Nomination d’Edouard Philippe : "Un signal fort de rassemblement et de recomposition politique"

Marielle de Sarnez a apporté tout son soutien à ce nouveau Premier Ministre, qu’elle apprécie et connaît bien. « Nous avons une entente de long terme avec Edouard Philippe et avec la sensibilité juppéiste qu’il représente. C’est quelqu’un d’intelligent et de sympathique, et je pense qu’il sera un très bon Premier Ministre. Il a toutes les qualités pour l’être. ».

Pour la vice-présidente du Mouvement Démocrate, cette nomination est non seulement le signal d’un large rassemblement, mais aussi une avancée vers une réelle recomposition politique : « Enfin, nous allons sortir des vieux clivages, droite contre gauche et gauche contre droite, sortir de l’opposition stérile et systématique. La droite modérée, juppéiste – avec laquelle nous sommes depuis longtemps en cohérence – la gauche réformiste et démocrate, et le centre, doivent former un bloc cohérent, une majorité parlementaire large et centrale pour enfin pouvoir agir, gouverner le pays et sortir de l’impuissance publique ».

Elle ajoute que cette nomination va également permettre d’opérer une clarification au sein même de la famille de droite : « d’un côté la sensibilité la plus à droite, un peu anti-européenne, qui va rester sur son banc de touche à regarder pendant 5 ans en espérant que le gouvernement échoue ; de l’autre, la droite constructrice, républicaine et profondément européenne. Cette droite républicaine, qu’incarnent Alain Juppé et le nouveau Premier Ministre, est une droite qui sait que l’on a besoin de libertés, notamment en entreprise, pour créer et faire de l’emploi, et qu’en même temps on a vitalement besoin de davantage de solidarité. »

Selon Marielle de Sarnez, « l’obligation est aujourd’hui de réussir le quinquennat, de redresser le pays, lui rendre confiance, réparer les fractures. Après une forme de décomposition, on rentre enfin dans une forme de recomposition politique. Une nouvelle page s’ouvre, où tous les Françaises et les Français de bonne volonté peuvent faire avancer ensemble le pays. Il y a un redressement à faire, et il faut mettre toutes les énergies possibles au service de sa réussite. C’est la dernière chance pour le pays. Je sais que si nous sommes rassemblés, nous serons forts, rien ne nous résistera. »