Intervention de Pierre Moscovici au Congrès du Mouvement Démocrate

Pierre Moscovici était notre invité ce dimanche, dans le cadre de notre table-ronde sur le thème de l'Europe et des affaires étrangères. Nous vous proposons de revoir son discours.

Cher François, Mesdames et Messieurs, chers amis, merci de m'avoir invité à votre congrès.

J'y ai répondu bien volontiers très spontanément tout de suite quand Marielle me l’a proposé en tant que commissaire européen. C'est important pour moi de parler d'Europe avec des Européens et, assurément, votre famille politique est une famille européenne.

C'est un sujet qui est depuis longtemps au cœur de mon engagement politique et je sais que cette conviction européenne n'est pas l'apanage d'un parti, elle est partagée historiquement entre les trois grands courants politiques qui ont vocation à gouverner dans nos pays : de la gauche, à laquelle j'appartiens et je vous confirme que j'y appartiens toujours, à la droite républicaine en passant par le centre que vous incarnez.

J'ai toujours été ouvert, Nathalie Griesbeck le sait, nous nous sommes affrontés, mais amicalement lors de l'élection européenne en 2004, à ce dialogue avec mes amis Européens d'autres formations politiques.

Et d'ailleurs, ce dialogue fait vraiment partie intégrante du travail de commissaire européen. À la Commission européenne, nous avons présente ces trois grandes formations politiques et nous fonctionnons, je ne dirai pas comme grande coalition, mais en tout cas avec la recherche de compromis et de consensus.

Je ne peux quand même pas vous cacher que cela me fait un peu drôle d'être au congrès du Modem. Si on m'avait prédit cela il y a quelques années, je me serais pincé et je ne l'aurais pas cru !

Pour beaucoup d'entre nous que je connais ici, cela doit peut-être faire bizarre d'accueillir cet animal étrange qu'est un socialiste car je n'appartiens pas à la majorité, contrairement à vos autres invités.

C'est le signe que les temps ont changé, c'est ce que certains appellent peut-être le nouveau monde.

Et pourtant, malgré cela, je dois vous dire que je ne me sens pas, je ne me vois pas ici comme le vilain petit canard égaré au milieu des cygnes majoritaires, car j'ai quand même plusieurs bonnes raisons d'être ici.

Je vais commencer par les raisons de ce que tu appelles le microscope politique, d'abord l'amitié que j'éprouve pour François Bayrou et sommes toutes cette amitié n'est pas seulement personnelle, elle est liée aussi à des cohérences. Nous partageons beaucoup, à commencer par nos votes lors du deuxième tour, non seulement de la dernière élection présidentielle, c'est assez partagé, mais aussi de la précédente.

Pour ma part, je n'ai pas sous-estimé le courage qu'il a fallu à François Bayrou, et j'aurais souhaité, je l'avais dit publiquement, que ma formation politique soit plus élégante avec lui aux élections législatives en 2012.

Je pense que le sort, qui de toute façon était difficile, du quinquennat précédent en aurait peut-être été changé et je considère que ma famille politique a fait, là, une erreur, une faute de goût et une faute politique et je veux le dire ici.

Ensuite, je sais comme vous tous que l'Europe est faite de compromis, de coalitions et je ne crois pas, et je vous invite à y réfléchir pour les temps qui viennent, qu'il y ait de fatalité, en France comme en Europe, à ce que le centre soit toujours lié à la droite, et d'ailleurs vous avez aussi fait la preuve de cela.

Enfin, je suis, comme toi François, attaché au progrès social et aux valeurs fondamentales de l'humanisme.

Je pense que la France, mais aussi l'Europe, ne peuvent pas vivre sans un projet social affirmé. L'Europe ne peut pas se contenter d'être le véhicule de l'adaptation à la mondialisation. Elle doit être plus que cela.

Pour autant, après avoir dit cela, je ne veux pas vous décevoir, mais je veux quand même mettre les points sur les i. Je ne suis pas venu ici pour appeler, comme d'autres, à un grand mouvement central pour les élections européennes de 2019 et je veux m'expliquer là-dessus.

