"Nous développerons l'aide financière de la France à l'Afrique et renforcerons la transparence"

Dans un entretien au site internet "One Vote", Philippe Douste-Blazy, secrétaire général adjoint des Nations-Unies et proche soutien de François Bayrou, a évoqué les engagements de son candidat en faveur de l'Afrique.

L'engagement est clair et précis : François Bayrou, par l'intermédiaire de Philippe Douste-Blazy a promis de consacrer 0,7% du revenu national brut (RNB) au développement de l'Afrique à l'horizon 2017 : "Cet objectif me semble plus réaliste que la date de 2015 qui est donnée par d'autres candidats" a souligné l'ancien ministre des Affaires étrangères, qui voit plus loin : " Au delà- de ce plafond de 0,7%,  il faudrait également dégager une somme extra-budgétaire qui puisse faire office de taxe mondiale de solidarité." Et de rappeler que François Bayrou était, à l'heure actuelle, le seul candidat à l'élection présidentielle qui souhaitait que 10% des taxes sur les transactions financières soient dévolues au développement de l'Afrique : "pour soigner, pour éduquer, pour nourrir mais aussi pour mener une politique d'assainissement en ce qui concerne l'eau potable". Une politique de "développement solidaire" qui concernerait au bas-mot "1,5 milliards de personnes sur la planète" a estimé Philippe Douste-Blazy.

L'ancien ministre des Affaires étrangères s'est engagé également, aux côtés de François Bayrou, à rendre publique et "plus transparente" aux yeux des citoyens les sommes allouées au développement de l'Afrique : "C'est très simple de rendre tout cela accessible aux citoyens. Il suffit de compter les lignes budgétaires comme on le fait pour les parlementaires et ensuite de mettre toutes ces informations en ligne. Cela nous permettrait de savoir qui fait quoi, à quoi on donne et surtout, pouvoir évaluer cette aide car cela ne sert à rien si on n'évalue pas ce qu'on donne", a affirmé le secrétaire général adjoint de l'ONU.

Contre la corruption, Philippe Douste-Blazy a prôné une politique répressive et sans concession : "Il faut résolument être dur avec les corrupteurs et les corrompus," a plaidé l'ancien ministre des Affaires étrangères  mais la portée de cet objectif semble difficile à atteindre à court terme : "Malheureusement, les systèmes mafieux sont tels dans le monde financier que ce sera très compliqué. Mais nous mettrons tout en œuvre pour y arriver", a toutefois promis Philippe Douste-Blazy.

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