"60 000 chômeurs de moins, c’est une bonne nouvelle, mais ce chiffre est-il une tendance ?"

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Chômage : "60 000 chômeurs de moins, c’est une bonne nouvelle, mais ce chiffre est-il une tendance ?"

Le secrétaire général du MoDem a affirmé que l’annonce de la baisse du chômage était une bonne nouvelle, ajoutant cependant aussitôt que ces chiffres devaient se regarder dans la durée. Il a déploré que "ce sentiment de reprise n’était pas celui ressenti sur le terrain". Selon le leader centriste, il est en effet facile de jouer avec chiffres et il est nécessaire d'analyser les effets de seuils, les personnes "qui ne s’inscrivent plus", ceux "qui sont sortis des calculs et qui y reviennent après". Il a conclu en rappelant une triste réalité : "des gens continuent à demander du travail mais n’en trouvent toujours pas". 

"Le "Hé ho la gauche" est une injonction de gens désespérés qui ne sont plus entendus par leur électorat" 

Selon Marc Fesneau, ce mouvement démontre l’échec de la gauche à parler aux électeurs. Cela fait preuve d’une incompréhension qui s’est installée entre le gouvernement et les électeurs de gauche. Le maire de Marchenoir en a par ailleurs "assez que les ministres s’occupent uniquement de la séquence suivante et non de leur ministère". La vraie question est, pour lui, "la majorité qu’il faut construire pour gouverner le pays (…) or Manuel Valls et Emmanuel Macron n’ont pas la majorité pour le programme qu’ils veulent conduire". Le gouvernement "est dans quelque chose de brouillon", la loi El Khomri est "un lamentable échec". Il termine en rappelant que le MoDem n’est "pas en phase avec la politique menée par le gouvernement". Pour Marc Fesneau, la France a besoin d’un "rassemblement plus large que les clans habituels pour pouvoir réformer le pays". 

Grève SNCF : "On ne sait dialoguer qu’au travers de la grève et cela me dérange"

Le secrétaire général du Mouvement Démocrate a affirmé que grève ne devait pas "être le premier moyen de la discussion". Il a défendu l’idée qu’il fallait "savoir dialoguer au sein de l’entreprise sans passer forcément par la grève". En ce qui concerne le passage des 35h aux 32h, cela lui a semblé "en dehors de la réalité". 

TAFTA : « Cet accord est mal négocié dans la forme » 

Marc Fesneau a déploré la forme que prend cet accord : "un pseudo mandat de négociation sans retour sur l’état de négociation en cours". L’élu MoDem a pointé le manque de transparence qu’il a qualifié "d’inquiétant". Surpris lui même de pouvoir dire cela un jour, Marc Fesneau a déclaré être gêné par "l’esprit ultra libéral" de ce traité. Pour illustrer son propos, il met en avant le fait que "l’Organisation Mondiale du Commerce ne fait plus son œuvre" depuis que les Etats-Unis ont décidé de négocier des traités de libre-échange avec plusieurs pays. Il a conclu en affirmant qu’il ne "suffisait pas d’ouvrir les frontières pour que cela fonctionne".