Oui, le clivage entre pro et anti Européens, je le crois, est aujourd'hui fondamental et nous avons davantage à faire ensemble qu'avec les nationalistes des deux rives. Je n'irai pas au congrès de la France insoumise, mais ceci n'efface pas toutes les différences.

Partager l'Europe comme horizon politique n'implique pas de mettre de côté nos différences politiques.

Il y a aussi des familles politiques européennes, il y a au fond des différences qui persistent et observons, pour ceux qui ont un peu de mémoire, le temps passe, que par exemple Valérie Giscard d'Estaing et François Mitterrand n'ont pas fait liste commune ; il y avait à cela quelques raisons.

Au fond, je vais reprendre ta thématique, je l'ai lue hier, de la maison commune.

Je pense qu'il y a une maison commune et, cette maison commune, elle a un nom, c'est l'Europe.

La vraie question, ce n'est pas celle de la maison commune, c'est de savoir dans quelle chambre nous dormons et, pour dormir ensemble, il faut partager l'essentiel ! Je ne vais pas entrer dans des choses scabreuses, je dirai simplement que l'on ne peut pas être trop nombreux et qu'il ne faut pas être tièdes et qu'il faudra réfléchir à tout cela au moment de choisir avec qui nous faisons liste, c'est-à-dire avec qui nous partageons l'essentiel.

Vous avez compris que je suis venu ici pour dialoguer avec vous comme un social-démocrate, "indécrottablement" de gauche, toujours de gauche, mais persuadé que nous avons à échanger sur les grands choix démocratiques à venir : les élections 2019, la nouvelle Commission qui en sortira, l'avenir de l’Europe, l'avenir de la Zone euro.

Mon message, c'est que le sectarisme n'a pas sa place à Bruxelles, ni à Strasbourg et il n'a pas à place entre nous. Entre Européens, on doit pouvoir tout se dire.

Il me semble que les forces démocrates qui voient en l'Europe un horizon politique doivent convaincre pour 2019 sur trois plans.

Premier plan : celui des principes et des valeurs.

Soyons conscients que l'état de droit et que les libertés fondamentales ont subi de grands assauts en Europe ces dernières années et ils sont pourtant le socle du projet européen.

Nous le savons, ils sont menacés par les populistes à l'Est de l'Europe, mais pas uniquement. Soyons conscients que la France n'est pas épargnée par la menace populiste.

Nous devons redonner du sens à ce ciment de valeurs de notre projet commun, sinon c'est l'ensemble de l'édifice qui va se lézarder.

Il faudra ensuite, et c'est notre deuxième tâche, expliquer à des électeurs qui, pour beaucoup se méfient de l'Europe, qu'elle est à la fois incontournable et indispensable.

Je vais prendre un exemple. Je lutte comme Commissaire contre la fraude et l'évasion fiscale et, là-dessus, sans approche européenne, rien ne peut se faire. Mais les Français ont encore du mal à percevoir la valeur ajoutée d'une action européenne sur de nombreux sujets et les effets concrets que cela a pour eux en termes d'emploi, de sécurité, d'opportunité pour leurs enfants.

Il y a un travail de pédagogie sur ce à quoi sert l'Europe qui doit être fait d'ici 2019.

Enfin, et surtout, les électeurs jugeront des projets dans leur cohérence dans leur clarté et la politique, ici, va reprendre ses droits.

Je souhaite qu'en 2019 la lutte contre les inégalités soit portée non seulement au niveau français, mais au niveau européen.

D'ici là, j'espère comme vous que les populistes et les eurosceptiques auront reculé, mais soyons conscients qu'ils constituent toujours une réelle menace.

2016, quand on parle de populisme, a été l'année de tous les dangers. Souvenez-vous, ce n'est pas si vieux, on avait peur qu'en Autriche, un président d'extrême-droite soit élu. On craignait que Geert Wilders devienne le Premier Ministre des Pays-Bas. On craignait surtout que le Front National aille vers son meilleur score à l'élection présidentielle et en fasse au moins une marche vers sa conquête du pouvoir.

