"La crise de l'Education ne se règlera pas que par des moyens supplémentaires"

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François Bayrou, invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC mardi 27 septembre, a déploré "une image du pouvoir en France qui est détestable", à cause "des affaires qui montrent l'image d'une démocratie profondément malade et profondément atteinte par la corruption". "J'élèverai un mur de verre entre les intérêts privés et l'intérêt public", a-t-il déclaré.

François Bayrou est revenu sur l'élection du Président du Sénat à venir ; "le fait qu'il y aurait des manœuvres pour ne pas respecter le résultat des urnes serait détestable", a-t-il regretté. "Quand il y a une majorité élue, il faut la respecter de manière claire et refuser tout hold-up", a-t-il affirmé. 

"Au fond, la démocratie, c'est simple : on vote, on regarde le résultat, on respecte le résultat", a-t-il résumé. D'ailleurs, à ses yeux, "ce n'est pas la mort du petit cheval de voir une assemblée changer de majorité". 

"On dit: ça ne s'est jamais produit dans l'histoire. C'est une rigolade !" s'est-il exclamé. "Le Sénat a été dans l'opposition au général de Gaulle pendant le temps où le général de Gaulle a été président de la République", a rappelé François Bayrou. 

"Si j'étais sénateur, je serais heureux d'avoir un candidat du Centre à la présidence du Sénat", a-t-il dit, annonçant qu'il serait "heureux que Jean Artuis soit candidat". L'élu de Mayenne pourrait être un "candidat de clarté" et aussi "de compromis". 

Interrogés sur les propositions de fonds occultes, François Bayrou a déclaré : "on m'en a proposé, je les ai refusés. J'ai saisi les autorités quand cela était nécessaire". "Si tout le monde avait refusé ces pratiques, la vie politique française ne serait pas polluée comme elle l'est", a-t-il estimé. "Le PS et l'UMP ont participé aux mêmes pratiques. Ce n'est pas mon cas. Il n'y a pas eu un euro douteux dans le parti que je préside", a-t-il insisté. 

"Le monde enseignant et les familles ont l'impression de ne plus être soutenus par l'Education Nationale", a-t-il par ailleurs analysé. 

"Il faut cesser dès cette année de supprimer des postes dans l'Education nationale !" s'est-il exclamé. Néanmoins, "la crise de l'Education ne se règlera pas que par des moyens supplémentaires", a-t-il poursuivi. "Il faut remettre à plat la manière de faire l'Education nationale, et valoriser les bonnes pratiques des enseignants", a expliqué François Bayrou.

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