe en Italie, c'est formidablement intéressant.

Absolument.

Mario Draghi, l’ancien président de la BCE, qui s’allie avec M. Matteo Salvini.

Non, votre appréciation n'est pas juste.

Que fait Mario Draghi, et je trouve que c'est une expérience formidable, et cela répond à toutes les questions que l'on pose en France, que posent les adversaires de cette règle électorale juste, car c'est cela la question, c'est que tout le monde soit représenté, que vous soyez dans la majorité ou dans l'opposition, vous avez le droit d'être représenté.

Que fait Mario Draghi ? Il est devant une assemblée divisée, eh bien il réunit les forces différentes pour former un gouvernement d'entente nationale.

La Ligue, le mouvement 5 étoiles, M. Berlusconi.

Tous ceux qui se sont opposés pendant des décennies, il dit : écoutez, moi je suis chef du gouvernement, je suis le patron.

C'est possible en France ?

Mais bien sûr que c'est possible puisque nous avons un gouvernement présidentiel.

Un gouvernement représentant toutes ces tendances politiques ?

J'aime bien, parce que vous répétez ce que j'ai plaidé pendant 20 ans dès l'instant que vous avez un patron et le Président de la République est un patron investi de la légitimité que lui donne le suffrage de la majorité des Français. C'est à lui que l'on remet le soin de conduire l'Exécutif. Dès l'instant que vous avez ce patron investi de légitimité, il peut élargir.

Qu'est-ce que la proportionnelle ? C’est qu’une tendance a le pouvoir, mais ce mode de scrutin justement l'oblige à tenir compte des autres, à tenir compte même de ceux qui sont dans l'opposition.

Marine Le Pen dans un gouvernement d'Emmanuel Macron ? Pourquoi pas !

Vous voyez que les caricatures empêchent de réfléchir. Donc il y a en France des majorités, des oppositions. Vous pourrez vérifier quelque chose : aucune des grandes lois, j'allais même dire aucune des lois marquantes adoptées depuis 4 ans, ne l'ont été sans qu'il y ait des votes de l'opposition, pour ou des abstentions qui lui permettent de passer. Aucune de ces lois n'a été imposée par la majorité contre l'opposition.

Si l'on mesure cela, alors on se rend compte que ce n'est pas tant la majorité numérique. Ce qui compte c'est d'être capable de rassembler. Regardez ce que le Président de la République a fait en disant « on ne confinera pas », contre tout le monde. Tout d'un coup cela a suscité un élan, un soutien, un rassemblement.

Cela fait des années que vous plaidez pour cette proportionnelle.

J'ai été minoritaire et je commence à être majoritaire.

Vous en avez parlé avec Emmanuel Macron ces derniers jours ?

Oui.

Est-ce que cela va se faire pour la prochaine ?

Je n'ai qu'une seule règle et elle est simple : quand je parle avec le Président de la République, je ne le raconte pas sur les plateaux télévisés.

Est-ce que pour la législative de 2022, cela va se faire ?

C'est sur ce point que je me bats et c'est dans ce sens que je veux aller. Quand je mène un combat, c'est parce que je crois que l'on peut gagner.

Vous allez y arriver ?

Je crois, sincèrement.

Sincèrement, vous pensez que le Président de la République aujourd'hui est à l'écoute ?

Je le pense. Je pense que c'est un problème…

Je suis sûr qu'il nous regarde !

À côté de son bureau, la télévision est allumée sur votre chaîne !

Quand vous avez une promesse de campagne et que celle-ci est soutenue par la majorité des forces politiques du pays, qu'elle est la seule condition pour changer la manière de gouverner et les rapports entre le pouvoir et le pays ; et que cela ne coûte rien. Quelle raison y aurait-il de ne pas le faire ?

Vous avez peut-être vu une déclaration… Il y a une force politique qui n'est pas, par nature ou par tradition, favorable : c'est LR. Cependant, Gérard Longuet qui est l’une des figures les plus importantes de ce courant politique et les plus expérimentées, a dit : « écoutez, c'est le seul moyen de changer la manière dont on gouverne la France ». Elle en a follement besoin, puisque le pays tout entier se détourne des urnes et de l'attention à ce qu’il se passe à l'Assemblée Nationale.

Alors si c'est un pas à faire, c'est maintenant qu'il faut le faire.

Allons-y.

Est-ce que vous trouvez Marine Le Pen, molle ?

Ne me mêlez pas à des polémiques dont je ne suis pas partie prenante, j'en ai suffisamment pour mon compte.

Ce propos de Gérald Darmanin est cynique ? C'est une tactique politicienne ?

Ce sont des pics de débats politiques, comme il y en a.

C'est habile ou pas ?

Je connais suffisamment la politique pour penser qu'il faut en parler sur le fond.

Le reproche que l'on peut faire à Marine Le Pen, c'est que ses prises de position sont destinées à diviser le pays, à faire en sorte que flambent les oppositions à l'intérieur du pays.

Et sur des questions qui sont extrêmement difficiles, telles que l'immigration, l'identité, etc. et que l'on doit traiter ; mais que l'on doit traiter avec la sérénité suffisante pour qu’au bout du chemin, toutes les sensibilités reconnaissent avoir été réellement prises en charge.

Alors franchement François Bayrou ! C'est bien parce que vous conduisez…

C'est moi qui conduis la table !