Puis, au-delà, il y avait, de l'autre côté de l'Atlantique, la victoire de Donald Trump et j'ajouterai le Brexit.

Bref, 2016 était une année de dangers et de craintes.

2017 a été heureusement meilleure et la menace populiste a reculé. Les Pays-Bas ne sont pas tombés dans l'escarcelle des extrêmes. Le Président autrichien s'appelle M. Van der Bellen et c'est un progressiste.

Enfin, en France, un jeune Président, Emmanuel Macron, a été élu sur une option pro-européenne que nous partageons clairement et avec laquelle je converge à 90 %.

C'est assurément un signe très fort pour l'Europe, mais soyons tout de même conscients que, si les populistes ont perdu plusieurs batailles, à commencer par la grande bataille de France, ils n'ont pas perdu la guerre. Ils restent encore largement en embuscade.

Personne ici ne pense, il faut être raisonnable et lucide, que le Front National n'est plus une menace pour notre pays. Pour la première fois depuis la guerre, un parti d'extrême-droite, dont certains dirigeants pensent que la Wehrmacht a été performante ou que l'on en a trop fait pour la repentance par rapport au crime commis contre les juifs, contre l'humanité.

L'AFD est entré au Bundestag et ce n'est pas anodin. Hier encore, un parti conservateur radicalisé a fait alliance en Autriche avec l'extrême-droite et avec un dirigeant qui a été néo-nazi dans sa jeunesse.

Quand cela s'est passé en 2000, avec Jörg Haider, l’Europe a protesté. Cette fois-ci, cela semble se dérouler dans l'indifférence. Nous ne devons pas être indifférents. Ce n'est certes pas la même situation qu'en 2000, mais ce n'est toujours pas anodin.

Alors, mes chers amis, soyons également conscients que, lorsque l'extrême-droite ne gagne pas, c'est parfois on trompe-l'œil et que certains s’emparent subrepticement de ces idées. Or, nous savons bien que c'est un danger qui guette la France et qui guette la droite. Cela doit nous mobiliser.

Alors, que faire pour préparer au mieux l'avenir de l'Europe et pour que 2019 ne soit pas, pour le coup, la revanche des populistes ?…

Certains éléments vont jouer en faveur des parties politiques du Gouvernement, à commencer par la reprise économique. Soyons satisfaits de cet élément. L'Europe a aujourd'hui une croissance forte. Elle crée des centaines de milliers d'emplois, le chômage recule en fin de manière significative et les déficits devraient passer, dans la Zone euro, sous la barre de 1 % du PIB… 1 %, pas 3 %, car, 3 %, nous sommes les seuls en France à penser que c'est encore une limite.

Non, c'est bien plus, il faut descendre et je sais que votre partie défend depuis longtemps la cause de la réduction des déficits. Je souhaite que la France devienne encore plus exemplaire à l'avenir.

L'Europe a aussi su apporter des réponses aux crises ouvertes qui l'ont fait tanguer ces dernières années. Elle a, tant bien que mal, fait face à l'afflux de réfugiés. Elle a accompli des progrès en matière de défense et je salue la mise en place d'une coopération renforcée en la matière.

Elle a su réagir à la succession de scandales fiscaux, le dernier en date étant les fameux Paradise papers. Elle a mis fin au secret bancaire qui n’existe plus, y compris à l'égard de la Suisse et du Luxembourg.

Moi qui ai eu un Ministre délégué, Jérôme Cahuzac, qui mentait à la France et à moi, les yeux dans les yeux, je sais qu'une telle affaire ne serait plus possible aujourd'hui. La France et l'Europe sont également restées unies pour gérer la grande crise du Brexit.

C'est parfois chaotique l'Europe, c'est souvent et la plupart du temps laborieux, c'est à l'occasion douloureux, mais, si l'on regarde ce qui s'est passé ces derniers temps, l'Europe a plutôt été présente lors des grands rendez-vous.

