Portrait : Pascal Giafferi

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Pascal Giafferi, conseiller régional en Île-de-France, conseiller municipal de Sèvres dans les Hauts-de-Seine (92), nous raconte son parcours politique et son engagement au MoDem. Il nous livre également sa vision pour la région et pour la France.

Vous êtes conseiller municipal de Sèvres dans les Hauts-de-Seine (92) et dorénavant conseiller régional. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours politique ? Qu’est-ce qui vous a conduit à vous engager au service de votre région? 
 
Deux phrases prononcées par des responsables politiques ont provoqué mon engagement. La première « je préfère perdre les élections que perdre mon âme ! » et la deuxième, prononcée, déjà avec courage par François Bayrou en 2002  « Si nous pensons tous la même chose, c’est que nous ne pensons plus rien ! ». J’ai été tête de liste aux municipales de 2008 dans ma ville de Sèvres où je suis toujours élu, Président du groupe centriste à la communauté d’agglomération GPSO (300 000 habitants) et je suis enfin élu depuis décembre dernier Conseiller régional d’Ile de France où j’assume la responsabilité de Vice-Président du groupe du Centre et des Démocrates aux cotés de Yann Wehrling et de mes 11 autres camarades.

Quand et pourquoi avez-vous rejoint le MoDem ? Selon vous, qu’est-ce que le MoDem apporte au paysage politique? 

J’ai rejoint le MoDem à sa création fin 2007. J’étais du congrès fondateur de Villepinte et je prenais la carte d’un mouvement politique pour la première fois de ma vie. Le MoDem représentait et c’est toujours le cas aujourd’hui, un mouvement politique atypique par sa dimension humaniste, géré en « bon père de famille » par un leader dont je partage les convictions, les idées et les valeurs. Il faut être courageux pour diriger le MoDem et pour en faire partie et cela me plait. C’est pour moi, l’axe central d’une recomposition politique devenu plus qu’urgente. Je « vis » le Mouvement Démocrate comme une famille, MA famille politique.

Vous faites partie de la Commission « Culture » et celle d’« Administration générale » pourquoi des choix aussi différents? À propos de la commission Culture, quels sont vos grands engagements notamment à propos de la démocratisation de l’accès à la culture?

La commission de l’administration générale pilote une foultitude de sujets très concrets, passionnants et indispensables à la bonne marche d’une collectivité aussi importante que la région Ile de France. Ils contribuent à garantir la réussite d’une politique. J’aime « mettre les mains dans le cambouis » comme on dit ! Quant à la Culture, elle représente pour moi un bouclier remarquablement efficace contre les dérives sectaires et extrémistes qui sont souvent mues par une forme d’ignorance. La culture a aussi un effet « amortisseur » quand la société traverse des périodes aussi difficiles que celles que nous vivons ces temps-ci.

Vous étiez délégué départemental du Modem 92, l’engagement a t-il pour vous une signification particulière? 

Je suis un ex rugbyman. J’aime l’engagement, les responsabilités, l’esprit d’équipe et le collectif en politique comme dans la vie. C’est une question de tempérament. Je fais partie de ceux (rares peut être) qui pensent que l’on peut développer des relations amicales dans ce milieu aussi. Cela veut dire que je ne suis pas prêt à faire tout et n’importe quoi pour atteindre un objectif. Certains considèrent que c’est un handicap pour gravir les échelons en politique. Cela m’est égal, J’assume !

Plus généralement, au niveau national, quel est le grand sujet actuel qui vous donne envie de vous mobiliser? 

Pas de sujet en particulier. Juste une furieuse envie de voir la vie politique de mon pays se dé-corseter pour son bien. Le travail de fond fait par François Bayrou depuis des années va payer. Nous allons y arriver avec lui. Il faut donner à la France une majorité politique capable d’appliquer un réformisme à visage humain devenu cruellement indispensable. Je veux voir, le plus tôt possible, le bon sens au pouvoir et le pays repartir sur la voie d’un avenir optimiste.

Site corse chi ve ne pare di ch'elli sianu oghje i naziunalisti à capu di a pulitica di a corsica? Vous êtes d'origine corse, quel est votre vision aujourd’hui par rapport à l’arrivée des nationalistes à la tête de la Corse? 

Vous posez votre question en Corse. Cela prouve que l’on ne parle pas que le Béarnais au Modem ! (rires) J’aime viscéralement la Corse. J’éprouve beaucoup de reconnaissance envers ceux de mes « compatriotes » Corses qui défendent dignement  cette terre. Je vis mal les attaques sur la Corse ou sur les Corses quand elles sont injustes et stéréotypées.  Je sais aussi ce que l’Etat français apporte à ce territoire et le respect que les Corses méritent doit être réciproque vis-à-vis de l’Etat républicain. Les excès en tout genre sont  inadmissibles pour moi d’où qu’ils viennent, de Corse ou d’autres régions françaises. Ni plus, ni moins.

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