Non, la question suivante.

Est-ce que vous trouvez franchement la loi, dite « séparatisme » utile ?

Oui.

Utile ? Complète ?

Je pense qu'il y a un certain nombre de maires ou d'administrations qui sont désarmés devant des conduites qui sont des dérives.

Alors pourquoi tant de réticences de toutes les religions ?

Non.

Si François Bayrou, si.

Que dit cette loi et au fond que dit la grande tradition de la laïcité française ? J'en parle, comme vous le savez, comme un défenseur de la laïcité et comme quelqu'un qui est croyant.

Elle dit qu’il y a une séparation des responsabilités et une religion ne peut pas faire la loi.

Une religion c'est une foi, c'est très important pour les familles et pour des personnalités, mais la religion accepte de vivre dans cette France dans laquelle la loi est pour tous et où la foi de chacun est respectée.

Mais lors des débats, de quoi a-t-on parlé essentiellement pendant 15 jours ? Du voile ou pas ?

Franchement ! Avez-vous trouvé les débats à la hauteur du problème ?

Je n'aime pas juger comme cela.

Moi je juge, car sur ces questions, je vous sais très en pointe.

Lors des sorties scolaires, peu importe que certaines mamans soient voilées expliquent les responsables des écoles catholiques sous contrat qui, parfois ont 70 % d'élèves de confessions musulmanes, dont les parents sont musulmans.

Voilà ce que disent ces responsables d'école catholique ! Et ces responsables disent « que viennent chercher ces parents musulmans ? Ils viennent chercher l'espérance, un endroit où l'on parle de Dieu ».

Oui, ils viennent chercher du respect et franchement, la manière dont on enseigne et dont on parle des enfants que l'on a en face de soi et de leurs parents, cela devrait être le bien commun de l'école privée et de l'école laïque, de l'école publique. Cela devrait être la même chose.

Faudrait-il voir la mère de famille avant le foulard ?

Bien sûr ! Pour moi, la laïcité, c'est cela.

La laïcité signifie qu'il y a une compréhension mutuelle, que l'on comprend ce qu'est une mère de famille issue d'une tradition et que l'on comprend ce qu’est un enfant cherchant à s'en émanciper assez souvent. Comprenez que l'autre nom de la laïcité, c'est le respect.

Est-ce que l’islamo-gauchisme gangrène la société ? L’université n'y serait pas imperméable ? C'est ce que dit la Ministre Frédérique Vidal.

J'observe beaucoup l'université française et cela ne me paraît pas être son premier problème.

Nous sommes aujourd'hui devant des questions extrêmement lourdes, avec des étudiants qui n'ont pas vu d'enseignants physiquement depuis des mois et des mois, ce qui est particulièrement grave pour les étudiants qui entrent pour la première fois à l'université. Ce sont des moments dans lesquels la vie se joue, on y découvre des amis, des amis pour la vie. Certains sont épanouis, d'autres sont introvertis, ont du mal à rencontrer. C'est souvent la première fois qu'ils sortent de leur famille et tout cela en même temps que l'on découvre une discipline, une pensée et une science, ce qui se fait aussi à l'université par la recherche.

Eh bien, le sentiment qui est le mien, c'est que l'on ne peut pas aujourd'hui considérer que l'université soit devant ce genre de questions perpétuellement centrées autour de l’islam ou d'une religion. Ce n'est pas comme cela que je le ressens, en tout cas dans les universités que je connais, ce n'est pas ainsi que cela se passe.

Une dernière question sur la relance.

On parle des étudiants qui souffrent, pour beaucoup. Cette relance, vous plaidez pour un plan de reconquête de l'appareil productif que vous allez présenter.

Oui, je vais d'abord présenter dans les heures, quelques jours qui viennent, une note sur la dette.

Comment peut-on assumer la dette que l'on a été obligé de contracter pour la solidarité, pour sauver le pays devant l'épidémie et pour soutenir un certain nombre d'activités ? On vient de parler de l'aéronautique sur votre écran, avec la catastrophe que cela suppose et l'espoir que l'on a que cela reparte, mais l'observation que je fais est celle-ci : on a le modèle social le plus généreux du monde. Simplement un modèle social, il faut qu'il puisse être financé et nous n'avons plus l'appareil productif qui permet de financer ce modèle.

Il faut donc un plan d'urgence. J'appelle cela un Plan Marshall de reconquête de l'activité productive de l'industrie, de l'agriculture, des services pour que l'on ait la capacité de porter ce modèle social.

On ne peut pas accepter que la France, c'est terrible à dire, ait le commerce extérieur qui fait que nous avons 65 ou 75 milliards de déficit du commerce extérieur, pendant que l'Allemagne à 220 milliards d'excédents du commerce extérieur.

Les Allemands ne sont pas plus forts que nous.

Le plan présenté ?

Il y a deux impératifs auxquels il faut répondre.

Premièrement, comment finance-t-on les dizaines, les centaines de milliard que l'on a dépensés pour la solidarité ?

Deuxièmement comment finance-t-on le plan de reconquête qui fasse que notre production et notre production industrielle remontent peu à peu dans le produit intérieur du pays pour que l'on puisse assumer d'abord notre rang et notre financement du modèle social ?

Merci François Bayrou.

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