Le dernier élément qui peut déstabiliser les populistes, c'est le climat politique. Je crois beaucoup que l'élection d'Emmanuel Macron a ouvert une fenêtre d'opportunités politiques pour l'Europe.

Avoir une France qui reprend sa place dans le poste de pilotage et qui formule des propositions fortes, c'est un élément décisif. La France est nécessaire, elle est indispensable, elle était attendue, elle est à nouveau entendue, mais il faut être conscient que l'on ne fait rien seul.

L'Europe, c'est d’abord le couple franco-allemand qui joue toujours un rôle moteur. Je suis très confiant dans le fait que Mme Merkel, qui est un leader très solide, saura trouver une bonne coalisions pro-européenne.

Je lance ici un appel à mes amis sociaux-démocrates allemands, car je crois qu'ils ont une double responsabilité, pour leur pays d'abord, pour éviter de nouvelles élections, pour lui permettre d'être gouverné, mais également à l'égard de l'Europe, car, avec des sociaux-démocrates en coalition à Berlin, les propositions que formulent Emmanuel Macron et Jean-Claude Juncker pourront, je crois, trouver un accord.

Quand Paris, Berlin et Bruxelles vont ensemble de l'avant, alors l'Europe peut aller de l'avant. Souhaitons cela.

Un des premiers tests pour ce couple franco-allemand que j'espère renforcée sera l'approfondissement de l'Union économique et monétaire, notre Zone euro. Les Européens et les Français sont attachés à l'Euro. Ils ont des raisons pour cela, car l'Euro est une fantastique sécurité, mais, comme l'indiquait Jean-Jacques Delors, qui reste un maître commun, en matière européenne, l'euro protège, mais l'euro ne dynamise pas.

C'est la raison pour laquelle nous devons aller vers une réforme ambitieuse de la Zone euro, dont les deux maîtres-mots sont, pour moi, la convergence et la démocratie et c'est la raison pour laquelle, comme Jean-Claude Juncker, comme Emmanuel Macron, je vous invite à vous battre pour un budget de la Zone euro qui fasse reculer les divergences, pour un Ministre de la Zone euro qui soit aussi Commissaire, mon successeur, pour piloter l'ensemble et pour un Parlement de la Zone euro qui sera le Parlement européen pour contrôler démocratiquement ce qui se passe.

Je souhaite qu'au cœur des élections européennes, il y ait aussi cela, ce débat sur l'euro que nous voulons, sur la Zone euro que nous proposons.

Tels sont les éléments de ce qui peut constituer un bilan des pro-européens face aux populistes, mais, et nous le savons tous, car vous êtes des hommes et des femmes politiques, un bilan ne suffit jamais. Il faut relever trois grands défis de projet dans les 18 mois qui viennent.

Le premier, et j'y reviens car il est, à mes yeux, capital c'est celui des valeurs.

Dans mon parcours il y a toujours eu la lutte contre le Front National et on ne combat pas le Front National en s'appropriant ses idées, en cultivant l'ambiguïté à son égard, en "fricotant" avec ses alliés.

L'Europe est forte quand elle se souvient d'où elle vient et ce qu'elle représente. Elle est née des cendres de la Deuxième guerre mondiale. Elle est née de ce "plus jamais cela", lorsque l'on pense à la Shoa où à la guerre.

C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas et nous ne devons pas renoncer aux principes et aux valeurs qui font l'Europe sans vendre notre âme, car, sans ces fondations, pour reprendre les bons mots de Gertrude Stein, qui était une poétesse américaine féministe, alors "Everything is nothing".

Faisons ensemble ce combat pour les valeurs.

Le deuxième défi qui est, selon moi, à relever, c'est celui des inégalités.

Beaucoup ici sont des élus de terrain. J'ai moi-même longtemps porté la voix d'une circonscription industrielle, profondément ouvrière, tentée aujourd'hui par le vote pour le Front National.

