Coronavirus : l'exemple probant des garanties d'Etat pour les entreprises en 2008

Jean-Noel Barrot
(© J-Bertrand)

Les Echos publient une étude réalisée par Jean-Noël Barrot, Secrétaire général du Mouvement Démocrate, sur les garanties publiques accordées aux entreprises en difficultés après la chute de Lehman Brothers, en 2008. Le député des Yvelines juge qu'il pourrait être nécessaire de copier ce dispositif.

Il est possible d'apprendre de l'Histoire. C'est aussi vrai en économie et particulièrement en cas de crise, même si toutes ne se ressemblent pas. Ainsi, en 2008, le mécanisme de garantie publique des crédits de moyen et court terme aux PME en difficulté, avait fonctionné. Une étude réalisée par trois économistes, dont le député Modem Jean-Noël Barrot qui était à l'époque chercheur au MIT, montre que ce dispositif, effectif entre 2008 et 2010, a permis de préserver 31.000 emplois par an entre 2009 et 2015. Les salariés des entreprises bénéficiaires de cette garantie ont en effet eu une probabilité plus faible que les autres de perdre leur emploi jusqu'en 2015.

5,3 milliards d'euros de crédits obtenus

« L'Etat n'avait rien déboursé, mais il avait mis de côté de l'argent, au cas où les entreprises dont il avait garanti les crédits n'auraient pas pu rembourser leur banque », souligne le député. L'Etat avait provisionné 650 millions d'euros pour qu'Oseo - l'ancêtre de la BPI - puisse garantir entre 50 % et 90 % des emprunts faits par les PME en difficultés. Cette somme avait permis à 21.000 entreprises d'obtenir des crédits d'un montant de 5,3 milliards d'euros environ.

« Dans une crise comme celle que nous connaissons aujourd'hui avec le coronavirus, la garantie publique d'emprunts contractés par des PME est l'instrument le plus efficace », considère Jean-Noël Barrot. « Il s'agit de contenir les difficultés rencontrées par les entreprises de certains secteurs particulièrement touchés et d'éviter que celles-ci se propagent à l'ensemble de l'économie via le canal du crédit. L'allongement des délais de paiements en raison de difficultés de trésorerie peut entraîner des défaillances en cascade », insiste le vice-président de la commission des Finances de l'Assemblée.

Retrouvez l'intégralité de l'article sur le site des Echos

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