Portrait : Didier Dousset

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Didier Dousset est Maire du Plessis-Trévisse, Président MoDem du Val de Marne et dorénavant conseiller régional en Île-de-France. L'élu MoDem, homme de terrain engagé, effectue avec passion ses mandats locaux et le partage avec nous.

Vous êtes Maire de la ville de Plessis-Trévise, Président MoDem Val de Marne et conseiller régional en Île-de-France. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours politique ? Qu’est-ce qui vous a conduit à vous engager au service de votre région ?

Mon parcours politique a débuté il y a maintenant de nombreuses années. Après quelques années de collaboration au cabinet du Professeur Beaumont, Député-maire de Saint-Maur-des-Fossés, j’ai rejoint le « jeune » élu qu’était Jean-Jacques Jégou lorsqu’il arriva aux commandes du Plessis-Trévise en 1983. C’est auprès de lui que  mon engagement politique s’est forgé. Mon premier mandat fut celui d’Adjoint au Maire à l’enseignement de Villiers sur Marne en 1995 puis c’est naturellement que je me suis présenté à l’élection cantonale partielle de 2003 pour exercer les fonctions de conseiller général jusqu’en 2008. Ces différents mandats m’ont passionné. Elu Maire du Plessis-Trévise en 2014, il m’a donc paru légitime de répondre positivement à la proposition de Marielle de Sarnez de rejoindre  la liste d’union voulue par Valérie Pécresse. De plus, cet  engagement à la Région est, à mes yeux, très complémentaire au mandat de Maire.

Quand et pourquoi avez-vous rejoint le MoDem ? Selon vous, qu’est-ce que le MoDem apporte au paysage politique ? Pour vous, qu’est-ce que cela veut dire d’être centriste aujourd’hui ? Le clivage gauche/droite à la française a-t-il encore un sens en 2016 ?

Je suis un Centriste de toujours ! Ma présence au MoDem est donc la conséquence de mon engagement à l’UDF, à travers mon appartenance de l’époque au Centre des Démocrates Sociaux (CDS), et à mon refus de voir l’émergence d’un parti unique regroupant le Centre et la Droite comme l’avait souhaité, en son temps, le Président Chirac en créant l’UMP. J’ai alors soutenu François Bayrou dans son combat de vouloir sauvegarder l’UDF qui est ensuite devenue la Nouvelle UDF puis le MoDem. 

La société Française se trouve aujourd’hui dans une situation économique très grave qui nécessite de dépasser les clivages politiques pour répondre aux difficultés quotidiennes que traversent notre pays.

Pour cela, nous avons besoin d’hommes et de femmes d’horizons divers afin de relever les défis d’une société que je souhaite plus humaine, plus solidaire et plus digne.

Vous faites partie de la Commission « Environnement, Aménagement du Territoire », quels sont vos projets concernant l’aménagement du territoire en Île-de-France ? Quelle est votre vision du Grand Paris (créé par la loi MAPTAM de 2014 et la loi NOTRe de 2015) ?

Comme beaucoup de Maires Franciliens, je n’ai pas vu d’un bon œil la création de la Métropole du Grand Paris qui ajoute une couche supplémentaire au « Mille-feuille administratif » tant critiqué par tous dans notre pays, et prive les Maires d’une partie  de leurs prérogatives, notamment en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Le cadre de vie local ne peut être géré à distance…

Nous approuvons déjà  la création d’un dispositif d’aide régionale pour l’aménagement de 100 quartiers innovants et écologiques en Île-de-France.

En effet, en Île-de-France encore plus qu’ailleurs, nous avons besoin d’un aménagement humain,  qui réponde à ce besoin de bien être des franciliens, parfois malmenés par un rythme de vie effréné, une urbanisation intense, avec tous les inconvénients que cela peut engendrer.

Nous souhaitons que ces nouveaux quartiers soient de véritables territoires d’innovation en matière de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique.

J’accompagnerai ce projet avec enthousiasme.  

Vous êtes aussi depuis début mars, président de l’Arene Île-de-France. L’Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies accompagne les collectivités franciliennes et les acteurs socio-économiques du territoire dans leurs projets énergie/climat. Quelle sera votre mission à la tête de cette agence régionale ? Quels sont les enjeux environnementaux et climatiques auxquels les régions françaises doivent faire face actuellement ?

L’ARENE Île-de-France accompagne les acteurs franciliens qui souhaitent mettre en œuvre des démarches efficaces et innovantes au service de la transition énergique.
Depuis plus de 20 ans, elle contribue à l’émergence de nouveaux projets, au développement de filières, d’activités et d’emplois.

En tant que nouveau président et élu de terrain, je souhaite poursuivre et amplifier le travail de lien entre le Conseil régional et les collectivités, les entreprises et les associations franciliennes, afin que chacun puisse s’approprier encore davantage les enjeux de l’énergie et du climat.

Je serai à l’écoute de tous les acteurs que l’ARENE accompagne, afin de recueillir leurs besoins, répondre à leurs interrogations, et ainsi concourir non seulement à l’atteinte des objectifs du schéma régional climat air énergie, mais plus largement, de l’accord de Paris, issu de la COP 21.

Vous êtes Maire de Plessis-Trévise dans le Val de Marne (94), vous succédez à Jean-Jacques Jégou dont vous étiez le directeur  de cabinet. Cette succession permet-elle une cohérence dans la continuité des politiques publiques de la ville ?

Ma collaboration avec Jean-Jacques Jégou a été exaltante et passionnante. Cela dit, cette continuité dans la gestion politique du Plessis n’est pas pour autant une « succession ». Depuis 1789, le droit divin ne s’applique plus en France. Trêve de plaisanterie, si elle était logique, cette continuité n’a pu se mettre en place qu’avec l’aval des élus qui entouraient Jean-Jacques Jégou, dont certains ont d’ailleurs souhaité rester présents à mes côtés. Je considère naturellement que cette continuité est une bonne chose pour le Plessis et les Plesséens que je connais depuis de longues années à travers mes fonctions professionnelles et mes mandats locaux. Cela s’est fait naturellement dans l’harmonie.

Avez-vous un autre grand projet qui vous tient à cœur et que vous souhaiteriez défendre à l’échelon régional ?

Le programme de Valérie Pécresse avait pour priorité de mettre fin à la gabegie financière. Administrateur du STIF, je défendrai ardemment le grand projet de rénovation des 700 rames et un meilleur réseau de transport et avoir enfin partout des trains dignes de la première Région d’Europe.

Plus généralement, au niveau national, quel est le grand sujet qui vous donne envie de vous mobiliser ? Le made in France ? La réforme du Collège ? La réforme de l’orthographe ? La loi El Khomri ? Autre ?

Oserai-je vous répondre que pour l’homme engagé que je suis, tous les sujets sont passionnants. A des degrés différents selon ses sensibilités naturellement. Pour ma part, il n’y a donc pas de petit sujet. Si la « loi Travail » prend plus d’importance que les autres puisqu’elle impacte l’ensemble des Français, les sujets que vous citez ne sont pas pour autant à négliger. Je rajouterai d’ailleurs à ceux-ci la lutte contre le terrorisme qui doit être l’une des priorités de tous les élus, quel que soit leur mandat, pour assurer la sécurité de nos concitoyens en toutes circonstances.

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