Il y a une réalité tenace que vous connaissez, c'est qu'il y a une France qui réussit, comme il y a une Italie du Nord, la Flandres, la Bavière, le cœur de Londres. Il y a ceux qui décrochent, ceux qui souffrent, une France périphérique que l'on ne peut pas laisser de côté. Il existe également une Europe périphérique que l'on ne doit pas laisser de côté.

Ces dernières années, la convergence des revenus en Espagne ou au Portugal a stagné. Elle a ralenti en Grèce ou à Chypre. En 2015, les 20 % les plus riches gagnaient 5 fois plus que les 20 % des Européens les plus pauvres.

En 2016, près d'un jeune européen sur 5 de 25 à 29 ans n'était ni étudiant, ni salarié, ni en formation. De ce fait, la question du partage des fruits de la croissance va donc se poser et, je pense, s'imposer avec force dans les années à venir.

La discussion pour le budget européen, voilà un autre enjeu pour les années 2020-2025, sera cruciale dans les 15 mois qui viennent et, sans vouloir la préjuger, je vous donne ici un message : selon moi, le prochain budget doit porter la solidarité et la préparation de l'avenir, à commencer par l'éducation.

Ne faisons pas un budget du passé. Faisons un budget du futur pour l'Europe.

Enfin, et je vais terminer par cela, ce qui me paraît normal devant le Modem, à mes yeux, le troisième défi est celui de la démocratie.

Il existe une demande de renouveau des pratiques qui n'est ni récente, ni propre à la France. Via les fonctions qui sont aujourd'hui les miennes ou celles que j'occupais avant comme Ministre des Finances, je perçois une immense clameur en Grèce contre l'opacité des décisions qui pilotent son programme d'assistance financière.

Depuis 5 ans, je siège dans une instance que l'on appelle l'Eurogroupe. Nous sommes 23 : 19 ministres, la Directrice générale du Fonds monétaire international, Mme Christine Lagarde, le Président de la BCE, M. Mario Draghi, le Directeur général et moi-même au nom de la Commission et ces 23 personnes prennent des décisions qui engagent l'avenir de 11 millions de Grecs, sans le moindre contrôle extérieur, sans le moindre contrôle démocratique.

J'ai appelé cela un scandale démocratique. Je le redis devant vous : il s’agit d’un scandale démocratique.

Or, pour répondre à un scandale démocratique, il faut vraiment ouvrir la porte de l'Eurogroupe. Il faut vraiment ouvrir la porte de la démocratie, il faut qu'il y ait plus de contrôle parlementaire.

Chère Marielle, en matière parlementaire, nous sommes encore très loin du Bundestag et, en matière européenne, il faut que le Parlement européen prenne plus de force. Oui, mes amis, nous devons reprendre le flambeau de la démocratie et le porter haut, sinon, nous le perdrons lors des élections européennes de 2019.

Mesdames et Messieurs, chers amis, mon temps est écoulé, mais je veux vous donner un dernier message. Si je devais formuler un vœu, ce serait celui que les citoyens de notre continent soient fiers d'être européens en 2019, soient fiers que l'Europe défende des valeurs intangibles, quels que soient les aléas des majorités politiques, qu'ils soient fiers que l'Europe pousse un modèle inclusif dans des temps difficiles comme lorsque la reprise est là, qu'ils soient fiers que leurs voix comptent dans leur commune, mais également à Bruxelles.

Je crois encore peut-être par idéalisme et par naïveté que cet horizon de fierté n'est pas hors de portée. Ce que je sais en tout cas avec certitude, c'est que je ne veux pas laisser les populistes écrire l'avenir de l'Europe, que je ne veux pas que l'avenir du continent soit à nouveau le nationalisme dont François Mitterrand disait devant le Parlement européen qu'il était la guerre.

Je sais que nous partageons cela, au-delà des différences de nos histoires et de nos sensibilités. C'est pourquoi j'ai été vraiment sincèrement heureux de partager ce moment avec vous et c'est pourquoi je vous souhaite une très bonne fin de congrès.

Merci de votre accueil.

 

 

 

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