🎓Conférence : "50 propositions pour une société plus sociale et plus solidaire"

Le 11 juillet 2019, Sarah El Haïry, députée de Loire-Atlantique, Porte-parole du MoDem, Présidente du groupe d’étude économie sociale et solidaire à l’Assemblée nationale, a proposé à 200 parlementaires et acteurs du secteur de se rencontrer - au siège du Mouvement Démocrate - pour une conférence sur l’économie sociale et solidaire (ESS). 19 personnalités du secteur ont fait part de leurs propositions pour construire un avenir plus responsable et durable. 

"L’Economie sociale et solidaire (ESS) est un sujet qui n’est pas partisan. Car l’ESS permet de trouver des points de consensus et d’intérêt général", explique Sarah El Haïry. 

Tous ces acteurs associatifs et entrepreneuriaux inventent des dispositifs pour agir, produire et échanger autrement, sans être déconnectés du marché, dans l’objectif d’atteindre un développement plus équitable. 

Selon une étude de l’Observatoire national de l’ESS, l’Economie Sociale et Solidaire représentait, en 2018 :

  • 10,5% de l’emploi en France
  • 160 000 entreprises sur le territoire français 
  • dans des domaines aussi variés que l’action sociale, les loisirs, la finance ou les arts et spectacles.

"L’économie sociale et solidaire est souvent considérée à tort comme un "tiers secteur". Or, elle regroupe l’économie sociale "traditionnelle" - associations, sociétés de coopératives, mutuelles, fondations d’intérêt publique – et l’économie solidaire qui mobilise la société civile et les entreprises pour trouver des moyens innovants de traiter des problématiques sociétales", précise la Directrice éditorial du journal carenews, Flavie Deprez. 

Fin 2018, carenews a proposé à ses internautes d’élire un "gouvernement virtuel" de l'économie sociale et solidaire composé d’experts (dirigeants associatifs, ONG, personnalités engagées, entrepreneurs du secteur social, employés dans des fondations d'entreprises). De cette initiative est né un livre blanc, un document unique qui regroupe une cinquantaine de propositions très concrètes.

ESS : un gouvernement virtuel et 50 propositions 

Education, solidarité, justice, numérique, culture, santé, droits des femmes, handicap, écologie... l’ESS converge vers tous ces sujets. Les champs d’action ne manquent pas au "gouvernement virtuel", lancé par carenews. 

Pour Stéphanie Goujon, de l’association French Impact et pour l’occasion "ministre virtuelle de la Solidarité" : "il faut faciliter les synergies et prendre en compte le respect des clauses sociales et environnementales dans les critères de sélection du marché et plus seulement en tant que critère d’exécution pouvant donner lieu à des pénalités en cas de manquement".  

Un avis que partage Lucie Basch du mouvement anti-gaspi Too good to go et ministre virtuelle de l’Agriculture et de l’Alimentation : "il faut permettre à chacun de réduire le gaspillage alimentaire au quotidien". Elle souhaite "offrir au consommateur la possibilité de faire des choix en connaissance de cause, avec une plus grande transparence des informations relatives aux produits sur l’ensemble de la chaine alimentaire, en évaluant leur impact sur notre santé, notre environnement et notre société". 

L’ESS n’est pas un secteur mais une façon d’entreprendre. C’est une autre représentation de la valeur :

  • solidarité,
  • engagement,
  • justice,
  • lucrativité limitée.

"C’est l’économie de demain", ajoute Charlotte Debray, déléguée générale de la plateforme d'intelligence collective La Fonda et virtuelle ministre de la vie associative. Elle souhaite favoriser l’entrée des responsables associatifs dans la culture numérique.

Rodolphe Gouin, de la fondation AP-HP, s’interroge sur la redistribution de la valeur dans le secteur de la santé. D’un côté, rappelle-t-il, le secteur du "bien-être" investit massivement dans la "Health tech" et de l’autre "les professionnels du soin -qui œuvrent chaque jour pour la dignité humaine- sont parmi les métiers les moins bien payés". 

Matthieu Dardaillon – de l'école des acteurs du changement Ticket for change, virtuel ministre de l’Emploi - ajoute : "le travail représente 80 000 heures de nos vies. Ce n’est pas neutre ce qu’on choisit de faire comme métier". Il rejoint Rodolphe Gouin : "il faut favoriser les carrières à impact. Les niveaux de rémunération sont inversement corrélées à l’utilité sociale : pourquoi ne pas réduire les charges sociales des métiers utiles ? 47% des français veulent changer de vie : il faut favoriser la reconversion de ces gens-là dans l’économie durable". 

Tous s’accordent à dire que la formation est un axe majeur pour développer l’ESS

Une autre personnalité politique, rattachée à un Gouvernement bien réel cette fois, vient abonder dans ce sens. Pour Christophe Itier, Haut-Commissaire à l'économie sociale et solidaire et à l'innovation sociale auprès du ministre de la Transition écologique : "Il faut faire reconnaitre l’ESS pour créer des écosystèmes plus vaillants et plus prometteurs".

Il souhaite présenter à l’ONU, dès septembre 2019, une feuille de route pour aboutir à 

une transformation globale de la politique économique mondiale et intégrant : économie, environnement et social.

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