"Les vrais enjeux de cette élection présidentielle vont se jouer au premier tour !"

Jeudi soir à Bordeaux, François Bayrou a tenu son dernier meeting avant le premier tour de l'élection présidentielle, aux côtés de 3.000 de ses soutiens.

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François Bayrou était chez lui, dans le Sud-Ouest pour ce dernier meeting avant le premier tour de l'élection présidentielle. Il s'est adressé aux personnes venues de la "région de son enfance et de sa vie". "Bordeaux. Ville de ma jeunesse. Celle où s'est joué, il y a 40 ans, le destin de ma famille, le mien. Notre rencontre, la naissance de mes enfants dont certains vivent encore aujourd'hui à Bordeaux". François Bayrou a ainsi rendu hommage "au pays où il n'a jamais cessé de vivre, la région où il n'a jamais cessé d'avoir ses racines, hier, aujourd'hui et demain". Il s'est adressé à "une région qui a une âme. Une âme qui est profondément liée à l'esprit démocratique. Un mot compliqué, un mot philosophique, un mot politique profond, car il signifie qu'on pousse la confiance faite au peuple jusqu'au point qu'on remet son destin entre ses propres mains".

"À la démagogie, j'oppose la démocratie !"

À la démocratie, dont il a souligné que le Béarn et tout le Sud-Ouest étaient précurseurs, François Bayrou a rappelé que ses adversaires dans cette campagne y opposaient la démagogie. "La démocratie demande une seule chose, qu'on dise la vérité au citoyen, c'est ce qui distingue les démocrates au sens plein. Mais il y a une race d'hommes politiques qui pensent que la politique, c'est de gagner les élections et que, pour ce faire, on a le droit de tout faire", a-t-il dénoncé. "Démocratie et démagogie sont incompatibles. De la démagogie, on en a vu beaucoup, infiniment trop. Les Français le sentent. Sinon, comment voudriez-vous qu'il y ait autant d'indécis ? Le nombre de ceux qui disent que cette campagne, au fond, ne mérite que l'abstention a grandi", s'est-il désolé. "Cela signifie que les Français ont compris qu'on leur racontait des histoires pour les empêcher de choisir leur destin", a-t-il affirmé. "Les démagogues sont ceux qui considèrent qu'on ne mène une campagne qu'au regard des sondages et qui pensent qu'il ne faille dire que ce que le peuple veut entendre. C'est du mépris", a-t-il pointé avec force. Puis, le candidat à la présidence de la République a énuméré la liste des questions "frivoles" qui ont parsemé la campagne tel l'étiquetage de la viande halal ou la modification du permis de conduire. Autant de sujets "extrêmement éloignés de la question centrale autour de laquelle va se jouer notre destin".

"Les uns s'adresse à la droite, les autres à la gauche : nous, on s'adresse à la France !"

"Ah ! Si les girouettes produisaient de l'énergie quand elles tournent, les énergies renouvelables auraient fait un pas en avant considérable !" C'est ainsi que le député des Pyrénées-Atlantique a décrit tous les transfuges qui se sont révélés ces derniers jours. "Quand les principes républicains seront réhabilités. On sera récompensé par ses actions, par ses compétences et par sa loyauté. Pas en fonction de la carte de son parti que le prend ou que l'on rend". "C'est une culture partisane de gens qui passent leur temps à regarder les partis et pas le pays", a-t-il souligné avant de marteler : "On a pas besoin de gens qui sont toujours de coté du manche !" Il a qualifié les meetings de ses concurrents, dimanche dernier, comme une façon de "rouler des mécaniques" et une façon de "montrer qu'ils avaient la plus grosse foule". "Ils prétendaient s'adresser au peuple de France, ils s'adressaient en fait à leur parti. Pour l'un ils s'adressent à la droite, pour l'autre à la gauche : nous, on s'adresse à la France", a-t-il affirmé. "Ce qu'on demande au président de la République, ce n'est pas de gouverner à gauche ou à droite ou au centre, c'est de sortir la France du péril dans laquelle elle se trouve".

"C'est au premier tour de l'élection présidentielle que ça va se jouer"

François Bayrou a enfin conclu son ultime meeting avant le scrutin, par un appel direct aux personnes qui ne savent pas encore pour qui iront leurs suffrages. "Je dis à ses 30 ou 40 % d'indécis, à ceux qui sont virtuellement des abstentionnistes, si vous voulez du changement, il faut refuser le second tour auquel on veut vous condamner ! Ce que nous avons mis au centre de cette campagne électorale c'est l'emploi, l'emploi, l'emploi et l'école, l'école, l'école. Tous ces enjeux-là passent par la question du premier tour de l'élection présidentielle. C'est au premier tour qu'il faut décider de renvoyer chez eux ceux qui vous mentent et ceux qui truquent", a-t-il expliqué.

"C'est au premier tour de l'élection présidentielle que ça va se jouer. Le moyen de l'imposer, c'est de regarder la phrase derrière nous : la France solidaire. C'est le meilleur slogan d'après un récent sondage auprès des Français sans que cela ne nous coute cher en agence de communication !", a-t-il plaisanté. "C'est cela l'enjeu de cette élection et il se joue au premier tour de l'élection présidentielle", a-t-il lancé avant de conclure : "Un peuple uni, rien ne lui résiste !"

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